"Ce n'est pas un enfant de coeur, pas un pied nickelé, il a des antécédents judiciaires", a rappelé l'avocate générale Sandra Moulayes, qui a toutefois reconnu que l'accusé, à la différence de son complice présumé Pascal Payet, condamné pour sa participation à la même affaire, n'était pas, lui, une figure du grand banditisme. Evoquant sa cavale de sept ans d'abord au Canada, puis à Lyon, puis à Chalon-sur-Saône, où il s'était fait une nouvelle vie sous l'identité d'emprunt de David Bianci, l'avocat générale a estimé que cette fuite "était tout sauf sympathique" : "cette cavale est tout sauf sympathique. C'est la fuite de sa responsabilité en tant qu'homme et père de famille". Verdict mardi soir.
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