mardi 5 janvier 2016

«Monsieur ne comprend rien!»

Condamné pour violences conjugales, Jean-Marie Foquet ne devait plus entrer en contact avec son épouse. Mais dans la nuit du 1 er  au 2 janvier, il était chez elle pour réveillonner avec ses enfants. Et puis l’alcool. Les insultes. Les bousculades. Et les menaces de mort répétées. Une des filles, âgée de 16 ans, a fini par appeler la police vers 6 heures du matin, paniquée.
Hier, ce père de famille, déjà condamné six fois, était jugé à Reims dans le cadre d’une comparution immédiate. Niveau remords, il faudra repasser : « Il n’y a pas d’infraction puisqu’elle était consentante. Et je nie les violences. »
Se plaignant de ne pas avoir un logement depuis sa sortie de prison, il justifie sa présence chez celle qu’il ne devait plus croiser : « Et les travaux à faire dans la maison, c’est elle qui va les faire ? » La présidente soupire : « Vous êtes la victime du système alors ? » La substitut, elle, s’agace : « Monsieur ne comprend rien et il est violent avec sa femme devant témoins un soir de fête. » L’avocate de Jean-Marie se raccroche aux branches, racontant un « père aimant » et « un mari qui peut être charmant », tout en reconnaissant « qu’il y a des choses à améliorer ». Reconnu coupable, Jean-Marie Foquet est condamné à quinze mois de prison, dont six avec sursis. Et, à titre anecdotique, interdiction d’entrer en contact avec son épouse.
http://www.lunion.fr/node/631496

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