Il a finalement été intercepté à sa sortie du périphérique aux Minimes par la police. Lors de son interpellation, le jeune homme, particulièrement énervé, n'a rien trouvé de mieux que de menacer de mort les policiers. «Je reconnais avoir conduit sans permis mais le reste non», se défend le prévenu dans le box. Pour lui, s'il a été violent lors de son transport au commissariat, «c'est la faute aux policiers !». «Je ne les ai pas menacés», rajoute-t-il.
L'avocat des policiers s'indigne des accusations. Et le parquet le soutien, rappelant une à une les charges, nombreuses. «Son amie présente dans la voiture a confirmé sa conduite dangereuse et l'absence de toute violence policière», souligne encore la procureur Boudens. Six mois de prison sont requis contre un prévenu déjà condamné à 23 reprises, dont 19 fois entre 2008 et 2010.
«C'est presque maladif !» souligne son avocate Me Clémence Doumenc. Elle ne peut se résoudre à l'étiquette de «délinquant de service» de son client et plaide avec force les efforts de réinsertion de ce jeune homme, «malgré ses failles et carences énormes». Il a été placé en liberté conditionnelle en février et avec 20 mois de prison au-dessus de la tête. Le tribunal a pourtant condamné le prévenu à 6 mois de prison. Il a été incarcéré.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/01/06/2250309-economiser-2-70-e-force-peage-part-six-mois-prison.html
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