L'agressé, un sexagénaire, gère deux salons de coiffure. Mais c'est dans son habitation, à Lys, que l'agresseur a opéré en espérant trouver à domicile un coffre et des espèces. Le 17 décembre, pendant qu'un complice fait le guet à l'extérieur (selon une voisine), l'agresseur, engoncé dans une parka et une capuche, surgit dans la maison. Il a amené une arme de poing et trois colliers à serrer pour immobiliser l'agressé. Mais ce dernier explique qu'il est cardiaque et qu'il risque d'en mourir. L'inconnu renonce alors à ligoter le coiffeur qu'il continue à menacer. Me Thierry Vandermeeren, l'avocat de la victime, raconte : « Quand l'agresseur qui comptait les billets a été un peu déconcentré, mon client a eu le bon réflexe de le pousser dans une pièce et de fermer la porte à clé ». L'alerte est donnée, le braqueur réussira à fuir. Reste une unique trace ADN, sur l'un des colliers de serrage, qui va être identifiée neuf mois après par le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) comme celle de Tagzirt. Le prévenu, qui a déjà été souvent condamné, nie formellement. Me Pierre Slomiany proteste : « N'importe qui peut avoir ramassé cet objet ! Mon client habite à proximité et travaille souvent avec ce genre d'ustensile ! ».
Jugement : deux ans dont un avec sursis et mise à l'épreuve
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