Alors qu’un autre témoin affirme avoir entendu des cris de détresse lancés par une femme, l’avocat de Pistorius tente de discréditer ces témoignages...
Charl Johnson en est persuadé, la nuit du meurtre de Reeva Steenkamp, il a entendu des cris d’épouvante poussés par une femme. L’informaticien qui n’a, selon lui, «aucune raison de reconstruire l'histoire et d'incriminer qui que ce soit», fait face aux accusations de l’avocat d’Oscars Pistorius. «Vous avez reconstruit l'histoire pour charger l'accusé!», dénonce Me Barry Roux.
L’objectif est de discréditer ce témoin capital, qui n’a pas vacillé sous le feu des critiques. L'avocat a tenté de faire dire à Charl Johnson que les sons qu'il avait entendus à trois heures du matin, à près de 180 mètres de distance, n'étaient pas des coups de feu, mais le bruit de la batte de cricket que Pistorius a utilisé pour défoncer la porte des toilettes, après avoir abattu sa petite amie qui y était enfermée.
Un autre voisin «réveillé par trois coups de feu»
La défense a tenté de faire passer «les cris aiguës» par des appels lancés par Oscar Pistorius «dont la voie peut-être aiguë». Ce à quoi M. Johnson ne croit pas, lui qui affirme avoir des «sens bien aiguisés» et être certains de faire la différence entre une voix d’homme et une voix de femme et entre des coups de feu et des coups contre une porte.
La Cour a ensuite appelé à la barre un autre voisin, «réveillé par trois coups de feu», suivis par «des cris de femme».
http://www.20minutes.fr/sport/1316314-proces-pistorius-l-avocat-de-pistorius-accuse-un-temoin-cle-d-avoir-reconstruit-l-histoire
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