Un gardien sous cocaïne
Le principal accusé ce jeudi est le veilleur de nuit, visiblement très alcoolisé et ayant pris de la cocaïne au moment des faits. Le temps qu’il pense à appeler les secours, les flammes s’étaient déjà propagées dans tout le bâtiment. L’ex-petite amie du veilleur de nuit est également mise en cause : c’est elle qui aurait accidentellement déclenché le sinistre en jetant des vêtements sur des bougies. La situation a rapidement dégénéré car les occupants des chambres ont paniqué et ouvert toutes les portes et fenêtres, aggravant la propagation du feu. Les gérants de l’hôtel sont aussi sur le banc des accusés car leur fils, le veilleur de nuit, n’avait pas reçu la formation nécessaire pour savoir comment réagir en cas d’incendie.Les victimes regrettent que ni les pouvoirs publics, ni les acteurs sociaux chargés de leurs cas à l’époque, ne soient mis en cause. Pourtant, le bâtiment n’était pas aux normes anti-incendie légales. L’avocat défenseur des gérants de l’hôtel explique quant à lui que ses clients sont « terrifiés à l’idée du procès qu’ils ne comprennent pas ».
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/14/1752628-proces-incendie-hotel-paris-opera-ouvre-jeudi.html
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