Plaisanterie de mauvais goût, un message diffusé sur internet a annoncé samedi qu'une "fusillade avec des blessés graves" se déroulait dans les rues de Bourg-lès-Valence (Drôme). Une nouvelle 100% erronée mais qui a suscité l'inquiétude dans le contexte actuel.
Les allégations remplies de fautes d'orthographe de fusillade, d'intervention policière ou encore de détentions provisoires s'achevaient sur la mention: "l'insécurité des petites villes...". Le canular a vite pris un tour dramatique: la "blague" a été retirée du site initial, le parquet de Valence saisi et une enquête a été ouverte pour identifier le plaisantin à l'origine de ce post, a indiqué la police.
Sur le site, dédié à la création de blagues "pour piéger ses amis", il est pourtant mentionné que "les auteurs de posts faisant l'apologie d'actes de terrorisme ou portant atteinte à l'ordre public, s'exposent à des poursuites".
Ce n'est pas la première fois qu'une psychose sur un possible attentat naisse à cause d'une méprise. Voici une semaine, à Condrieu (Rhône), un homme jouant les jihadistes pour le tournage d'une websérie humoristique avait déclenché l'intervention massive des forces de l'ordre. Le faux terroriste a été arrêté et placé dix heures en garde à vue. Le parquet de Lyon a ouvert une enquête.
A Gruissan également, voici une semaine, un adolescent de 14 ans a déclenché une panique immédiate sur les réseaux sociaux, puis un important dispositif policier, avant que l'on se rende compte qu'il jouait simplement avec une arme factice de type Airsoft.
http://www.lindependant.fr/2016/07/30/une-fusillade-et-des-blesses-graves-une-blague-de-mauvais-gout-finit-au-tribunal,2236698.php
Il faut faire confiance en la justice (Hegel) Revue de la presse judiciaire ici........
dimanche 31 juillet 2016
samedi 30 juillet 2016
Montpellier : jugés pour vol et appel à l’émeute, quatre mois ferme
I ls tentent de voler du jus de fruit dans une épicerie de Gambetta. L'interpellation prend un tour musclé.
Il est 12 h 40, le 26 juillet, lorsque la police est alertée d'un vol dans un commerce alimentaire du cours Gambetta. Un jeune homme de 20 ans vient d'être arrêté à la sortie du magasin avec deux bouteilles de jus de fruit. Il prétend avoir juste voulu récupérer un ticket restaurant auprès de sa femme, à l'extérieur, pour régler les boissons. Mais le vigile se méfie et le ton monte.
Bilan : la femme le griffe et déchire son tee-shirt pendant que son comparse tente de le frapper. À l'arrivée des agents, le jeune homme cherche à s'enfuir... sans pour autant aller bien loin. Pendant ce temps, sa compagne résiste à son interpellation et tente de mordre le poignet gauche du capitaine de police.
Devant le tribunal, le couple fait profil bas. Une attitude pointée par le procureur de la République : "Les prévenus paraissent bien repentants, la larme à l'œil. Ces comportements se banalisent. Il n'y a plus de respect envers les policiers", dénonce Yves Micolet. En s'adressant au tribunal, il ajoute : "Je vous demande de vous montrer extrêmement sévères." Un an de prison ferme est requis avec un maintien en détention pour les deux mis en cause.
Le tribunal a retenu quatre mois ferme pour les deux prévenus, avec mandat de dépôt. Ils devront verser chacun 500 € ainsi que 200 € de dommages et intérêts aux deux parties civiles. C'est en poussant un cri perçant que la condamnée a rejoint les geôles.
http://www.midilibre.fr/2016/07/29/un-couple-juge-pour-vol-et-appel-a-l-emeute,1372974.php
Bilan : la femme le griffe et déchire son tee-shirt pendant que son comparse tente de le frapper. À l'arrivée des agents, le jeune homme cherche à s'enfuir... sans pour autant aller bien loin. Pendant ce temps, sa compagne résiste à son interpellation et tente de mordre le poignet gauche du capitaine de police.
"Il n'y a plus de respect envers les policiers"Une violence qu'elle explique, à la barre, les yeux rivés au sol : "J'ai essayé de le mordre parce que j'avais peur pour mon bébé, il était avec une amie..." L'intervention s'est corsée lorsque la jeune mère s'est mise à crier en arabe. Un attroupement de soixante personnes s'est formé, ce qui a été décrit par les fonctionnaires comme un appel à l'émeute. Pour se frayer un chemin en dehors du groupe, ils ont dû se munir d'un TaserTM.
Devant le tribunal, le couple fait profil bas. Une attitude pointée par le procureur de la République : "Les prévenus paraissent bien repentants, la larme à l'œil. Ces comportements se banalisent. Il n'y a plus de respect envers les policiers", dénonce Yves Micolet. En s'adressant au tribunal, il ajoute : "Je vous demande de vous montrer extrêmement sévères." Un an de prison ferme est requis avec un maintien en détention pour les deux mis en cause.
"Il faut arrêter de préconiser des peines de prison lourdes alors que les casiers judiciaires sont vierges"Me Mousset, conseil du garçon, souligne les faiblesses du dossier : "Les outrages envers les agents n'ont pas de témoins et nous n'avons pas de certificats médicaux pour les policiers." Et de poursuivre : "Il faut arrêter de préconiser des peines de prison lourdes alors que les casiers judiciaires sont vierges." Et alors que Me Bourret-Mendel, avocate de la prévenue, se lève pour commencer sa plaidoirie, sa cliente fond en larmes. "Personne n'a pu attester de ce qui a été crié par ma cliente en langue arabe, lors de l'interpellation. On ne peut pas savoir si elle a appelé à l'émeute", a-t-elle plaidé.
Le tribunal a retenu quatre mois ferme pour les deux prévenus, avec mandat de dépôt. Ils devront verser chacun 500 € ainsi que 200 € de dommages et intérêts aux deux parties civiles. C'est en poussant un cri perçant que la condamnée a rejoint les geôles.
http://www.midilibre.fr/2016/07/29/un-couple-juge-pour-vol-et-appel-a-l-emeute,1372974.php
vendredi 29 juillet 2016
Le procès du crash de l'avion de Christophe de Margerie, ex-PDG de Total, a débuté
Le procès a lieu à Moscou. Les deux accusés principaux ont plaidé coupable, notamment le conducteur du chasse-neige heurté par l'avion au décollage
Deux responsables présumés du crash en 2014 de l'avion de l'ancien PDG du groupe français Total, Christophe de Margerie, notamment le conducteur d'un chasse-neige, ont plaidé coupable jeudi au début de leur procès à Moscou.
Dans la nuit du 20 au 21 octobre 2014, le Falcon de Christophe de Margerie est entré en collision au décollage avec un chasse-neige à l'aéroport Vnoukovo de Moscou avant de s'écraser, tuant sur le coup l'homme d'affaires âgé de 63 ans, mais aussi deux pilotes et une hôtesse de l'air.
Le procès devrait durer "deux-trois mois au minimum" à raison de deux séances par semaine, ont indiqué aux journalistes les avocats des accusés.
Après la lecture de l'acte d'accusation, le conducteur du chasse-neige a pris la parole pour plaider coupable, ainsi que l'ingénieur en chef. Celui-ci "reconnaît ne pas avoir vérifié le travail de ses employés", a déclaré à la presse son avocat, Léonid Kourakine.
Ils ont entre autres établi que les pilotes de l'avion avaient bien vu le chasse-neige sur la piste avant qu'il ne disparaisse de leur champ de vision. Ayant poursuivi la procédure de décollage, les pilotes n'ont aperçu de nouveau le chasse-neige, revenu sur la piste pour une raison encore inconnue des enquêteurs, que trois secondes avant l'impact.
