Le verdict est attendu en fin d’après-midi.
Le 9 juillet 2009 en fin d’après-midi, les pompiers, appelés pour un feu de cave, avaient découvert le corps brûlé et partiellement dénudé d’une jeune femme, la tête recouverte d’un tissu, un tuyau d’arrosage enroulé autour d’une jambe, un autre au niveau du cou et d’un bras.
La victime, Fatima, avait quitté le domicile familial six mois plus tôt car son jeune frère Mohamed l’avait frappée après l’avoir surprise avec un garçon. Vivant désormais avec son petit ami, chez la mère de ce dernier, elle était revenue déjeuner chez ses parents pour son anniversaire le jour du meurtre.
Quelques jours plus tard, Mohamed était arrêté en raison des nombreuses incohérences de son emploi du temps et de sérieuses brûlures aux jambes.
Une chaîne et un pendentif lui appartenant avaient en outre été retrouvés près du corps de la jeune fille.
Un temps partie civile, les parents de l’accusé et de la victime «n’ont jamais cru à la culpabilité de leur fils», a assuré leur avocate, Me Faten Mazigh.
Face au silence de l’accusé, la cour d’assises devra notamment déterminer le mobile de ce meurtre: voulait-il punir sa soeur Fatima qui avait la réputation d’être une «fille facile» ou s’en est-il pris à elle pour s’être interposée dans une querelle opposant le jeune garçon à un caïd du quartier?
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