mardi 27 février 2018

Meurtre d'Alexia Daval: son mari auditionné jeudi par le juge

Jonathann Daval, qui a reconnu fin janvier avoir étranglé son épouse, sera entendu par le juge d'instruction en charge de l'enquête jeudi matin à Besançon pour la première fois depuis ses aveux, a indiqué une source proche du dossier. Son audition par le juge d'instruction bisontin Rodolphe Uguen-Laithier est prévue jeudi à 10H00 au tribunal de grande instance de Besançon, a précisé la même source.
L'informaticien de 34 ans pourrait notamment être interrogé sur les détails de la nuit du meurtre et sur le fait que les gendarmes ont retrouvé le corps d'Alexia Daval partiellement brûlé, alors qu'il conteste toujours l'avoir incendié. Lors de sa garde à vue, le 30 janvier, Jonathann Daval avait reconnu avoir tué sa femme lors d'une dispute conjugale, dans la nuit du 27 au 28 octobre au domicile du couple à Gray-la-Ville (Haute-Saône). Il avait dit devant les gendarmes qu'ils en étaient venus aux mains et qu'il avait étranglé Alexia en tentant de la "maîtriser".
Ses avocats, Me Ornella Spatafora et Me Randall Schwerdorffer, avaient affirmé que leur client "ne voulait pas" tuer l'employée de banque de 29 ans. Le couple connaissait de "fortes tensions" en raison de leurs difficultés à avoir un enfant. Selon les conseils, le mari "se sentait rabaissé, écrasé. A un moment, il y a eu des mots de trop, une crise de trop, qu'il n'a pas su gérer".
Pendant trois mois Jonathan Daval s'était présenté comme un mari éploré, soutenu par les parents de la victime. Il avait participé à plusieurs hommages rendus à Alexia, dont une marche blanche ayant rassemblé entre 8000 et 10.000 personnes dans les rues de Gray. L'homme n'a finalement avoué le crime qu'à la fin de sa garde à vue, acculé par les éléments scientifiques rassemblés par les gendarmes de la section de recherches de Besançon : un traceur sur son véhicule professionnel attestant que l'automobile avait roulé la nuit du meurtre, des traces de pneus correspondant à la voiture et un drap du couple retrouvé près du corps.

Affaire Maëlys: des fausses cagnottes en ligne

La tante de la petite Maëlys a lancé un message d'alerte sur les réseaux sociaux rapporte France 3 Bourgogne Franche-Comté . Des cagnottes en ligne tentent de profiter de l'émotion suscitée par l'affaire, récolter de l'argent pour Jennifer et Joachim, les parents de l'enfant disparue et retrouvée morte le 14 février, auprès de particuliers.

Sur ces fausses cagnottes, la photo de la petite fille est utilisée. D'autres comportent de nombreuses fautes d'orthographes. L'avocat des parents de Maëlys de Araujo, Maître Rajon a fait savoir à l'Est Républicain qu'il n'exclurait pas de déposer plainte contre les auteurs de ces cagnottes parallèles.
En septembre déjà, une personne s'était fait passer pour la mère de la fillette en demandant aux internautes de l'argent pour la soutenir dans cette épreuve. Nordahl Lelandais a reconnu le 14 février être impliqué dans la mort de la petite fille de huit ans, assurant cependant que le décès est "accidentel". La petite fille avait disparu dans la nuit du 26 au 27 août dernier.


lundi 26 février 2018

Affaire Grégory : le procureur reçoit une nouvelle lettre de menaces de mort

Le procureur général de Dijon (Côte-d'Or) a demandé l'ouverture d'une enquête préliminaire, après avoir reçu une nouvelle lettre de menaces de mort en janvier, indique ce lundi le journal L'Express.
"Bâtard, enculé. Pour le petit [Grégory], tu ne sauras jamais la vérité. Y'a un sac qui t'attend", est-il écrit sur la lettre reçue par Jean-Jacques Bosc, chargé de représenter l'accusation dans l'affaire Grégory, par un "corbeau" anonyme.
Elle a été adressée à son nom au palais de justice de Dijon, dans une enveloppe tamponnée par la Poste. 
En août, le magistrat avait déjà reçu une lettre, deux mois après la relance de l'enquête, rappelle l'hebdomadaire.
A la Une https://www.dna.fr/


vendredi 23 février 2018

Violaines : le destin maudit de Jacky Kulik, assoiffé de justice

Dans sa maison de Violaines, à une trentaine de minutes de Lille, Jacky Kulik, 68 ans, a coché sur son calendrier la date du 6 mars. La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Amiens se prononcera sur le renvoi du principal suspect de l'assassinat d'Elodie Kulik, dans ce qui constitue l'une des plus longues et médiatiques affaires criminelles françaises du XXIe siècle.