Le crash de son avion a eu lieu alors que l'ex-PDG de Total quittait Moscou après avoir participé à une réunion gouvernementale consacrée aux investissements.
http://www.sudouest.fr/2016/07/29/le-proces-du-crash-de-l-avion-de-christophe-de-margerie-ex-pdf-de-total-a-debute-2451304-4344.php
Dans la nuit du 20 au 21 octobre 2014, le Falcon de Christophe de Margerie est entré en collision au décollage avec un chasse-neige à l'aéroport Vnoukovo de Moscou avant de s'écraser, tuant sur le coup l'homme d'affaires âgé de 63 ans, mais aussi deux pilotes et une hôtesse de l'air.
Le procès devrait durer "deux-trois mois au minimum" à raison de deux séances par semaine, ont indiqué aux journalistes les avocats des accusés.
"Violation des scènes de sécurité"
Cinq employés de l'aéroport sont jugés pour "violation des règles de sécurité" ayant entraîné la mort : le conducteur du chasse-neige Vladimir Martynenko, l'ingénieur en chef Vladimir Ledenev, le responsable du contrôle des vols Roman Dounaïev, les contrôleurs aériens Alexandre Krouglov et Nadejda Arkhipova.Après la lecture de l'acte d'accusation, le conducteur du chasse-neige a pris la parole pour plaider coupable, ainsi que l'ingénieur en chef. Celui-ci "reconnaît ne pas avoir vérifié le travail de ses employés", a déclaré à la presse son avocat, Léonid Kourakine.
Les boîtes noires ont parlé
Principal accusé du procès, Vladimir Martynenko, 60 ans, avait 0,6 gramme d'alcool par litre de sang au moment de l'accident, selon le Comité d'enquête russe. A partir des enregistrements audios issus d'une des boîtes noires de l'avion et des vidéos des caméras de surveillance de l'aéroport, les enquêteurs ont pu dérouler le film de l'accident.Ils ont entre autres établi que les pilotes de l'avion avaient bien vu le chasse-neige sur la piste avant qu'il ne disparaisse de leur champ de vision. Ayant poursuivi la procédure de décollage, les pilotes n'ont aperçu de nouveau le chasse-neige, revenu sur la piste pour une raison encore inconnue des enquêteurs, que trois secondes avant l'impact.
Le crash de son avion a eu lieu alors que l'ex-PDG de Total quittait Moscou après avoir participé à une réunion gouvernementale consacrée aux investissements.
http://www.sudouest.fr/2016/07/29/le-proces-du-crash-de-l-avion-de-christophe-de-margerie-ex-pdf-de-total-a-debute-2451304-4344.php
Piquée par un essaim d'abeilles, une famille de touristes porte plainte
Une famille de touristes belges, attaquée par des abeilles dans le Vercors, a décidé de porte plainte contre la propriétaire de la ruche.
Le père de famille a été piqué 95 fois, sa femme et ses enfants une quinzaine de fois. Tous ont dû être hospitalisés. L’essaim entier s’en est pris à eux. Pour se débarrasser des abeilles ils ont dû sauter dans la piscine.
Mardi, une famille belge a été attaquée par plusieurs abeilles à Bouvante, dans la Drôme, dont la ruche était installée dans le jardin de la maison en face de leur location de vacances, raconte France Bleu Drôme Ardèche.
Jeudi, ils ont donc décidé de porter plainte contre la propriétaire de la ruche pour mise en danger. Le père de famille estime que celle-ci devrait être écartée des habitations.
jeudi 28 juillet 2016
Le Conseil d'État rejette la demande de suspension de la vidéosurveillance de Salah Abdeslam
Le Conseil d'État a annoncé aujourd'hui avoir rejeté la demande de suspension de la vidéosurveillance de Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos djihadistes du 13 novembre, estimant qu'elle ne portait pas une "atteinte excessive" à sa vie privée.
"Ni la loi autorisant cette vidéosurveillance, ni son application au requérant (Abdeslam, NDLR) ne (portent) une atteinte excessive à la vie privée de l'intéressé", estime dans un communiqué la plus haute juridiction administrative. Les juges des référés ont notamment "relevé que cette mesure se justifiait par le contexte d'attentats terroristes en France et la présomption que le requérant bénéficie du soutien d'une organisation terroriste internationale".
Le détenu le plus surveillé de France avait saisi la plus haute juridiction administrative pour obtenir la suspension de sa mise sous vidéosurveillance en invoquant une atteinte grave et manifestement illégale à sa vie privée. Débouté de sa demande en première instance par le tribunal administratif de Versailles, il a fait appel en utilisant une procédure d'urgence et trois juges ont été mobilisés jeudi pour examiner sa requête.
Salah Abdeslam, 26 ans, est détenu à l'isolement à Fleury-Mérogis (Essonne), la plus grande prison d'Europe, dans une cellule spécialement aménagée, sous la surveillance ininterrompue de caméras, deux dans sa cellule, d'autres dans sa salle de sport et pour ses promenades. "On est arrivé à un point de rupture. On ne peut pas vivre à 100% sous la surveillance de Big Brother", avait expliqué l'avocate d'Abdeslam au Conseil d'Etat, Claire Waquet, qui soupçonnait le ministère de vouloir renouveler le dispositif "tous les trois mois pendant quatre ans, jusqu'à la tenue de son procès".
"Je suis témoin pour l'avoir visité dix fois que Salah Abdeslam ne supporte plus cette vidéosurveillance", avait expliqué son autre avocat, Franck Berton. "Je veux qu'il parle et je pense qu'il parlera mais pour l'instant, il a fait voeu de silence", constate-t-il en liant son attitude à "cette vidéosurveillance dont il ne veut plus".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
"Ni la loi autorisant cette vidéosurveillance, ni son application au requérant (Abdeslam, NDLR) ne (portent) une atteinte excessive à la vie privée de l'intéressé", estime dans un communiqué la plus haute juridiction administrative. Les juges des référés ont notamment "relevé que cette mesure se justifiait par le contexte d'attentats terroristes en France et la présomption que le requérant bénéficie du soutien d'une organisation terroriste internationale".
Le détenu le plus surveillé de France avait saisi la plus haute juridiction administrative pour obtenir la suspension de sa mise sous vidéosurveillance en invoquant une atteinte grave et manifestement illégale à sa vie privée. Débouté de sa demande en première instance par le tribunal administratif de Versailles, il a fait appel en utilisant une procédure d'urgence et trois juges ont été mobilisés jeudi pour examiner sa requête.
Salah Abdeslam, 26 ans, est détenu à l'isolement à Fleury-Mérogis (Essonne), la plus grande prison d'Europe, dans une cellule spécialement aménagée, sous la surveillance ininterrompue de caméras, deux dans sa cellule, d'autres dans sa salle de sport et pour ses promenades. "On est arrivé à un point de rupture. On ne peut pas vivre à 100% sous la surveillance de Big Brother", avait expliqué l'avocate d'Abdeslam au Conseil d'Etat, Claire Waquet, qui soupçonnait le ministère de vouloir renouveler le dispositif "tous les trois mois pendant quatre ans, jusqu'à la tenue de son procès".
