Coup de théâtre, vendredi en milieu de matinée, au palais de justice de Montpellier, où le procès Bissonnet a été suspendu pendant une heure. L'avocat général a communiqué au président un dossier d'une dizaine de pages qui tendrait à démontrer que Jean-Michel Bissonnet aurait tenté de suborner un témoin pour lui faire dire que le vicomte Amaury d'Harcourt lui avait proposé d'assassiner Bernadette Bissonnet.
Le document, qui n'a pas été rendu public ni authentifié, a également été communiqué aux autres parties du procès. Il contiendrait notamment un plan du château du vicomte dans l'Yonne. Ce plan destiné au témoin devait lui permettre de se familiariser avec les lieux pour faire croire qu'il s'y était rendu pour y rencontrer Amaury d'Harcourt. Le témoin, dont l'identité n'est pas connue actuellement, devait comparaître la semaine prochaine devant la cour d'assises de Montpellier.
Expertise graphologique
Les débats ont été suspendus un long moment dans la plus grande confusion avant de reprendre vers midi avec une déclaration de l'avocat général faisant état de sa conviction que le document était bien rédigé de la main de Jean-Michel Bissonnet et qu'il souhaitait une expertise graphologique.
Jean-Michel Bissonnet, qui a toujours nié les faits, est accusé d'avoir commandité l'assassinat de son épouse Bernadette en 2007 et comparaît devant la cour d'assises depuis le 27 septembre en compagnie de Meziane Belkacem qui a reconnu le meurtre, disant avoir agi sur ordre de Bissonnet et du vicomte Amaury d'Harcourt qui a déclaré avoir fait disparaître l'arme du crime.
http://www.lepoint.fr/societe/un-nouvel-element-pourrait-attiser-les-soupcons-autour-de-jean-michel-bissonnet-01-10-2010-1243788_23.php
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