Face au tribunal, cette Polonaise assistée d’une traductrice s’est exprimée pour la première fois. Elle a déclaré que la machine était stoppée lorsqu’elle a mis la main pour récupérer des fruits. Elle aurait redémarré à cet instant. Or, dans le dossier, il apparaissait que la machine était en marche lorsque son bras a été happé. Pour le procureur, les auditions des collègues de travail et de tous les témoins de la scène sont primordiales pour savoir ce qui s’est réellement passé et établir les responsabilités. L’employeur a aussitôt accepté de donner le nom et les coordonnées de l’ensemble des salariés. Des témoins qui n’ont pas été entendus dans le cadre de la procédure...
Il faut faire confiance en la justice (Hegel) Revue de la presse judiciaire ici........
mercredi 4 mars 2015
Accident du travail : 3 ans après, l'enquête relancée
La copie est loin d’être parfaite. Au point ou le tribunal a ordonné des investigations supplémentaires pour faire la lumière sur un accident du travail survenu le 16 février 2012 au Thor. Une intérimaire qui effectuait une opération de calibrage de pommes sur une table de triage a eu le bras droit happé par la machine. Transportée par hélicoptère dans un hôpital marseillais, elle a subi une amputation de l’avant-bras.
Face au tribunal, cette Polonaise assistée d’une traductrice s’est exprimée pour la première fois. Elle a déclaré que la machine était stoppée lorsqu’elle a mis la main pour récupérer des fruits. Elle aurait redémarré à cet instant. Or, dans le dossier, il apparaissait que la machine était en marche lorsque son bras a été happé. Pour le procureur, les auditions des collègues de travail et de tous les témoins de la scène sont primordiales pour savoir ce qui s’est réellement passé et établir les responsabilités. L’employeur a aussitôt accepté de donner le nom et les coordonnées de l’ensemble des salariés. Des témoins qui n’ont pas été entendus dans le cadre de la procédure..."On va refaire l’enquête, qui n’a pas été faite", a commenté la présidente. L’affaire a été renvoyée au 24 juin.
http://www.laprovence.com/actu/faits-divers-en-direct/3294274/accident-du-travail-3-ans-apres-lenquete-relancee.html
Face au tribunal, cette Polonaise assistée d’une traductrice s’est exprimée pour la première fois. Elle a déclaré que la machine était stoppée lorsqu’elle a mis la main pour récupérer des fruits. Elle aurait redémarré à cet instant. Or, dans le dossier, il apparaissait que la machine était en marche lorsque son bras a été happé. Pour le procureur, les auditions des collègues de travail et de tous les témoins de la scène sont primordiales pour savoir ce qui s’est réellement passé et établir les responsabilités. L’employeur a aussitôt accepté de donner le nom et les coordonnées de l’ensemble des salariés. Des témoins qui n’ont pas été entendus dans le cadre de la procédure...
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