"Je suis témoin pour l'avoir visité dix fois que Salah Abdeslam ne supporte plus cette vidéosurveillance", avait expliqué son autre avocat, Franck Berton. "Je veux qu'il parle et je pense qu'il parlera mais pour l'instant, il a fait voeu de silence", constate-t-il en liant son attitude à "cette vidéosurveillance dont il ne veut plus".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
Mort de Christophe de Margerie: Le procès s'ouvre à Moscou
- Ce jeudi, s’ouvrent à Moscou les débats dans le procès des quatre responsables présumés du crash de l’avion de l’ancien PDG de Total. Christophe de Margerie, ainsi que les trois membres d’équipage présent à bord du Falcon 50, sont morts le 20 octobre 2014 dans la collision de l’appareil avec une déneigeuse, sur une piste de décollage de l’aéroport Vnoukovo de Moscou.
Quatre personnes attendues à la barre
Dans ce procès, le conducteur du chasse-neige, le contrôleur aérien, le responsable du contrôle des vols et un ingénieur en chef vont être jugés. Le conducteur du chasse-neige, qui avait 0,6 gramme d’alcool par litre de sang au moment du drame.Un cinquième homme, en stage avec les aiguilleurs du ciel au moment des faits, avait été mis en cause dans un premier temps avant que les charges soient finalement abandonnées, rappelle France Info.
http://www.20minutes.fr/dossier/proces
mercredi 27 juillet 2016
Attentat de Nice: Le faux «ex-avocat» de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel a tenté de se suicider
Me Corentin Delobel, qui s’est présenté aux médias comme l’ancien avocat de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel alors qu'il n'a jamais défendu le terroriste présumé a tenté de mettre fin à ses jours, indique Nice Matin.
Le Parisien avait indiqué plus tôt que l’avocat du barreau de Nice était convoqué ce mercredi matin dans le bureau du bâtonnier local avant d’éventuelles poursuites disciplinaires.
Le bâtonnier de l'ordre des avocats de Nice, Me Jacques Randon, a indiqué à Nice Matin que l'homme ne s'était jamais présenté au rendez-vous.
Lors d’un appel passé au bâtonnier samedi après-midi, alors qu’il s’était déjà exprimé dans les médias à plusieurs reprises, l’avocat a parlé de méprise. « Il m’a dit qu’il avait fait une erreur, qu’il avait confondu avec un autre client au nom similaire ou proche », a confié au quotidien Me Jacques Randon.
Mais dès le lendemain, l’avocat avait récidivé, accordant au moins une interview supplémentaire à un média en endossant le rôle de l’ex-avocat du tueur qui a fait 84 victimes.
>> A lire aussi : «Nous devons plus que jamais faire bloc», prévient Manuel Valls
Le véritable ex-avocat du conducteur du camion fou avait de son côté fait savoir aux différents médias qui ont tenté de le contacter dès vendredi soir qu’il ne souhaitait pas s’exprimer publiquement.
http://www.20minutes.fr/dossier/attentat-nice
Le Parisien avait indiqué plus tôt que l’avocat du barreau de Nice était convoqué ce mercredi matin dans le bureau du bâtonnier local avant d’éventuelles poursuites disciplinaires.
Le bâtonnier de l'ordre des avocats de Nice, Me Jacques Randon, a indiqué à Nice Matin que l'homme ne s'était jamais présenté au rendez-vous.
Méprise
L'avocat est actuellement hospitalisé aux urgences de l'hôpital Pasteur, a-t-il précisé.Lors d’un appel passé au bâtonnier samedi après-midi, alors qu’il s’était déjà exprimé dans les médias à plusieurs reprises, l’avocat a parlé de méprise. « Il m’a dit qu’il avait fait une erreur, qu’il avait confondu avec un autre client au nom similaire ou proche », a confié au quotidien Me Jacques Randon.
Mais dès le lendemain, l’avocat avait récidivé, accordant au moins une interview supplémentaire à un média en endossant le rôle de l’ex-avocat du tueur qui a fait 84 victimes.
>> A lire aussi : «Nous devons plus que jamais faire bloc», prévient Manuel Valls
Le véritable ex-avocat du conducteur du camion fou avait de son côté fait savoir aux différents médias qui ont tenté de le contacter dès vendredi soir qu’il ne souhaitait pas s’exprimer publiquement.
http://www.20minutes.fr/dossier/attentat-nice
mardi 26 juillet 2016
Calais : un an de prison ferme pour un homme violent avec ses enfants et son ex-femme
Le tribunal de Boulogne-sur-Mer a condamné un homme pour violences sur ses enfants et son ex-femme. Durant des mois, il a fait régner un climat de terreur au domicile de son ex-compagne à Calais.
Tout commence en 2007, lorsque le prévenu et la victime divorcent. Partie s’installer à Perpignan, elle reçoit à quelques reprises son ex-mari pour lui permettre de voir ses enfants. En raison de mauvaises relations entre les deux personnes, l’ex-compagne décide de déménager à Lille puis à Calais. En février dernier, après plusieurs appels téléphoniques du prévenu qui demande à voir ses enfants, elle accepte de l’informer de sa nouvelle adresse. Entre-temps, la mère de famille a fait la connaissance d’un autre homme qui lui a donné un enfant. Vont vivre alors sous le même toit, la mère, son ex-mari, son nouveau compagnon et les six enfants. Rapidement, l’aînée des filles, âgée de 15 ans, va expliquer, à un responsable du milieu scolaire, qu’elle fait l’objet de violences de la part de son père.
Pour se défendre, le prévenu, d’origine vénézuélienne, explique n’avoir mis que deux ou trois claques sur les fesses et quelques coups sur la tête. « C’est très difficile d’élever des enfants, il faut des règles, il faut leur faire comprendre ce qui est bien ou mal. Je ne suis pas un bourreau comme on voudrait le faire croire, j’aime mes enfants et eux aussi m’aiment ». Pour se dédouaner de la plaie à la main d’une des filles, il explique : « Vous savez, nous on parle beaucoup avec les mains. Ce jour-là j’étais dans la cuisine avec ma fille occupé à éplucher des légumes. J’ai voulu lui expliquer en faisant des grands gestes et je l’ai blessée sans faire exprès ». Le tribunal l’a condamné à 20 mois de prison dont huit mois avec sursis mise à l’épreuve de trois ans avec une obligation de soins psychologiques. Le tribunal a ordonné son maintien en détention, et lui a interdit d’entrer en contact avec les victimes.
N. B. : Afin de préserver l’anonymat les victimes, nous ne donnons pas l’identité du prévenu.
http://www.lavoixdunord.fr/region/calais-un-an-de-prison-ferme-pour-un-homme-violent-avec-ia33b48581n3651767
Tout commence en 2007, lorsque le prévenu et la victime divorcent. Partie s’installer à Perpignan, elle reçoit à quelques reprises son ex-mari pour lui permettre de voir ses enfants. En raison de mauvaises relations entre les deux personnes, l’ex-compagne décide de déménager à Lille puis à Calais. En février dernier, après plusieurs appels téléphoniques du prévenu qui demande à voir ses enfants, elle accepte de l’informer de sa nouvelle adresse. Entre-temps, la mère de famille a fait la connaissance d’un autre homme qui lui a donné un enfant. Vont vivre alors sous le même toit, la mère, son ex-mari, son nouveau compagnon et les six enfants. Rapidement, l’aînée des filles, âgée de 15 ans, va expliquer, à un responsable du milieu scolaire, qu’elle fait l’objet de violences de la part de son père.
