De la colère, de la fatigue mais surtout de l'incompréhension. Plus de sept ans après la disparition de leur fils, les parents de Sullivan Védrine poursuivent leur combat contre la SNCF, malgré la confirmation du non-lieu mardi 2 février par la cour d'appel de Riom. Un arrêt qui intervient alors qu'un nouvel accident s'est produit il y a deux semaines en gare de Clermont-Ferrand, où deux jeunes montés sur une locomotive ont été électrisés.
Ce qui nous pousse à continuer ? C'est pour le petit, on ne veut pas qu'il soit parti pour rien. C'est pour ces 2 jeunes, c'est pour les futurs... C'est pour dire à la SNCF : "Attention, on vous met en garde ! Vos sites sont dangereux, sécurisez-les, parce qu'il y aura d'autres accidents". Cyril Védrine, père de Sullivan
En octobre 2008, Sullivan Védrine était entré dans l'enceinte de la gare de triage de Gerzat. L'adolescent de 14 ans y a été victime d'un arc électrique alors qu'il était monté sur un wagon. Il est décédé, le camarade qui l'accompagnait a été grièvement blessé. D'abord mise en examen pour blessures et homicide involontaires, la SCNF a finalement été mise hors de cause par la juge d'instruction en charge du dossier. Aujourd'hui, la famille a décidé de se pourvoir en cassation...
Contactée par téléphone, la SNCF n'a pas encore réagi à la décision de la chambre d'instruction de la cour d'appel de Riom. De son côté, le père de Sullivan Védrine envisage une grève de la faim dans l'espoir d'obtenir un procès en correctionnelle
http://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne/puy-de-dome/clermont-ferrand/affaire-sullivan-non-lieu-pour-la-sncf-les-parents-se-pourvoient-en-cassation-919985.html
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