Réalisé par Daniel Leconte, le documentaire retrace l'histoire de cette rocambolesque affaire jusqu'au procès qui s’est tenu à Paris du 21 septembre au 23 octobre 2009.
"Les prévenus Jean-Louis Gergorin et Imad Lahoud (condamnés en première instance) s’offrent une session de rattrapage. Des parties civiles et une batterie d’avocats témoignent face caméra sur leurs certitudes, leurs perceptions, leurs impressions. Ils se renvoient la balle et s’opposent souvent, quand ils ne se contredisent pas eux-mêmes", expliquent Lesinrocks.com.En revanche, Dominique de Villepin et le général Rondeau ont eux refusé de témoigner.
Un des principaux intérêts de ce "Grand bal des menteurs" : un témoignage inédit d'Imad Lahoud, condamné à 3 ans de prison dont 18 mois ferme en première instance.
"Au cours d'un entretien, Lahoud est parti tout seul dans une relecture personnelle de l'affaire qui a débouché sur ce témoignage surprenant qu'il n'avait raconté nulle part jusqu'alors", raconte le réalisateur à Libération.
Et Lahoud (qui a souvent changé de version au cours de l’affaire) affirme cette fois que c'est Dominique de Villepin qui donnait les ordres de falsification des listings. "Je l’ai protégé jusqu’au bout, mais à un moment donné on ne peut plus protéger les gens", déclare Imad Lahoud dans le documentaire sans apporter de preuves à ses accusations.
Comment le rival de Nicolas Sarkozy aurait fait passer ses messages à Lahoud ? Via Delphine Piloquet, soeur de Marie-Laure de Villepin et épouse de Dominique, via le beau-frère de DDV ou encore par un diplomate Philippe Faure. Interrogées, ces personnes nient.
Lahoud affirme aussi avoir réécrit, à la demande de l'ancien Premier ministre deux chapitres de son livre “Le coupable idéal”, pour y ajouter des rencontres avec ... Lire la suite sur LePost.fr
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