"C'est mon combat, je continuerai à me battre quoi qu'il arrive", promet ce "vrai ch'ti", passionné de jardinage et de football, à la poignée de main chaleureuse. "Il a un courage fou, plein de personnes se seraient effondrées dans sa situation", appuie Georges Charrières, journaliste au Courrier picard, qui suit l'affaire depuis le début.


Destin tragique

A l'âge de 13 ans, Jacky Kulik doit affronter un premier drame : son père, mineur d'origine polonaise, atteint de silicose, meurt d'un accident de mobylette le jour de ses 41 ans. Sa mère doit élever seule ses cinq enfants. En 1976, devenu postier, Jacky Kulik dérape en voiture sur une plaque de verglas. Après 21 jours en réanimation, son épouse lui annonce la mort de son fils et sa fille de cinq et six ans dans l'accident. Les séquelles l'obligent à partir chaque année en cure en pays catalan.

Après ce dramatique accident, "on recrée la même chose, avec la naissance d'une fille et d'un garçon, treize mois d'écart aussi. On avait une vie de famille magnifique et un avenir superbe s'ouvrait à eux...", dit-il, ému aux larmes, dans son salon à la décoration méridionale.

Sa fille Elodie, ravissante jeune femme qui dirigeait une agence bancaire à Péronne, disparaît le 10 janvier 2002. Elle téléphone aux pompiers, pleine d'effroi, dans un message de 26 secondes où l'on entend les voix de deux hommes. Deux jours plus tard, elle est retrouvée morte dans un terrain vague à Tertry (Somme), violée et étranglée. "Ca a été pour lui la disparition d'une fille brillante et la destruction de la famille qu'il avait réussi à reconstruire", explique son avocat historique Me Didier Robiquet.


'Je ne veux pas me venger'

Mis en invalidité par la Poste à 52 ans, il se lance à corps perdu dans sa propre enquête, interrogeant des témoins et tentant d'exploiter la moindre piste, au point de se voir accuser de polluer le travail de gendarmes... Sa femme, elle, ne supporte pas la mort de son 3e enfant et meurt en 2011 après neuf ans de coma, suite à une tentative de suicide. "Elle n'a pas su pour les coupables, j'avais espéré qu'en lui disant les noms ça fasse un choc et qu'elle se réveille", se souvient M. Kulik.

Car l'enquête, après avoir longtemps piétiné malgré des moyens colossaux, connaît un premier dénouement : en 2012, grâce à la technique de l'ADN par parentèle, la juge d'instruction annonce à Jacky Kulik le nom du violeur. Il s'agit de Grégory Wiart... décédé dans un accident de voiture en 2003. "Un suicide", selon lui. L'autre voix serait celle de Willy Bardon, aujourd'hui en liberté conditionnelle, renvoyé en 2017 devant la cour d'assises de la Somme pour enlèvement suivi de mort, mais qui a fait appel de cette décision.

Jacky Kulik, devenu grand-père après la naissance de la fille de son fils gendarme, continue chaque dimanche de se rendre sur la tombe d'Elodie au cimetière de Lens. "Je ne veux pas me venger, je veux punir", assure cet homme hostile à la peine de mort, qui fréquente assidûment les assises pour se "préparer".

"Il est le père que tout le monde rêverait d'avoir, d'une extrême gentillesse", dit Isabelle Boquel, une amie. Avant d'ajouter : "Je ne souhaite à personne la vie qu'il a".


Hauts-de-Francehttps://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/

jeudi 22 février 2018

Affaire Maëlys: Nordahl Lelandais de nouveau entendu

Dernière minute : l'audition n'a duré que 10 minutes ... on ne sait pas pourquoi !

Nordahl Lelandais, qui a avoué il y a huit jours avoir tué "accidentellement" la petite Maëlys fin août en Isère, était de nouveau entendu ce matin par les juges d'instruction grenoblois. L'ancien maître-chien de l'armée de terre, âgé de 35 ans, a été extrait de l'unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de la prison de Lyon-Corbas, sise au sein de l'hôpital psychiatrique du Vinatier, près de Lyon, où il est hospitalisé depuis vendredi soir.

