Pour la dixième fois, c'est non. La chambre d'application des peines de la cour d'appel a refusé jeudi après-midi de libérer Georges Ibrahim Abdallah, détenu depuis 1984. L'ex-chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), aujourd'hui âgé de 62 ans, avait été condamné à perpétuité pour complicité dans les assassinats, en 1982 à Paris, de deux diplomates, l'Américain Charles Robert Ray et l'Israélien Yacov Barsimantov.
Son avocat, Me Jean-Louis Chalanset, a indiqué que son client allait se pourvoir en cassation. Pour lui, la décision de la cour d'appel est "très régressive" dans ses motivations, par rapport à celles rendues précédemment. Une nouvelle fois, la demande a été déclarée irrecevable au motif que Georges Ibrahim Abdallah n'avait pas fait préalablement l'objet d'un arrêté d'expulsion. Mais la cour d'appel a ajouté à cet argument le fait que l'ancien militant "ne regrettait pas les actes pour lesquels il avait été condamné" et rappelé qu'il n'avait pas indemnisé les ayant-droit des victimes, a expliqué Me Chalanset.
Une seule fois, en 2012, une décision favorable avait été rendue par le juge d'application des peines, puis en appel, mais la Cour de cassation avait finalement déclaré la demande irrecevable.
Une seule fois, en 2012, une décision favorable avait été rendue par le juge d'application des peines, puis en appel, mais la Cour de cassation avait finalement déclaré la demande irrecevable.
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