Un climat de terreur
Dès lors une enquête débute. Les accusations de la fille vont être confirmées par sa mère mais également par ses frères et sœurs. Un médecin légiste attestera des traces de coups et des hématomes divers. La mère de famille expliquera aux enquêteurs que son ex-mari fait régner un climat de terreur. Il punirait les enfants à répétition et serait violent avec elle. Des violences qui vont de claques au tirage de cheveux en passant par des coups sur la tête donnés avec un chausse-pied de grande taille ou une batte. Un jour, il donnera même un coup de couteau à l’aînée des filles au niveau de sa main. Il va lui-même se charger de recoudre la profonde entaille.Pour se défendre, le prévenu, d’origine vénézuélienne, explique n’avoir mis que deux ou trois claques sur les fesses et quelques coups sur la tête. « C’est très difficile d’élever des enfants, il faut des règles, il faut leur faire comprendre ce qui est bien ou mal. Je ne suis pas un bourreau comme on voudrait le faire croire, j’aime mes enfants et eux aussi m’aiment ». Pour se dédouaner de la plaie à la main d’une des filles, il explique : « Vous savez, nous on parle beaucoup avec les mains. Ce jour-là j’étais dans la cuisine avec ma fille occupé à éplucher des légumes. J’ai voulu lui expliquer en faisant des grands gestes et je l’ai blessée sans faire exprès ». Le tribunal l’a condamné à 20 mois de prison dont huit mois avec sursis mise à l’épreuve de trois ans avec une obligation de soins psychologiques. Le tribunal a ordonné son maintien en détention, et lui a interdit d’entrer en contact avec les victimes.
N. B. : Afin de préserver l’anonymat les victimes, nous ne donnons pas l’identité du prévenu.
http://www.lavoixdunord.fr/region/calais-un-an-de-prison-ferme-pour-un-homme-violent-avec-ia33b48581n3651767
Pompiers agressés : huit mois de prison
Je n'ai pas d'explication. Je ne me trouvais pas dans mon état normal. Je regrette, un peu…»
«Le tribunal préférerait beaucoup», rétorque le président Fabrice Rives.
Dans le box, Jean parait ailleurs. Ivre, cet homme de 45 ans a agressé des pompiers qui venaient le secourir chez lui dimanche à l'aube, dans le quartier de croix-Daurade à Toulouse.
«Situation ubuesque : des gens viennent chez vous vous porter secours et ils se font agresser !», s'agace le président.
Sur le banc du tribunal correctionnel, deux pompiers professionnels du centre de secours de Buchens-Ramonville. Dimanche ils ont porté secours à cet homme qui avait avalé bières, vin rosé, rhum «en quantité phénoménale», regrette Me Mouton qui le défend. Deux copains, inquiets, avaient donné l'alerte. Remis sur pied mais chancelant, le prévenu s'est saisi d'un sabre, a menacé les pompiers avant d'être heureusement désarmé par son copain. Il a ensuite mis de coups. «Quand j'ai vu le sabre, j'ai cru que j'allais y passer», raconte une jeune professionnelle encore choquée.
«Allez porter secours, la peur au ventre, ce n'est pas admissible», s'insurge Me Tricoire qui porte la parole des pompiers en colère. Le parquet suit et requiert une peine mixte de 8 mois «pour soigner le problème de l'alcool». Me Mouton cherche à désamorcer le piège. «Il ne se souvient de rien parce que son état ne le lui permet pas. Il a agi sur le coup d'une force étrangère : l'alcool. Pas par haine des pompiers ou de l'uniforme !»
Peu enclin à «l'ivresse», le tribunal a condamné Jean à 8 mois de prison ferme. Il devra aussi payer 500 € aux deux pompiers.
http://www.ladepeche.fr/communes/toulouse,31555.html
Dans le box, Jean parait ailleurs. Ivre, cet homme de 45 ans a agressé des pompiers qui venaient le secourir chez lui dimanche à l'aube, dans le quartier de croix-Daurade à Toulouse.
«Situation ubuesque : des gens viennent chez vous vous porter secours et ils se font agresser !», s'agace le président.
Sur le banc du tribunal correctionnel, deux pompiers professionnels du centre de secours de Buchens-Ramonville. Dimanche ils ont porté secours à cet homme qui avait avalé bières, vin rosé, rhum «en quantité phénoménale», regrette Me Mouton qui le défend. Deux copains, inquiets, avaient donné l'alerte. Remis sur pied mais chancelant, le prévenu s'est saisi d'un sabre, a menacé les pompiers avant d'être heureusement désarmé par son copain. Il a ensuite mis de coups. «Quand j'ai vu le sabre, j'ai cru que j'allais y passer», raconte une jeune professionnelle encore choquée.
«Allez porter secours, la peur au ventre, ce n'est pas admissible», s'insurge Me Tricoire qui porte la parole des pompiers en colère. Le parquet suit et requiert une peine mixte de 8 mois «pour soigner le problème de l'alcool». Me Mouton cherche à désamorcer le piège. «Il ne se souvient de rien parce que son état ne le lui permet pas. Il a agi sur le coup d'une force étrangère : l'alcool. Pas par haine des pompiers ou de l'uniforme !»
Peu enclin à «l'ivresse», le tribunal a condamné Jean à 8 mois de prison ferme. Il devra aussi payer 500 € aux deux pompiers.
http://www.ladepeche.fr/communes/toulouse,31555.html
Enquête ouverte après une fusillade et une course-poursuite à Reims
Que s’est-il exactement passé dans le quartier des Épinettes, dans la nuit de vendredi à samedi ? Une enquête de flagrance, confiée à la sûreté départementale, a été ouverte pour le savoir. Mais les premiers éléments évoqués à l’audience de comparution immédiate du tribunal correctionnel de Reims, hier, apportent déjà quelques réponses. Les juges avaient à se prononcer sur le sort de Farid Benrazek, un Rémois de 27 ans, et presque autant de condamnations à son actif, poursuivi pour refus d’obtempérer aggravé, conduite sans permis, refus de se soumettre aux vérifications de l’état alcoolique et dégradation d’un bien appartenant à autrui. C’est lui qui était au volant de l’Audi A4 de couleur « champagne » d’où des coups de feu auraient été tirés, vers 3 h 30 du matin, en direction d’une Clio blanche, place des Mouettes, faisant au moins un blessé. Lui, qui a ensuite filé à vive allure pour fuir les policiers de la brigade anticriminalité, avisés des coups de feu, déclenchant une course-poursuite dans les rues de la ville. Lui, encore, qui a refusé de s’arrêter au barrage des forces de l’ordre venues en renfort, sur Wilson, avant de foncer dans un portail métallique menant à la voie de chemin de fer, pour tenter de s’échapper, une fois de plus .
« En aucun cas, je ne savais qu’ils allaient tirer », a indiqué le prévenu à la barre, àpropos de ses deux passagers, auteurs présumés des coups de feu, qu’il a affirmé ne connaître que « de vue ». « Ils m’ont demandé de les ramener au pont de Witry pour récupérer un scooter. » Dans la voiture qui ne lui appartenait pas, se trouvait également une jeune femme qu’il devait déposer aux Châtillons. Elle a été interpellée elle aussi. « C’est la copine d’un ami, elle avait demandé un cric pour changer sa roue », selon Farid Benrazek, qui a contesté, hier devant les juges, avoir foncé délibérément sur le véhicule des policiers, mais avoir agi sous le coup de la panique et de l’alcool. « À aucun moment je n’ai voulu blesser quelqu’un. » Pourtant, les agents présents ce soir-là, et qui se sont constitués parties civiles, ont affirmé qu’ils avaient vu l’Audi débouler à très vive allure sur le boulevard Wilson, avant de se présenter face à eux, ne leur laissant d’autre choix que de se déporter à contresens pour éviter la collision.
« Il a pris tous les risques pour semer les policiers qui étaient à sa course », a appuyé la substitut du procureur dans son réquisitoire, ne croyant pas une seconde au fait que le prévenu voulait juste rendre service « à cette jeune femme et à ces deux gaillards » et qu’il s’était retrouvé dans cette « galère » par manque de chance. Avant de rappeler qu’en s’enfuyant, Farid Benrazek avait permis aux auteurs présumés des tirs de s’échapper. Six tirs précisément provenant, selon le prévenu, d’un « magnum ».
