Le père de la jeune femme violée et tuée en 2002 qualifie le suspect d'"assassin en puissance".
Willy Bardon, mis en examen pour le meurtre et le viol d'Elodie Kulik dans la Somme en 2002, pourrait recouvrer la liberté.
La cour d'appel d'Amiens a "fait droit" à sa demande de remise en liberté, a annoncé l'un de ses avocats, mardi 8 avril. Des éléments de l'enquête sur le viol et le meurtre en 2002, de cette jeune femme, dans la Somme, pourraient être remis en cause.
La cour d'appel d'Amiens a "fait droit" à sa demande de remise en liberté, a annoncé l'un de ses avocats, mardi 8 avril. Des éléments de l'enquête sur le viol et le meurtre en 2002, de cette jeune femme, dans la Somme, pourraient être remis en cause.
Les experts n'ont pas pu identifier la voix de Willy Bardon
Dans l'enregistrement téléphonique réalisé par la victime juste avant de mourir, les experts n'ont pas pu identifier la voix de Willy Bardon, un suspect détenu depuis 14 mois et le seul mis en examen à ce jour.
"J'ai trouvé ça tout à fait scandaleux qu'on remette en liberté un assassin en puissance (...) J'ai fait jusque-là confiance à la justice et j'espère que les juges y réfléchiront à deux fois, espère Jacky Kulik, le père d'Elodie (...) C'est dangereux, c'est remettre un loup dans la bergerie".
"J'ai trouvé ça tout à fait scandaleux qu'on remette en liberté un assassin en puissance (...) J'ai fait jusque-là confiance à la justice et j'espère que les juges y réfléchiront à deux fois, espère Jacky Kulik, le père d'Elodie (...) C'est dangereux, c'est remettre un loup dans la bergerie".
Jacky Kulik fera confiance à la justice
Le père de la victime est convaincu de la culpabilité de Willy Bardon : "Lorsque je l'ai rencontré pour une mise en situation, et non pas une reconstitution, moi je m'attendais à ce qu'il ait au moins la franchise d'affronter mon regard. Il ne m'a jamais regardé… Et à ce moment-là, n'était-il pas temps pour lui de me crier son innocence si vraiment il avait été innocent ? Absolument pas donc, pour moi, il y était".
Si Willy Bardon était amené à recouvrer la liberté, Jacky Kulik resterait patient. "Que voulez-vous que je fasse ? Interroge-t-il. Que croyez-vous que je puisse faire ? N'imaginez surtout pas le pire, j'ai laissé faire la justice jusqu'à présent et je la laisserai faire jusqu'au bout".
Si Willy Bardon était amené à recouvrer la liberté, Jacky Kulik resterait patient. "Que voulez-vous que je fasse ? Interroge-t-il. Que croyez-vous que je puisse faire ? N'imaginez surtout pas le pire, j'ai laissé faire la justice jusqu'à présent et je la laisserai faire jusqu'au bout".
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