Un stratagème avait été mis au point notamment avec la passivité de deux agents de sécurité qui « fermaient les yeux » sur ces pratiques illicites. Pratiques qui se sont généralisées et simplifiées au point que certains bénéficiaires de ce petit trafic entre amis venaient directement se (faire) servir au dépôt de stockage sans passer par la case magasin et bon de commande officiel.
« J'étais tombé dans un engrenage »
Pour celui qui apparaît comme l'instigateur de ce qui a été qualifié de « vols en réunion », les explications à sa conduite illicite ne manquent pas. « J'étais tombé dans un engrenage, a indiqué au président Alain Birgy celui que l'on appelait « Momo junior », c'était très dur de s'arrêter et comme j'étais assez gourmand avec cet argent, je pouvais faire plein de choses » et d'ajouter : « Il fallait faire les vols à trois, sinon ça ne pouvait pas marcher ». Des vols qui ont eu des rapports divers pour les différents protagonistes. L'un d'entre eux n'en retirant que… 30 €! D'autres beaucoup plus. Pour le représentant du ministère public, Bernard Lambert « le vol en réunion est bien constitué et la circonstance aggravante existe bien, il s'agit là de faits d'une exemplarité dramatique ». Et de réclamer des peines de prison avec sursis et mise à l'épreuve (la plus élevée étant de 10 mois pour « Momo junior ») avec obligation de rembourser la victime. Le jugement a été mis en délibéré, il sera rendu mardi 13 mars.http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/16/1285781-vols-en-serie-au-brico-depot-de-montauban-6-employes-au-banc-des-accuses.html
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