jeudi 26 mai 2011

Jean-Pierre Vialle condamné à quinze ans de réclusion criminelle

La cour d'assises de la Corrèze a reconnu la volonté intentionnelle de Jean-Pierre Vialle de donner la mort à Armando de Sousa. Elle l'a condamné, hier, à 15 ans de prison.
En état de récidive légale, il risquait la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir mortellement blessé de plusieurs coups de couteau Armando de Sousa, en septembre 2009 à Allassac.L'avocat général, Eric Belfayol, avait requis une peine de 20 ans d'emprisonnement. Jean-Pierre Vialle a finalement été condamné, hier, aux assises de la Corrèze, à 15 ans de réclusion criminelle. Les jurés ont suivi l'avocat général en assortissant la peine d'un suivi socio-judiciaire pendant dix ans et d'une injonction de soins, qui, si elle n'est pas respectée pourrait le conduire pour sept ans supplémentaires derrière les barreaux.
" Nous sommes tout près de la légitime défense "
Le verdict est tombé au terme d'une deuxième journée d'audience où parties civiles et défense se sont renvoyées la balle autour de la personnalité de Jean-Pierre Vialle. Les premières voyant dans les expertises psychiatriques le fondement d'une pleine et entière responsabilité des actes commis ; la seconde, les contours d'une altération de la conscience au moment des faits. Me Chastanet, l'avocat de l'accusé, a demandé la requalification de l'homicide volontaire en violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
« Je ne suis pas dans une logique de défense, mais de vérité. Nous sommes tout près de la légitime défense dans la folie d'une bagarre qui l'a complètement dépassée. Il a agi de manière irréfléchie », assurait-il. « Il ne faut pas retenir seulement le geste final mais le contexte d'une dispute où il a été insulté et agressé ».
« Cet homme est dangereux. L'on ne donne pas la mort pour une insulte », clamait Me Eyssartier, avocate des parties civiles. « D'autant plus dangereux qu'il était pleinement conscient de ses actes. Il a tué Armando de Sousa non pas pour se défendre mais simplement parce qu'il était blessé dans son amour-propre » selon Me Broussaud. L'avocat général rappelait : « La sauvagerie de la scène. Porter 15 coups de couteau en deux lieux différents, ce n'est pas pour se défendre. C'est une détermination qui ne laisse aucun doute sur l'intentionnalité de tuer ». Les jurés reconnaissaient l'homicide volontaire. Pour les proches de la victime, en pleurs à l'énoncé du verdict, ce n'était qu'une mince consolation.
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