Il est arrivé vers 9h30 au palais de justice de Grenoble, sous escorte de l'administration pénitentiaire, tandis que son avocat Me Alain Jakubowicz est arrivé juste avant 10 heures, heure prévue du début de l'audition. Cette audition est très attendue pour comprendre ce qui est arrivé à Maëlys De Araujo durant la nuit du 26 au 27 août à Pont-de-Beauvoisin (Isère), où elle participait à une fête de mariage avec sa famille avant de disparaître.
Nordahl Lelandais est mis en examen depuis novembre pour l'enlèvement et le meurtre de la fillette de 8 ans, des faits qu'il avait constamment niés depuis son arrestation début septembre avant de passer aux aveux la semaine dernière et de mener les enquêteurs à l'endroit où il avait abandonné le corps - les restes de l'enfant y ont été retrouvés. Un rebondissement intervenu après la découverte d'une goutte de sang de Maëlys dans le coffre de sa voiture, qu'il avait minutieusement récurée le lendemain du mariage.
"Il dira ce qu'il estime devoir dire", a déclaré mardi sur RMC/BFMTV Me Jakubowicz. Si c'est un "accident" comme il le dit maintenant, "il aura à l'expliquer, à l'étayer" devant les juges, a poursuivi l'avocat, qui entend rester "aux côtés de l'homme dont on attend qu'il dise la vérité". Le suspect est également mis en cause pour l'assassinat d'un militaire en avril 2017 près de Chambéry.
  1. Flash Actu http://www.lefigaro.fr/flash-actu/

mardi 20 février 2018

Maëlys: audition jeudi de Lelandais

La prochaine audition de Nordahl Lelandais, qui a avoué la semaine dernière avoir tué "accidentellement" la petite Maëlys après cinq mois et demi de dénégations, devrait se tenir jeudi comme prévu sauf contre-indication médicale, a-t-on appris aujourd'hui de sources concordantes.
L'ancien maître chien de 35 ans est hospitalisé depuis vendredi soir dans une unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de la prison de Lyon-Corbas, sise au sein de l'hôpital psychiatrique du Vinatier, près de Lyon. "Suite à ses aveux, un changement de comportement a été constaté" qui a donné lieu à une surveillance particulière de Nordahl Lelandais "pour éviter tout passage à l'acte", a indiqué l'Administration pénitentiaire (AP). Le détenu a demandé à voir un médecin et ce dernier a décidé de le tranférer en UHSA. "Son maintien, comme sa sortie, dépendent d'une décision médicale", a souligné l'AP, rappelant l'existence du secret médical autour de tout malade, fut-il détenu.
Cette unité aménagée "reste un établissement pénitentiaire, il peut y être entendu (par les juges d'instruction, ndlr), y avoir des parloirs, etc.", a-t-on ajouté de même source. A priori, si "aucune contre-indication médicale" ne vient reporter cette audition, Lelandais, mis en examen pour l'enlèvement et le meurtre de la fillette, devrait être extrait de l'UHSA, ou de la prison de Saint-Quentin Fallavier, s'il y est revenu entretemps, pour être entendu à Grenoble, selon une source proche du dossier. Cette audition est très attendue pour comprendre ce qui est arrivé à Maëlys De Araujo cette nuit du 26 au 27 août à Pont-de-Beauvoisin (Isère) où elle participait à une fête de mariage avec sa famille, avant de disparaître.
"On a le 'où' et le 'quand', il nous manque le 'comment' et le 'pourquoi'" de la mort de la fillette de 8 ans, dont le squelette et quelques effets (la robe et une sandale) ont été retrouvés à l'endroit où Nordahl Lelandais a conduit les enquêteurs mercredi, a relevé une source proche de l'enquête. Ce rebondissement inattendu, alors qu'il niait depuis sa première mise en examen début septembre toute implication, est lié à la découverte d'une goutte de sang de Maëlys dans le coffre de sa voiture qu'il avait minutieusement récurée le lendemain du mariage. "Il dira ce qu'il estime devoir dire", a déclaré aujourd'hui sur RMC/BFMTV son avocat Me Alain Jakubowicz. Si c'est un "accident" comme il le dit maintenant, "il aura à l'expliquer, à l'étayer" devant les juges, a poursuivi l'avocat, qui entend rester "aux côtés de l'homme dont on attend qu'il dise la vérité".
Nordahl Lelandais est aussi mis en examen à Chambéry pour l'assassinat du caporal Arthur Noyer, 23 ans, disparu en http://www.lefigaro.fr/flash-actu/avril 2017.
  1. Flash Actuhttp://www.lefigaro.fr/flash-actu/

