EN DIRECT - 17e audience du procès Bissonnet à la cour d'assise de l'Hérault. Ce mercredi, la cour va entendre nombre de témoins cités par la défense. Au programme : plusieurs membres du Rotary et amis de Jean-Michel Bissonnet. Une manière de poursuivre l'audience d'hier. Ce mardi, psychologues et psychiatres avaient tenté de dresser un portrait de Jean-Michel Bissonnet à la barre.
9 h 15 - Reprise de l'audience. Michèle Henry, l'aide ménagère de la famille Bissonnet est invitée à s'exprimer devant la cour. "Le couple Bissonnet était très uni, très proche de leurs enfants. Je les voyais deux à trois fois par semaine."
Cheveux blonds, lunettes à monture écaillée, âgée d'une cinquantaine
d'année, Michèle Henry explique qu'elle se rendait chez les Bissonnet régulièrement. "Pour moi, c'est inconcevable (que M. Bissonnet ait tué son épouse, NDLR)", déclare le témoin au président M. Mocaer. Elle rappelle que le couple avait effectué, quelques semaines auparavant, un voyage en Afrique du Sud. D'après elle, si M. Bissonnet souhaitait assassiner Bernadette, il n'aurait pas attendu d'être à Montpellier pour exécuter son terrible acte.
9 h 35 - Une suspicion sur le jardinier
Me Abratkiewicz, avocat de Jean-Pierre Juan, frère de Bernadette : "Lors de votre audition du 13 mars 2008 auprès des gendarmes, à la question "Avez-vous remarqué quelque chose d'inhabituel ces derniers jours ?", vous n'évoquiez à aucun moment la suspicion que vous aviez du jardinier."
L'aide ménagère : "A ce moment-là, ce n'était pas un élément important d'après moi. Je ne voyais pas l'intérêt."
9 h 40 - Me Chalié, avocate des enfants de la victime : "Au retour de son (M. Bissonnet, NDLR) opération, en février, vous nous confirmez que le couple ne faisait pas chambre à part ?"
Le témoin : "Oui, c'est moi qui faisait les chambres."
Me Chalié : "Ils avaient des marques d'affection l'un pour l'autre ?"
Le témoin : "Oui, je les ai vus. En plus, à son retour de l'hôpital, Bernadette était encore plus au petit soin pour lui."
9 h 45 - M. Bissonnet : "J'en peux plus, j'en peux plus"
Me Balling, avocat du vicomte : "A la question des gendarmes : "Avez-vous vu des armes chez M. Bissonnet ?", vous avez répondu que vous n'en aviez jamais vu."
Mme Henry : "M. Bissonnet est chasseur, mais je n'ai jamais aperçu d'armes à la maison."
Me Balling : "Pourtant, dans la maison des Bissonnet, il y avait une arme décorative."
(...)
Me Balling : "Selon vous, si M. Bissonnet voulait tuer son épouse, il l'aurait poussée dans un ravin en Afrique du Sud ?"
Le témoin : "Oui, un coup de coude."
Rires dans la salle.
Me Balling : "Vous n'avez pas imaginé qu'ils étaient accompagnés d'amis, et que cela aurait été impossible ?"
Jean-Michel Bissonnet s'énerve dans le box : "J'en peux plus, j'en peux plus. M. Le président, ce matin, on n'a pas voulu me donner de médicaments pour me calmer."
Me Leclerc : "M. le président, M. Bissonnet est sous anxiolitique. Il n'en a pas eu depuis 48 heures."
M. Mocaer : "M. l'huissier va appeler SOS médecin qui interviendra lors d'une suspension d'audience."
Me Balling poursuit : "La rue de la Grenouillière (où se situe la demeure des Bissonnet à Castelnau-le-Lez, NDLR) est une impasse ou une rue passante ?"
Le témoin : "C'est une rue relativement calme."
10 h - Me Vérine, avocat de M. Bissonnet : "Concernant le chien, est-ce que vous avez déjà constaté que ce chien, alors qu'il est dans la maison, porte fermée, peut sentir la venue d'une personne au portail, situé à 30 mètres ?"
Le témoin : "Non, il aboyait quand ça sonnait."
10 h 05 - Suspension d'audience.
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