Originaire de Cernoy-en-Berry, Jean-Michel Bissonnet est accusé d'avoir commandité le meurtre de sa femme. Nous avons rencontré l'un de ses meilleurs amis, sûr de son innocence .
Depuis lundi, Jean-Michel Bissonnet, originaire de Cernoy-en-Berry, le vicomte Amaury d'Harcourt et Meziane Belkacem comparaissent devant la cour d'assises de l'Hérault, à Montpellier. Jean-Michel Bissonnet est accusé d'avoir commandité en mars 2008 le meurtre de sa femme, Bernadette, à son jardinier, Meziane Belkacem.
Celui-ci a avoué les faits, désignant Jean-Michel Bissonnet et Amaury d'Harcourt comme les organisateurs, le vicomte ayant quant à lui reconnu avoir récupéré l'arme du crime pour s'en débarrasser.
Aujourd'hui s'ouvre le cinquième jour d'un procès interrompu en octobre, après que l'avocat général a dénoncé une tentative de subornation de témoin par Jean-Michel Bissonnet. Ses avocats, maîtres Catala et Darigade, s'étaient alors retirés, laissant leur client seul pour assurer sa défense, aujourd'hui assurée par un ténor du barreau, Me Henri Leclerc.
Incarcéré depuis 3 ans, Jean-Michel Bissonnet clame désespérément son innocence, dénonçant les mensonges de ses deux coaccusés et en particulier ceux de son ami de quarante ans, Amaury d'Harcourt.
« Un homme gentil et sympathique »
Cette innocence, Bruno de Rancourt de Mimérand n'en a jamais douté. Il connaît Jean-Michel Bissonnet depuis près de 50 ans, leurs deux familles résidant à Cernoy-en-Berry, berceau des Bissonnet (lire par ailleurs). Et Bruno de Rancourt ne reconnaît pas son ami, qu'il considère comme un frère, dans ce qu'il lit dans la presse ou voit à la télévision.
« Jean-Michel est un homme gentil et sympathique. Et très intelligent : c'est un investisseur doué, dont la réussite ne doit rien à personne. Il est vraiment parti de rien. Contrairement à ce que l'on peut entendre, Bernadette et lui étaient aussi aisés l'un que l'autre : l'argent ou la peur de perdre une villa en cas de divorce ne peuvent pas être les mobiles de ce crime. Jean-Michel et Bernadette étaient d'ailleurs un couple très uni, mariés depuis plus de 30 ans. Jamais il n'aurait tué sa femme. Il faut chercher le coupable ailleurs. Mais Jean-Michel est un innocent maladroit qui veut assurer sa défense tout seul, car il se rend bien compte qu'il n'y a pas de preuves contre lui. »
Le procès de Jean-Michel Bissonnet devrait durer encore au moins trois semaines. Il s'achèvera peut-être par un non-lieu... ou par une lourde condamnation. Quoi qu'il advienne, le verdict, aussi lourd qu'il soit, ne fera pas vaciller l'intime conviction de ceux qui, à Cernoy et dans le Giennois, connaissent et apprécient Jean-Michel Bissonnet.
http://www.larep.com/une-22549.html
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