Le professeur Christian Doutremepuich, biologiste, dépose depuis 9 h 30, ce jeudi aux assises de Charente-Maritime, où se tient le procès d'Abdelaziz Seridi. C'est à son laboratoire qu'a été confié l'ensemble des recherches et des comparaisons d'ADN au cours de l'instruction.
On savait déjà qu'une tâche de sperme émanant d'Abdelaziz Seridi avait été trouvée sur le jeans de Jennifer Charron, en bas de la face avant de la jambe gauche. Christian Doutremepuich a révélé également ce matin que l'ADN de l'accusé se trouvait également, mélangé à celui de la victime, dans "une tâche de sang diffuse" située toujours sur le jeans de Jennifer, sur la face postérieure de la jambière gauche.
Les analyses du laboratoire du professeur Doutremepuich ont également permis de déterminer la présence d'un mélange d'ADN sur plusieurs zones du chemisier de Jennifer Charron, mélange constitué des ADN de la victime elle-même, d'Abdelaziz Seridi, de José Nuno Mendes "et d'autres caractères génétiques".
L'expert en ADN, évidemment, s'est borné à lister les résultats bruts des analyses réalisées. Charge aux avocats de la partie civile et de la défense et à l'avocat général de débattre de la portée de ces résultats, notamment de la présence des traces d'ADN d'Abdelaziz Seridi sur le jeans, mais aussi sur le chemisier, alors que l'accusé assure ne pas avoir vu la victime la veille ou le jour même de la disparition de Jennifer Charron
http://www.sudouest.fr/2011/12/15/meurtre-de-jennifer-charron-l-adn-de-l-accuse-sur-le-jeans-et-le-chemisier-de-la-victime-581977-4749.php
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