vendredi 3 octobre 2014

Ardèche : 30 ans de prison pour le meurtre d'une jeune joggeuse

Le meurtrier de le jeune Marie-Jeanne Meyer a été condamné vendredi à une peine de 30 ans de réclusion criminelle, assortie d'une période de sûreté des deux tiers, par la cour d'assises de l'Ardèche. Le corps de la victime avait été retrouvé brûlé en 2011.
Selon les psychiatres qui ont témoigné au procès, il n'avait que "peu de regrets et pas de remords". Le meurtrier de Marie-Jeanne Meyer a été condamné ce vendredi à 30 ans de réclusion. La peine est conforme à ce qu'avait demandé l'avocat général devant les assises de l'Ardèche quelques heures plus tôt.
Le corps de Marie-Jeanne, joggeuse de 17 ans avait été retrouvé carbonisé et mutilé en 2011. Confondu par son ADN, le principal suspect - porté sur l'alcool et connu de la justice pour violence- comparaîssait pour homicide volontaire. La justice avait refusé de requalifier les faits en assassinat, au grand dam de la famille Meyer. Le président de la cour a évoqué "l'existence chaotique" de ce fils unique d'une mère toxicomane, alcoolique et dépressive, ballotté dans son enfance de foyer en foyer.
Un meurtre "qui avait bouleversé la France"
Soulignant le "risque très élevé de récidive" et "les troubles très graves de la personnalité" de cet ancien SDF de 22 ans, l'avocat général Dominique Sénéchal a demandé un "réexamen de la situation en fin de peine" pour prolonger la peine de sûreté. "Nous n'avons pas le droit à l'erreur! Si un jour il s'en prend à une autre  nous serons inexcusables", a déclaré le magistrat à l'issue d'un réquisitoire  implacable.
Rappelant que "ce crime odieux avait bouleversé la France entière", il a  dénoncé le "meurtre sauvage et gratuit d'une jeune fille brillante, discrète et  pleine d'avenir". "Vous n'assumez pas l'horreur de votre geste, vous mentez pour minimiser votre responsabilité et vous évitez la sauvagerie dans vos aveux", a lancé rageur l'avocat général, évoquant "un véritable massacre".
"Je m'en veux terriblement d'avoir causé la mort de Marie-Jeanne". "Pardon", a fini par lâcher l'accusé, avant que la cour ne se retire pour délibérer.
Le 18 juin 2011, Marie-Jeanne, une brillante lycéenne, disparaissait après son jogging habituel sur une colline escarpé de Tournon. Son corps dénudé, en partie calciné et démembré était retrouvé trois jours plus tard, dans une fosse remplie de pierres et recouverte de branchages. L'ADN de l'accusé était retrouvé sur la scène de crime
 

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