M e Diallo, pour la défense, a veillé à ce que le dossier ne soit pas jugé « par rapport aux coups de feu tirés ». « Une enquête est en cours, c’est une autre affaire », a-t-il insisté. Son client a finalement écopé de dix-huit mois de prison dont huit assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans, avec obligation de travailler, de se soigner et d’indemniser les policiers et la SNCF. Il a été maintenu en détention.
http://www.lunion.fr/node/773824
« À aucun moment
je n’ai voulu blesser quelqu’un »
« En aucun cas, je ne savais qu’ils allaient tirer », a indiqué le prévenu à la barre, à
« Il a pris tous les risques pour semer les policiers qui étaient à sa course », a appuyé la substitut du procureur dans son réquisitoire, ne croyant pas une seconde au fait que le prévenu voulait juste rendre service « à cette jeune femme et à ces deux gaillards » et qu’il s’était retrouvé dans cette « galère » par manque de chance. Avant de rappeler qu’en s’enfuyant, Farid Benrazek avait permis aux auteurs présumés des tirs de s’échapper. Six tirs précisément provenant, selon le prévenu, d’un « magnum ».
M e Diallo, pour la défense, a veillé à ce que le dossier ne soit pas jugé « par rapport aux coups de feu tirés ». « Une enquête est en cours, c’est une autre affaire », a-t-il insisté. Son client a finalement écopé de dix-huit mois de prison dont huit assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans, avec obligation de travailler, de se soigner et d’indemniser les policiers et la SNCF. Il a été maintenu en détention.
http://www.lunion.fr/node/773824
lundi 25 juillet 2016
«Plusieurs coups» ont entraîné la mort de Nicolas Causse
Repoussée à hier dimanche, l'autopsie a livré ses premières conclusions. Le décès de Nicolas Causse, 34 ans, est «d'origine traumatique.» Il aurait reçu plusieurs coups.
Les policiers qui sont intervenus vendredi au 31 de la rue Palissy à Agen avaient une première conviction. Ils devaient attendre les premiers éléments de l'autopsie, pratiquée hier à Bordeaux. Dès avant les conclusions complètes, l'examen médico-légal indique que les origines du décès sont «d'origine traumatique».
«Plusieurs coups»
Selon le parquet d'Agen, Nicolas Causse, 34 ans, originaire du Rhône comme son ex-compagne, a reçu «des coups, plusieurs», qui ont abouti à son décès.
À ce stade des résultats de l'autopsie, difficile toutefois de dater le jour et l'heure de la mort. Les hypothèses préalables d'un accident ou d'une mort naturelle s'effacent pour entrer dans le domaine judiciaire. Dans les prochains jours, la prochaine étape est l'ouverture d'une information judiciaire. Cette procédure permet d'autres moyens d'enquête et de recherches.
Des auditions, encore
Trois enquêteurs du SRPJ Toulouse sont dès vendredi soir venus prêter main-forte à leurs collègues de l'antenne agenaise, dans le but de ne rien laisser de côté des constatations et prélèvements. Les éléments recueillis alors qu'un périmètre de sécurité avait été établi autour du 31 de la rue Palissy peuvent s'avérer déterminants pour la suite de l'enquête.
Elle peut être longue, par la personnalité même de la victime. Depuis vendredi, les auditions des témoins et des proches de Nicolas Causse se succèdent dans les locaux du commissariat. Dès les premiers instants de leurs recherches, les policiers savaient déjà qu'à l'exception d'un détail de procédure civile pour le non-paiement d'une pension alimentaire, le casier judiciaire de ce père de deux fillettes était vierge.
Aucune trace de tracas même anecdotique avec la justice, les services de police ou de gendarmerie.
Sur place au 1 de la rue Valence, à deux pas des locaux de la gendarmerie nationale, une voisine se souvient d'un homme calme, peu loquace, «ne disant pas bonjour.»
Qui et pourquoi ?
Salarié d'un supermarché situé à deux pas, Nicolas Causse semblait mener une vie ordinaire. Célibataire car séparé de la mère de ses enfants, avec quelques amis dans la rue et dans le quartier. C'est un de ses proches qui l'a découvert inanimé vendredi vers 16 heures, en rentrant dans son appartement. Habillé d'un tee-shirt noir et d'un jeans, Nicolas Causse ne portait aucune trace de sang.
En revanche, des traces de coups étaient visibles sur le visage, les bras, le thorax. Une plaie au menton intriguait, ainsi qu'une blessure visible à l'arrière du crâne sans qu'il soit possible sans examen du corps de les dater.
Moins de trois jours après sa mort, il est acquis que les coups reçus ont provoqué le décès. Deux questions se posent aux enquêteurs : qui l'a frappé, et pourquoi ?
Les proches de Nicolas Causse ont hier soir lancé un appel sur internet via la plateforme leetchi pour financer les obsèques du défunt et aider ses deux filles de 9 et 10 ans.
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2016/07/25/2390485-plusieurs-coups-ont-entraine-la-mort-de-nicolas-causse.html#9LqfryFFBSCMPGTr.99
dimanche 24 juillet 2016
Du sursis pour le beau père «naïf»
À 37 ans, il a comparu devant le tribunal correctionnel de Foix pour recel de vol, à Lavelanet. Son tort ? Avoir accepté d'entreposer chez lui, puis voulu se débarrasser, des objets qu'aurait volés un jeune homme hébergé à son domicile. «Il était impossible de le mettre à la porte ou de remettre les objets aux gendarmes parce qu'il est amoureux de la maman», a plaidé Me Anne Pontacq, l'avocate du prévenu.
Tout commence quelques mois plus tôt. Le trentenaire accepte d'accueillir chez lui, le temps d'un stage, S..., un «jeune homme désœuvré, qui vole tout ce qui lui tombe sous la main», selon Me Pontacq. «Je lui ai dit d'arrêter. Mais dès que je n'étais pas à la maison, il recommençait», a expliqué à la barre le prévenu. Quand les gendarmes arrivent au domicile, ils trouvent en tout 25 objets, dont des outils, de la nourriture, une cafetière… Ils arrêtent alors le prévenu qui était en train de tout charger dans son véhicule, «pour les jeter», précise le principal concerné. Interpellé à son tour, le jeune indique que c'était son logeur qui l'incitait à voler. Faux rétorque l'homme, «j'étais peu regardant mais je n'étais pas l'instigateur.»
«Dans ce dossier, chacun a pris un certain nombre de libertés avec la légalité, mais aussi avec la moralité, a précisé la substitut du procureur. Le prévenu savait que ces objets provenaient d'un vol aggravé commis en réunion par des mineurs.» Elle a requis trois mois de prison avec sursis. Me Pontacq, elle, s'est attachée à démontrer que son client s'est retrouvé coincé : «Il est décrit comme quelqu'un de naïf, qui veut aider tout le monde. La grand-mère avait mis S... dehors, et sa mère ne voulait pas le reprendre parce qu'il a déjà été violent avec elle.» Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné le «beau-père» à trois mois de prison assortis du sursis simple. «Une peine d'avertissement sans frais…» a indiqué la présidente.
http://www.ladepeche.fr/communes/foix,09122.html
«Dans ce dossier, chacun a pris un certain nombre de libertés avec la légalité, mais aussi avec la moralité, a précisé la substitut du procureur. Le prévenu savait que ces objets provenaient d'un vol aggravé commis en réunion par des mineurs.» Elle a requis trois mois de prison avec sursis. Me Pontacq, elle, s'est attachée à démontrer que son client s'est retrouvé coincé : «Il est décrit comme quelqu'un de naïf, qui veut aider tout le monde. La grand-mère avait mis S... dehors, et sa mère ne voulait pas le reprendre parce qu'il a déjà été violent avec elle.» Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné le «beau-père» à trois mois de prison assortis du sursis simple. «Une peine d'avertissement sans frais…» a indiqué la présidente.
http://www.ladepeche.fr/communes/foix,09122.html
samedi 23 juillet 2016
Correctionnel à Montpellier : il avait cambriolé son bienfaiteur
I l s'était servi chez un ancien ami, du côté du Triolet. Il a été condamné à huit mois de prison, dont quatre assortis de sursis et d'une mise à l'épreuve pendant deux ans. Il devra suivre des obligations de soins et trouver un travail.