dimanche 18 février 2018

Octogénaire jetée au canal : le procès commence mardi

C’est un cambriolage qui a très mal tourné qu’auront à juger pendant trois jours les jurés de la Cour d’assises de la Meuse qui se réunira sous la présidence de Catherine Hologne. Dans le box des accusés, prendront place deux cousins, Romuald Delaby, 30 ans et Anthony Champion, qui le jour de l’ouverture de son procès « fêtera » son 30e anniversaire.
Les deux hommes, présumés innocents à cette heure, sont poursuivis pour tentative de meurtre ayant pour objet de favoriser la fuite ou d'assurer l'impunité de son auteur. leur victime, une dame âgée de 89 ans au moment des faits,  quand ils avaient cambriolé sa maison. C’était le 10 octobre 2013.
Ce matin-là, vers 9 h, les pompiers et les policiers de Bar-le-Duc sont appelés pour une voiture presque totalement immergée dans le canal de la Marne au Rhin. Si personne ne se trouve à l’intérieur, c’est grâce au sang froid d’une joggeuse qui, sur le chemin de halage longeant le canal, a aperçu la voiture et surtout une main à l’intérieur de l’habitacle qui tapait à une vitre. La jeune femme aura la présence d’esprit d’aller prévenir deux ouvriers qui travaillent dans une entreprise à proximité. Avec des outils, ils réussissent à briser une vitre de la voiture, à libérer l’octogénaire et à la sortir de l’eau.
Prise en charge par les pompiers, celle qui dans quelques semaines aura 94 ans racontait les terribles heures qu’elle venait de passer chez elle avant d’échapper à une morte certaine. L’arrivée dans sa chambre au petit matin de deux hommes cagoulés, la fouille en règle de sa maison pendant qu’elle est bâillonnée, ligotée. Son transport jusque dans le coffre de sa voiture.
Elle expliquait encore que les deux hommes avaient démarré, elle dans le coffre, qu’il avait déposé leur butin et s’étaient retrouvés sur un chemin de halage près d’une écluse. Là, ils étaient descendus de la voiture et l’avaient poussée dans l’eau, la pauvre femme toujours dans le coffre. Elle avait réussi à soulever la plage arrière et à taper à une vitre au moment du passage de la joggeuse. Ses deux agresseurs avaient déjà pris la fuite.

Longue enquête

Ils seront interpellés en avril 2016 , grâce à la persévérance d’enquêteurs qui ont fait le rapprochement entre les faits et 15 procédures de vols par effraction commis par Romuald Delaby à Bar-le-Duc et dans les environs. Ce dernier finissait par reconnaître les faits et par mettre en cause son cousin, Anthony Champion. Quelques heures avant leur funeste épopée, les deux garçons avaient fêté la fin du placement sous bracelet électronique de Romuald Delaby et prenaient la décision de commettre de nouveaux cambriolages…
Lors de leur procès, les deux compères tenteront certainement de minimiser leurs rôles respectifs. Les avocats de la défense Me Marjorie Taillon pour Romuald Delaby et Me Xavier Lignot pour Anthony Champion auront certainement à cœur de montrer que leurs clients n’avaient pas l’intention de donner la mort à la vieille dame. Ce qui, à l’inverse, est une totale certitude pour Me Claude Bourgaux, conseil de la victime persuadé que, pensant avoir été reconnus par l’octogénaire, les voleurs avaient décidé de l’emmener non pas pour l’abandonner dans un bois, mais bien pour qu’elle trouve la mort.
Les jurés ont trois jours pour se faire une intime conviction.


Des anonymes rendent hommage à la petite Maëlys à Chambéry

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Quelques anonymes se sont recueillis samedi à Chambéry en mémoire de Maëlys. Le rassemblement n'avait pourtant pas reçu le soutien des parents de la petite fille assassinée.


"On sait que les parents de Maëlys n'étaient pas d'accord avec notre projet de rassemblement ce samedi après-midi, mais cette histoire nous touche et on a tenu à se recueillir, faire notre devoir citoyen". C'est ainsi que Sabrina, qui se présente comme l'organisatrice "par intérim" de ce rendez-vous, a justifié la tenue de l'hommage à la jeune fille. 
Cet événement, "qui participe d'une bonne intention et témoigne d'un geste de solidarité envers les proches de Maëlys, n'est pas une initiative de mes clients ou de leur famille", avait précisé plus tôt Me Fabien Rajon, l'avocat des parents de la petite victime. Devant l'absence de soutien de la famille, l'organisatrice initiale "a décidé de faire machine arrière et d'annuler le rendez-vous", avait indiqué de son côté le maire de Chambéry Michel Dantin (LR).  

Bougies et fleurs

Sous une pluie battante, les quelques personnes présentes ont déposé des bougies, des fleurs et un portrait de Maëlys devant la Fontaine des éléphants, l'un des lieux emblématiques de Chambéry.  
Après six mois de silence, Nordahl Lelandais a avoué mercredi avoir tué "par accident" l'enfant de 8 ans, dont la quasi-totalité des restes et certains de ses effets ont été mis au jour dans un secteur escarpé de Savoie à la lisère du département de l'Isère.  
L'ex-militaire de 34 ans - par ailleurs mis en examen pour l'assassinat du caporal Arthur Noyer, disparu en avril à Chambéry - avait révélé aux enquêteurs le lieu où il avait abandonné la dépouille de Maëlys. 
Étroitement surveillé depuis dans sa cellule du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour éviter toute tentative de suicide, il a été hospitalisé "par précaution" et à sa demande, vendredi soir à l'hôpital psychiatrique du Vinatier près de Lyon.