"Il est temps de mettre un terme à ce dossier", à "cette mascarade", a plaidé mercredi matin Olivier d'Antin, l'un des trois avocats de Dominique de Villepin. Poursuivi en appel pour "complicité de dénonciation calomnieuse" dans l'affaire de falsification de fichiers appartenant à la société luxembourgeoise Clearstream, le parquet général a requis lundi à l'encontre de l'ex-Premier ministre une peine de 15 mois de prison avec sursis. "Vous ne manquez pas de moyens, pour qu'enfin on en finisse avec cette affaire", a-t-il dit aux trois magistrates de la cour. "Votre rôle, c'est d'y mettre un terme, par une relaxe franche et sans équivoque".
Car "votre robe, ce n'est pas le tablier de boucher", a-t-il ajouté, en faisant référence aux propos prêtés à Nicolas Sarkozy qui avait promis de pendre les coupables de la machination "à un croc de boucher". Pour le parquet général, Dominique de Villepin était au courant de la fausseté des listings dès juillet 2004 et aurait donc pu stopper Jean-Louis Gergorin, qui répandait la calomnie. Selon l'accusation, a résumé Me D'Antin, Dominique de Villepin aurait été "un dissimulateur passif": il "se serait délibérément abstenu d'intervenir auprès de Jean-Louis Gergorin" et l'aurait "encouragé tacitement (...) afin de nuire à son rival, Nicolas Sarkozy". "Je suis persuadé, a-t-il plaidé, que la cour ne sera pas convaincue par cette fable".
"Non seulement il (Villepin) n'a pas été passif, mais il a été plutôt plus actif que les autres", a dénoncé l'avocat. En juillet 2004, lorsqu'il commence à douter de la véracité des listings, Dominique de Villepin, qui est alors ministre de l'Intérieur, "a saisi la DST", a rappelé Me D'Antin, et en averti les autres ministères concernés. "Vous avez un ministère qui fait quelque chose et l'autre (celui de la Défense, dirigé par Alliot-Marie ndlr) qui ne fait rien!", s'est indigné l'avocat.
"Non seulement il (Villepin) n'a pas été passif, mais il a été plutôt plus actif que les autres", a dénoncé l'avocat. En juillet 2004, lorsqu'il commence à douter de la véracité des listings, Dominique de Villepin, qui est alors ministre de l'Intérieur, "a saisi la DST", a rappelé Me D'Antin, et en averti les autres ministères concernés. "Vous avez un ministère qui fait quelque chose et l'autre (celui de la Défense, dirigé par Alliot-Marie ndlr) qui ne fait rien!", s'est indigné l'avocat.
"82% de parties civiles satisfaites, c'est mieux que les sondages"
"Je vous demande de relaxer M. Dominique de Villepin. Je suis confiant, je sais que vous le ferez", a abondé son confrère Me Luc Brossollet. Quant au troisième conseil de Dominique de Villepin, Me Olivier Metzner, il a rappelé à la cour que seules neuf parties civiles - dont la plupart peu crédibles - sur quarante-cinq, soit 18%, ont fait appel contre Dominique de Villepin, relaxé en première instance. Lundi, a dénoncé l'avocat, le parquet général, qui a requis 15 mois de prison avec sursis contre Dominique de Villepin, a dit parler "au nom des victimes", mais il voulait en fait parler "au nom d'une victime", Nicolas Sarkozy. Car 82% de parties civiles qui se satisfont du jugement de première instance, "ça s'impose, c'est mieux que les sondages".
"Je vous demande de relaxer M. Dominique de Villepin. Je suis confiant, je sais que vous le ferez", a abondé son confrère Me Luc Brossollet. Quant au troisième conseil de Dominique de Villepin, Me Olivier Metzner, il a rappelé à la cour que seules neuf parties civiles - dont la plupart peu crédibles - sur quarante-cinq, soit 18%, ont fait appel contre Dominique de Villepin, relaxé en première instance. Lundi, a dénoncé l'avocat, le parquet général, qui a requis 15 mois de prison avec sursis contre Dominique de Villepin, a dit parler "au nom des victimes", mais il voulait en fait parler "au nom d'une victime", Nicolas Sarkozy. Car 82% de parties civiles qui se satisfont du jugement de première instance, "ça s'impose, c'est mieux que les sondages".
L'affaire Clearstream est un vaste dossier de dénonciation calomnieuse, dans lequel des noms de personnalités, dont celui de Nicolas Sarkozy, ont été ajoutés sur des listings bancaires afin de les discréditer.
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