Alors qu'il rentre chez lui, il trouve, dans le jardin de sa maison, le Réunionnais qu'il avait recueilli deux ans plus tôt. Prêt à s'enfuir avec son butin sous le bras. Ce jeune homme, c'est Jules, il le connaît bien pour l'avoir hébergé pendant trois mois, aidé à trouver un travail et une situation stable, avant que son protégé ne s'en aille sans donner de nouvelles.
Ce lundi 11 juillet, vers 21 h 40, Jules tente de prendre la poudre d'escampette avec des sacs remplis d'objets volés à l'intérieur : un ordinateur, un téléphone et même de la nourriture. Ils s'ajoutent à du vandalisme dans le domicile. Des portes extérieures et intérieures ont été fracturées, des traces de coups de poing sont retrouvées sur les murs et les lunettes du compagnon de la victime ont été brisées.
Des dégradations gratuites qui nourrissent l'incompréhension. Et le trouble ne s'arrête pas là. En essayant de s'échapper, le cambrioleur s'en est pris physiquement à son ancien ami et l'a frappé au visage. Deux coups de poing sur le nez et dans l'œil.
Une forme de regret que réfute la victime. Outre les dommages matériels et physiques, c'est la blessure sentimentale qu'elle retient avant tout. "S'il avait frappé à notre porte, nous lui aurions ouvert une nouvelle fois", assure-t-elle. Un dévouement auquel Jules ne semble pas être sensible. Instable, accro à l'alcool et incapable de conserver un emploi, le jeune homme avait déjà été condamné à trois mois de prison avec sursis pour outrage et menace de mort envers un policier, le 22 février dernier.
Cette fois-ci, pour sa défense, le Réunionnais présente ses excuses et raconte : "J'ai passé de très bons moments avec lui, on allait à des matches de basket, on faisait des sorties au pic Saint-Loup." Des souvenirs qui n'effaceront pas les actes survenus. Et malgré son jeune âge et "la vie entière qui se trouve devant lui", comme l'a plaidé Me Fournel, Jules a engendré des dégradations au-delà du simple cambriolage. Il a été condamné à huit mois de prison, dont quatre assortis de sursis et d'une mise à l'épreuve pendant deux ans. Il devra suivre des obligations de soins et trouver un travail.
http://www.midilibre.fr/2016/07/22/correctionnel-a-montpellier-il-avait-cambriole-son-bienfaiteur,1370262.php
Des dégradations gratuites qui nourrissent l'incompréhension. Et le trouble ne s'arrête pas là. En essayant de s'échapper, le cambrioleur s'en est pris physiquement à son ancien ami et l'a frappé au visage. Deux coups de poing sur le nez et dans l'œil.
Quatre mois ferme
Sa fuite a rapidement été écourtée par les forces de l'ordre au niveau de l'arrêt de tram Saint-Éloi. La violence dont il a fait preuve, Jules l'évoque avec calme. "Je n'avais pas mangé depuis cinq jours, j'avais passé ma journée à errer. Mon geste est inexcusable", lance-t-il.Une forme de regret que réfute la victime. Outre les dommages matériels et physiques, c'est la blessure sentimentale qu'elle retient avant tout. "S'il avait frappé à notre porte, nous lui aurions ouvert une nouvelle fois", assure-t-elle. Un dévouement auquel Jules ne semble pas être sensible. Instable, accro à l'alcool et incapable de conserver un emploi, le jeune homme avait déjà été condamné à trois mois de prison avec sursis pour outrage et menace de mort envers un policier, le 22 février dernier.
Cette fois-ci, pour sa défense, le Réunionnais présente ses excuses et raconte : "J'ai passé de très bons moments avec lui, on allait à des matches de basket, on faisait des sorties au pic Saint-Loup." Des souvenirs qui n'effaceront pas les actes survenus. Et malgré son jeune âge et "la vie entière qui se trouve devant lui", comme l'a plaidé Me Fournel, Jules a engendré des dégradations au-delà du simple cambriolage. Il a été condamné à huit mois de prison, dont quatre assortis de sursis et d'une mise à l'épreuve pendant deux ans. Il devra suivre des obligations de soins et trouver un travail.
http://www.midilibre.fr/2016/07/22/correctionnel-a-montpellier-il-avait-cambriole-son-bienfaiteur,1370262.php
vendredi 22 juillet 2016
Jacqueline Sauvage pourrait-elle être bientôt libérée ?
Jacqueline Sauvage pourrait-elle recouvrer la liberté dès cet été ? Selon France Bleu Orléans, le tribunal d’application des peines de Melun va examiner, ce vendredi, sa demande de remise en liberté.
Cette femme de 68 ans a été condamnée en décembre à dix ans de réclusion pour le meurtre de son mari violent survenu en 2012.
Elle a bénéficié d'une « remise gracieuse » de peine de deux ans et quatre mois accordée par François Hollande, le 31 janvier.
Evitant ainsi la période de sûreté, cette femme victime de violences conjugales a été transférée à la prison de Réau (Seine-et-Marne), l’un des trois sites du centre national d’évaluation chargé de mesurer la dangerosité des détenus condamnés à au moins 10 ans de prison, en vue de leur éventuelle sortie.
Après les évaluations menées par des psychologues, des conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation, des surveillants, les deux expertises sont favorables à sa libération. La justice devra trancher dans les jours à venir.
http://www.20minutes.fr/dossier/jacqueline-sauvage
Cette femme de 68 ans a été condamnée en décembre à dix ans de réclusion pour le meurtre de son mari violent survenu en 2012.
Les expertises psychiatriques favorables
Elle a bénéficié d'une « remise gracieuse » de peine de deux ans et quatre mois accordée par François Hollande, le 31 janvier.
Evitant ainsi la période de sûreté, cette femme victime de violences conjugales a été transférée à la prison de Réau (Seine-et-Marne), l’un des trois sites du centre national d’évaluation chargé de mesurer la dangerosité des détenus condamnés à au moins 10 ans de prison, en vue de leur éventuelle sortie.
Après les évaluations menées par des psychologues, des conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation, des surveillants, les deux expertises sont favorables à sa libération. La justice devra trancher dans les jours à venir.
http://www.20minutes.fr/dossier/jacqueline-sauvage
Montbéliard : deux hommes seront convoqués devant le tribunal correctionnel pour possession illégale d’arme
Le 18 juillet dans la soirée, la brigade anti-criminalité contrôle un jeune homme circulant à bord d’un véhicule dans le secteur des Batteries du parc à Montbéliard. Il se trouve que le conducteur, âgé de 18 ans, n’a pas le permis et détient un peu de cannabis. En outre, les policiers remarquent un petit pistolet d’alarme posé au sol à l’avant de la voiture. Celui-ci a été modifié pour pouvoir tirer du 22 long rifle, ce qui en fait une arme illégale.
