Pour un bonjour
Mais Moctar, comme il le répète au président Edgar Pallières conformément aux déclarations qu’il a faites aux policiers lors de sa garde à vue, n’a pas supporté que son interlocuteur ne réponde pas à son bonjour! Ça l’a énervé. D’où le crachat, suivi de plusieurs coups de poing et coups de pied qu’il a portés, aidé activement par son copain, sur le malheureux fonctionnaire de l’administration pénitentiaire tiré des griffes de son agresseur par l’arrivée des services de sécurité alertés par la conductrice du bus! Tant de violences pour un bonjour? «Soyons sérieux!», réplique Me Armelle Pontvieux, qui assure la défense d’Abdoulaziz Moctar et qui souhaite éclairer le tribunal sur les raisons qui ont motivé cet accès de violence : «Moctar ne conteste pas les violences, mais les circonstances de leur accomplissement. Il voulait obtenir des explications de la part de ce surveillant qui, comme il vient de vous le dire, lui a mené la vie dure en prison. Il a d’abord tenté de discuter avant de passer à la violence». La défense, tout comme le vice-procureur Lionel Pascal, qui requiert trois ans de prison, dont deux assortis de sursis avec mise à l’épreuve comprenant notamment une obligation de soins, reconnaît que le prévenu a un problème avec la violence et qu’il convient de le traiter en priorité. Le tribunal condamne Moctar à deux ans de prison, dont un avec sursis mise à l’épreuve comprenant une obligation de soins, d’indemniser la victime et de trouver un travail. Il ordonne son maintien en détention et le condamne à verser 1.000 € de dommages et intérêts à sa victime qui, par la voix de Me Euvrard sollicitait 2.500 €.http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/08/18/deux-ans-de-prison-dont-un-avec-sursis-pour-le-montbeliardais-qui-avait-agresse-un-surveillant-de-prison-dans-un-bus-en-juillet-dernier
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