mardi 18 novembre 2014

Léa tuée à Montpellier : Seureau se réfugie dans l’amnésie

[DIRECT] Procès du meurtre de Léa : "Votre silence est une tombe monsieur ! "
Suivre le direct sur ce lien à partir de 9h00 .........  http://www.midilibre.fr//2014/11/14/direct-proces-du-meurtre-de-lea-en-2011-tuee-a-17-ans-la-nuit-du-jour-de-l-an,1081889.php

Seureau ne se souvient pas de cette nuit du 1er  janvier 2011 à Montpellier où la jeune Léa Urbani, 17 ans, avec qui il flirtait, a été tuée dans des conditions effroyables et finalement nie les faits. 
Quatre heures d'interrogatoire serré n'y auront pas suffi. Dans le box de la cour d'assises de l'Hérault, Gérald Seureau, 28 ans, cheveux longs, moustache et bouc façon d'Artagnan, s'accroche coûte que coûte à sa version : il ne se souvient pas de cette nuit du 1er  janvier 2011 à Montpellier où la jeune Léa Urbani, 17 ans, avec qui il flirtait, a été tuée dans des conditions effroyables et finalement nie les faits. Hier soir, dans une ambiance irrespirable, le légiste a raconté comment la lycéenne a été retrouvée dans un sous-bois, le visage ensanglanté et enfoncé dans la terre, étranglée, quatre dents cassées, d'importantes lésions anales et vaginales, des traces de selles sur la chevelure et, en tout, 185 traces de blessures relevées de haut en bas du corps...

L'horreur du crime peut entraîner un déni chez celui qui n'accepte pas d'avoir pu commettre de tels actes

"La multiplicité des blessures suggère que les coups et la lutte ont duré", a estimé le médecin. Au premier jour de son procès, l'accusé a creusé sa tombe judiciaire à coups de "je sais pas, je m'en souviens pas" systématiques, se payant le luxe d'apparaître agacé et même arrogant. Bien sûr, comme l'a rappelé l'expert psychologue, l'horreur du crime peut entraîner un déni chez celui qui n'accepte pas d'avoir pu commettre de tels actes. Mais Gérald Seureau surfe encore sur le combat juridique qu'il a mené avec ses avocats pour faire casser la procédure. Il a obtenu l'annulation de ses auditions de garde à vue, celles où il reconnaissait les crimes avec les détails les plus sordides et que la cour n'a pas le droit d'évoquer. Mais il s'en sert pour tenter, de manière désespérée, de contester son audition devant le juge d'instruction où il a réitéré en partie ses aveux, avant son amnésie subite. Il y expliquait avoir mis ses genoux sur les bras de la victime pour la bloquer avant de l'étrangler d'une main et de la frapper au visage de l'autre...
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