L’homme est placé en garde à vue. Il reconnaît ne pas avoir le permis et posséder des stupéfiants, mais réfute être le propriétaire de l’arme : « Elle n’est pas à moi, je n’ai pas vu qu’elle était dans la voiture, elle doit être à l’ancien propriétaire », affirme-t-il. Il est libéré à l’issue de sa garde à vue.
Jeudi après-midi, l’ancien propriétaire du véhicule est à son tour entendu par les policiers. La perquisition menée chez ce Montbéliardais âgé de 21 ans n’a rien apporté. Le jeune homme reconnaît néanmoins que le pistolet est à lui : « Je l’ai trouvé dans un fossé en allant aux Eurockéennes, entre le camping et le festival. Je l’ai ramassé et comme j’étais ivre je l’ai laissé sous le siège de la voiture puis je l’ai oublié ».
C’est seulement après avoir vendu la voiture que ses souvenirs refont surface. Contactant l’acheteur par message, il lui recommande de se débarrasser de l’arme.
Le Montbéliardais de 21 ans a été libéré et sera convoqué devant le tribunal correctionnel au mois de novembre pour transport d’arme de catégorie B sans motif légitime. Quant à celui de 18 ans, il sera convoqué ultérieurement pour transport d’arme également.
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/07/22/montbeliard-deux-hommes-seront-convoques-devant-le-tribunal-correctionnel-pour-possession-illegale-d-arme
L’homme est placé en garde à vue. Il reconnaît ne pas avoir le permis et posséder des stupéfiants, mais réfute être le propriétaire de l’arme : « Elle n’est pas à moi, je n’ai pas vu qu’elle était dans la voiture, elle doit être à l’ancien propriétaire », affirme-t-il. Il est libéré à l’issue de sa garde à vue.
Jeudi après-midi, l’ancien propriétaire du véhicule est à son tour entendu par les policiers. La perquisition menée chez ce Montbéliardais âgé de 21 ans n’a rien apporté. Le jeune homme reconnaît néanmoins que le pistolet est à lui : « Je l’ai trouvé dans un fossé en allant aux Eurockéennes, entre le camping et le festival. Je l’ai ramassé et comme j’étais ivre je l’ai laissé sous le siège de la voiture puis je l’ai oublié ».
C’est seulement après avoir vendu la voiture que ses souvenirs refont surface. Contactant l’acheteur par message, il lui recommande de se débarrasser de l’arme.
Le Montbéliardais de 21 ans a été libéré et sera convoqué devant le tribunal correctionnel au mois de novembre pour transport d’arme de catégorie B sans motif légitime. Quant à celui de 18 ans, il sera convoqué ultérieurement pour transport d’arme également.
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/07/22/montbeliard-deux-hommes-seront-convoques-devant-le-tribunal-correctionnel-pour-possession-illegale-d-arme
jeudi 21 juillet 2016
Attentat de Nice: cinq suspects présentés à la justice en vue de mises en examen
Cinq personnes soupçonnées d'avoir été en contact avec Mohamed Lahouaiej Bouhlel avant la tuerie qu'il a perpétrée à Nice le 14 juilllet sont déférées jeudi devant la justice antiterroriste après leur garde à vue, en vue d'éventuelles mises en examen, a annoncé le parquet de Paris. Le parquet a précisé qu'il ouvrirait une information judiciaire "dans le courant de la journée".
Les cinq personnes, quatre hommes âgés de 22 ans à 40 ans et une femme de 42 ans, ont intéressé les enquêteurs parce qu'ils ont été en contact avec le tueur ou soupçonnés de lui avoir fourni une arme, un pistolet automatique avec lequel le Tunisien de 31 ans a tiré sur des policiers à bord du camion lancé sur la foule. L'un des déférés, arrêté vendredi, est un homme de 40 ans, présenté comme une vieille connaissance de Lahouaiej Bouhlel, qui s'était installé à Nice il y a plusieurs années. Les enquêteurs ont aussi arrêté samedi un suspect de 22 ans, destinataire d'un SMS envoyé par le tueur quelques minutes avant de foncer dans la foule et de tuer 84 personnes sur la promenade des Anglais. Dans son message, il le félicite pour le "pistolet" qu'il lui a fourni la veille et ajoute "alors on ramène cinq de chez ton copain". Il précise que cette nouvelle livraison est destinée à une autre personne "et ses amis". Dans ses auditions, le jeune homme a désigné le fournisseur du pistolet comme étant en fait un Albanais de 38 ans, placé en garde à vue dimanche avec sa compagne. Les enquêteurs ont aussi interpellé dimanche celui que Mohamed Lahouaiej Bouhlel présente dans SMS comme le destinataire des autres armes. "Plusieurs éléments étayent" les "contacts" de cet homme de 37 ans avec le tueur, a expliqué à l'AFP une source proche de l'enquête. Les investigations n'ont pas démontré de lien entre Lahouaiej Bouhlel et des réseaux terroristes, mais l'organisation jihadiste Etat islamique a revendiqué l'attentat samedi. Le tueur a été décrit aux enquêteurs comme un homme violent et instable, vivant loin des préceptes religieux. Mais il avait prémédité son acte, louant le camion puis effectuant des repérages sur la promenade des Anglais, a expliqué lundi le procureur de la République de Paris, François Molins. Il manifestait aussi un intérêt "récent" mais "certain" pour la mouvance jihadiste.
http://www.lindependant.fr/2016/07/21/attentat-de-nice-cinq-suspects-presentes-a-la-justice-en-vue-de-mises-en-examen,2232453.php
Les cinq personnes, quatre hommes âgés de 22 ans à 40 ans et une femme de 42 ans, ont intéressé les enquêteurs parce qu'ils ont été en contact avec le tueur ou soupçonnés de lui avoir fourni une arme, un pistolet automatique avec lequel le Tunisien de 31 ans a tiré sur des policiers à bord du camion lancé sur la foule. L'un des déférés, arrêté vendredi, est un homme de 40 ans, présenté comme une vieille connaissance de Lahouaiej Bouhlel, qui s'était installé à Nice il y a plusieurs années. Les enquêteurs ont aussi arrêté samedi un suspect de 22 ans, destinataire d'un SMS envoyé par le tueur quelques minutes avant de foncer dans la foule et de tuer 84 personnes sur la promenade des Anglais. Dans son message, il le félicite pour le "pistolet" qu'il lui a fourni la veille et ajoute "alors on ramène cinq de chez ton copain". Il précise que cette nouvelle livraison est destinée à une autre personne "et ses amis". Dans ses auditions, le jeune homme a désigné le fournisseur du pistolet comme étant en fait un Albanais de 38 ans, placé en garde à vue dimanche avec sa compagne. Les enquêteurs ont aussi interpellé dimanche celui que Mohamed Lahouaiej Bouhlel présente dans SMS comme le destinataire des autres armes. "Plusieurs éléments étayent" les "contacts" de cet homme de 37 ans avec le tueur, a expliqué à l'AFP une source proche de l'enquête. Les investigations n'ont pas démontré de lien entre Lahouaiej Bouhlel et des réseaux terroristes, mais l'organisation jihadiste Etat islamique a revendiqué l'attentat samedi. Le tueur a été décrit aux enquêteurs comme un homme violent et instable, vivant loin des préceptes religieux. Mais il avait prémédité son acte, louant le camion puis effectuant des repérages sur la promenade des Anglais, a expliqué lundi le procureur de la République de Paris, François Molins. Il manifestait aussi un intérêt "récent" mais "certain" pour la mouvance jihadiste.
http://www.lindependant.fr/2016/07/21/attentat-de-nice-cinq-suspects-presentes-a-la-justice-en-vue-de-mises-en-examen,2232453.php
mercredi 20 juillet 2016
Saint-Mihiel : son chien d'attaque mord une passante, trois mois de prison ferme
En se rendant à La Poste de Saint-Mihiel, cette dame n’imaginait pas qu’elle serait attaquée à la cuisse par un chien. C’est pourtant bien ce qui lui est arrivé le 22 mars dernier, victime sur la voie publique d’un american staff marron qui l’a mordue à trois reprises. Bilan : une blessure profonde qui a mis deux mois à cicatriser et deux morsures superficielles.
