La cour de cassation a rejeté ce jeudi après-midila demande de dépaysement du dossier des enquêteurs ripoux de l’île de Mayotte. Dans ce dossier instruit dans cette île de l’Océan Indien, dernier né des départements français, trois enquêteurs du Groupe d’intervention régional (GIR) -deux gendarmes et un policier- sont mis en examen pour offre de stupéfiants et deux pour homicide involontaire.
Ils sont accusés d’avoir sciemment remis en circulation de la drogue par l’intermédiaire de leurs indics. Une drogue qui, selon l’état actuel des investigations du juge d’instruction, serait à l’origine du décès par overdose, en janvier dernier, d’une jeune fille de 18 ans prénommé Roukia.
Le parquet général de Saint-Denis de la Réunion avait réclamé le dépaysement du dossier au nom d’une «bonne administration de la justice» et de la proximité de tous les acteurs du monde judiciaire sur l’île. Une demande rejetée en bloc par les avocats des mis en examen (à l’exception des enquêteurs du GIR) mais aussi de la partie civile. Ce matin dans les colonnes du Parisien, la mère de Roukia nous confiait sa crainte de voir l’affaire quitter Mayotte. «On veut nous cacher la vérité», craignait-elle. La cour de cassation vient de décider que le dossier resterait sur l’île.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/l-affaire-des-ripoux-de-mayotte-ne-sera-pas-depaysee-01-09-2011-1588431.php
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