Après le renvoi de l’affaire, l’enquête complémentaire se déroule. Après le renvoi du procès de Mohamed Chaïb, la semaine dernière à Carcassonne, les recherches complémentaires d’ADN, demandées par la défense et la partie civile, ont été réalisées par le laboratoire génétique de Nantes. La notification officielle des résultats n’est pas encore arrivée, mais les ongles de Marjolaine Lalande, la petite amie de M. Chaïb, assassinée avec son fils à Béziers en octobre 2005, seraient restés muets. Seul l’ADN de Marjolaine aurait été décelé.
Dans le cadre d’une enquête qui a montré plusieurs failles, ces ongles avaient été expédiés par erreur vers un laboratoire de toxicologie de Montpellier. Cet élément a ensuite été oublié et n’a ressurgi qu’au moment du procès, après que les défenseurs
de Mohamed Chaïb, le Lillois Me Dupont- Moretti et le Montpelliérain Me Phung, avaient soulevé la question avec force.
L’avocat général Laurent Bebon s’était alors démené pour retrouver ces ongles. Mais un incident de procédure rarissime, créé par l’avocat général Bebon, avait placé le président Henri Pons dans la quasi- obligation de renvoyer le procès. Depuis, la défense réclame le dépaysement du procès hors la cour d’appel de Montpellier, ce à quoi s’oppose la partie civile. D’autres recherches complémentaires d’ADN sont en attente. Elles portent sur des éléments pileux, dont certains ont été retrouvés sur le cordon électrique ayant servi à étrangler le petit Saphir, 3 ans, le fils de Marjolaine.
http://www.midilibre.com/articles/2011/03/03/A-LA-UNE-Proces-Chaib-l-ADN-des-ongles-serait-muet-1555228.php5
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