Le parquet d'Amiens se refusait à tout commentaire mercredi soir. Élodie Kulik, 24 ans, avait été violée puis étouffée en janvier 2002. Son corps avait été retrouvé en partie calciné dans un champ à Tertry (Somme). Un préservatif et un mégot avaient été retrouvés près du corps de la victime, permettant le relevé de deux empreintes ADN. Malgré plusieurs milliers d'expertises ADN, les enquêteurs n'avaient à l'époque pas réussi à identifier un suspect.
Un fort accent picard
Fin janvier 2012, le principal suspect, mort dans un accident de voiture quelques mois après le meurtre, a été identifié grâce à une méthode utilisée pour la première fois en France, par recoupement d'ADN. Les enquêteurs ont, par ce biais, pu faire un rapprochement entre son ADN et celui d'un autre homme, le père du suspect, qui se trouvait alors en prison pour une affaire d'agression sexuelle.
Avant d'être tuée, la jeune femme avait eu le temps d'appeler avec son téléphone portable les sapeurs-pompiers, qui avaient distingué derrière la voix de la victime au moins deux voix d'homme avec un fort accent picard.
http://www.lepoint.fr/societe/rebondissement-dans-le-meurtre-d-elodie-kulik-une-femme-en-garde-a-vue-12-12-2012-1562166_23.php
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