Sa libération par erreur en 2008 avait déclenché la colère de Nicolas Sarkozy. Jorge Montes est rejugé en appel à partir de vendredi à Paris pour le viol de deux jeunes femmes. Lors de son premier procès en 2010, il avait été condamné à 15 ans A l'issue de son procès devant la cour d'assises du Val-de-Marne, Montes, 51 ans, français d'origine uruguayenne, décrit par les enquêteurs comme "violent" et "manipulateur", avait été reconnu coupable d'enlèvement et de séquestration de l'une des deux victimes. Lui a toujours soutenu que les jeunes femmes étaient consentantes. "Le premier procès a été bâclé, les deux plaignantes ont été très peu interrogées sur le détail de leur histoire avec Montes", a déclaré à l'AFP son avocat, Me Thierry Lévy. "Par conséquent, il a l'intention de démontrer que les accusations reposent sur des relations entre un homme et une femme qui peuvent être orageuses et complexes mais n'ont rien de criminel", a ajouté l'avocat.
Sarkozy : une "décision invraisemblable"
En octobre 2008, alors que Montes était mis en examen pour le viol des deux jeunes femmes, il avait été remis en liberté à la faveur d'une erreur d'écriture de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris. Celle-ci avait "infirmé" son maintien en détention provisoire, au lieu de le "confirmer". Le parquet général avait reconnu une "erreur idiote".
Alors en déplacement à Pékin, Nicolas Sarkozy avait fustigé une "décision invraisemblable", ajoutant: "Je n'ai pas l'intention qu'on laisse libérer un violeur récidiviste simplement parce que quelqu'un a fait une erreur matérielle." Une controverse avait suivi sur "la mauvaise gestion des juridictions" par la garde des Sceaux de l'époque, Rachida Dati.
Deux semaines plus tard, fin octobre, Montes était interpellé à Paris pour d'autres faits, et réincarcéré. Selon Me Lévy, il est difficile de savoir si cet épisode a eu une influence sur la décision des jurés de première instance. "Mais il est certain que la manière dont Nicolas Sarkozy a exploité cette histoire a eu un écho très négatif", a-t-il estimé. Le procès est prévu jusqu'au 24 février, il devrait se dérouler à huis clos. de prison.
Sarkozy : une "décision invraisemblable"
En octobre 2008, alors que Montes était mis en examen pour le viol des deux jeunes femmes, il avait été remis en liberté à la faveur d'une erreur d'écriture de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris. Celle-ci avait "infirmé" son maintien en détention provisoire, au lieu de le "confirmer". Le parquet général avait reconnu une "erreur idiote".
Alors en déplacement à Pékin, Nicolas Sarkozy avait fustigé une "décision invraisemblable", ajoutant: "Je n'ai pas l'intention qu'on laisse libérer un violeur récidiviste simplement parce que quelqu'un a fait une erreur matérielle." Une controverse avait suivi sur "la mauvaise gestion des juridictions" par la garde des Sceaux de l'époque, Rachida Dati.
Deux semaines plus tard, fin octobre, Montes était interpellé à Paris pour d'autres faits, et réincarcéré. Selon Me Lévy, il est difficile de savoir si cet épisode a eu une influence sur la décision des jurés de première instance. "Mais il est certain que la manière dont Nicolas Sarkozy a exploité cette histoire a eu un écho très négatif", a-t-il estimé. Le procès est prévu jusqu'au 24 février, il devrait se dérouler à huis clos. de prison.
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