Le propriétaire du chien était convoqué ce mardi pour répondre de blessures involontaires mais il ne s’est pas présenté à l’audience. « Il se moque des lois. Avoir un chien implique des responsabilités qu’il faut assumer », tonne la substitut Marine Delanoë. Surtout un « chien d’attaque puissant, dangereux, doté d’une mâchoire incroyable ».
L’identification du prévenu a été délicate car sans profession, non-résidant en France et sans casier judiciaire. Ce qui ne doit pas l’empêcher de respecter des mesures de sécurité avec un chien de catégorie 1 ou 2, qui doit être muselé. Ce qui n’était pas le cas. L’individu ne s’est pas non plus rendu chez le vétérinaire pour des visites sur le risque d’une contamination par la rage. Il a aussi utilisé le nom d’un tiers lors de son contrôle.
Le tribunal s’est appuyé sur les réquisitions du parquet en condamnant Jean-Luc Rech à 3 mois de prison ferme pour les blessures involontaires et à 1 mois ferme pour la prise du nom d’un tiers. Une peine assortie de 200 € d’amende pour l’absence de visite vétérinaire et de 500 € au titre du préjudice moral causé à sa victime.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-bar-le-duc/2016/07/19/saint-mihiel-son-chien-d-attaque-mord-une-passante-trois-mois-de-prison-ferme
Le propriétaire du chien était convoqué ce mardi pour répondre de blessures involontaires mais il ne s’est pas présenté à l’audience. « Il se moque des lois. Avoir un chien implique des responsabilités qu’il faut assumer », tonne la substitut Marine Delanoë. Surtout un « chien d’attaque puissant, dangereux, doté d’une mâchoire incroyable ».
L’identification du prévenu a été délicate car sans profession, non-résidant en France et sans casier judiciaire. Ce qui ne doit pas l’empêcher de respecter des mesures de sécurité avec un chien de catégorie 1 ou 2, qui doit être muselé. Ce qui n’était pas le cas. L’individu ne s’est pas non plus rendu chez le vétérinaire pour des visites sur le risque d’une contamination par la rage. Il a aussi utilisé le nom d’un tiers lors de son contrôle.
Le tribunal s’est appuyé sur les réquisitions du parquet en condamnant Jean-Luc Rech à 3 mois de prison ferme pour les blessures involontaires et à 1 mois ferme pour la prise du nom d’un tiers. Une peine assortie de 200 € d’amende pour l’absence de visite vétérinaire et de 500 € au titre du préjudice moral causé à sa victime.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-bar-le-duc/2016/07/19/saint-mihiel-son-chien-d-attaque-mord-une-passante-trois-mois-de-prison-ferme
mardi 19 juillet 2016
Soissons (02) : la mairie condamnée à verser 2,5 millions d'euros d'indemnités
Le tribunal administratif d'Amiens a tranché. La ville de Soissons a été condamnée à verser 2,5 millions d'euros d'indemnités à l'entreprise Citelum, avec qui elle avait rompu un important contrat
La somme est importante et augmentera jour après jour tant qu'elle ne sera pas payée... C'est un coup dur pour la municipalité de Soissons, dans une affaire qui perdure depuis plusieurs années.
Tout commence en 2000, lorsque la ville de Soisson envisage de rénover son éclairage public. Elle fait appel à l'entreprise Citelum, qui réalise un diagnostic et décroche le contrat quelques années plus tard, en 2007. Sauf que. En 2011, un diagnostic met en lumière des insuffisances dans l'éclairage. En janvier 2013, c'est la chambre régionale des comptes qui démontre que le partenariat noué est en fait très défavorable à la ville...
Le 7 juillet dernier, la décision du tribunal administratif d'Amiens a reconnu coupable la ville de Soissons, qui n'aurait pas honoré son engagement, et l'a condamnée à verser 2,5 millions d'euros de dédommagement à l'entreprise. La société Citelum avait quant à elle réclamé 7 millions d'euros.
http://m.france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/aisne/soissons/soissons-02-la-mairie-condamnee-verser-25-millions-d-euros-d-indemnites-1051575.html
Plus d'explications dans ce reportage d'Eric Henry, Christian Mirabaud et Dominique Choisy:
Soissons condamnée à verser 2,5 millions de dédommagements
La somme est importante et augmentera jour après jour tant qu'elle ne sera pas payée... C'est un coup dur pour la municipalité de Soissons, dans une affaire qui perdure depuis plusieurs années.
Tout commence en 2000, lorsque la ville de Soisson envisage de rénover son éclairage public. Elle fait appel à l'entreprise Citelum, qui réalise un diagnostic et décroche le contrat quelques années plus tard, en 2007. Sauf que. En 2011, un diagnostic met en lumière des insuffisances dans l'éclairage. En janvier 2013, c'est la chambre régionale des comptes qui démontre que le partenariat noué est en fait très défavorable à la ville...
Une longue procédure
Suite à ce rapport, la nouvelle municipalité décide en février 2013 de rompre le contrat. L'affrontement judiciaire commence.Le 7 juillet dernier, la décision du tribunal administratif d'Amiens a reconnu coupable la ville de Soissons, qui n'aurait pas honoré son engagement, et l'a condamnée à verser 2,5 millions d'euros de dédommagement à l'entreprise. La société Citelum avait quant à elle réclamé 7 millions d'euros.
http://m.france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/aisne/soissons/soissons-02-la-mairie-condamnee-verser-25-millions-d-euros-d-indemnites-1051575.html
Plus d'explications dans ce reportage d'Eric Henry, Christian Mirabaud et Dominique Choisy:
Soissons condamnée à verser 2,5 millions de dédommagements
lundi 18 juillet 2016
Affaire Neyret : le parquet de Paris fait appel
Le parquet de Paris a fait appel des décisions de condamnation de Michel Neyret et Stéphane Alzraa, ainsi que des relaxes de Gilles Guillotin et Christophe Gavat. L'avocat de ce dernier, Me Daoud, estime que cet appel relève de "l'acharnement judiciaire. Mon client n'a jamais varié dans ses explications et la décision de relaxe est venue consacrer la vacuité de ce dossier qui ne comporte ni charges ni preuves."
http://www.ledauphine.com/isere-sud/2016/07/18/affaire-neyret-le-parquet-de-paris-fait-appel
http://www.ledauphine.com/isere-sud/2016/07/18/affaire-neyret-le-parquet-de-paris-fait-appel
Limoges: une clinique condamnée
Le tribunal de Limoges a condamné une clinique et des médecins à indemniser un octogénaire sourd qu'ils avaient opéré par erreur de l'oeil, celui-ci ayant répondu à tort à l'appel d'un nom qui n'était pas le sien après avoir ôté ses appareils auditifs. Aujourd'hui âgé de 80 ans, Gaston se trouvait en 2011 à la clinique Chénieux de Limoges pour y subir une opération bénigne de la paupière. Il avait finalement été opéré d'une vitrectomie (ablation du corps vitré) de l'oeil droit à la place d'un autre patient, sans que la chaîne de contrôle de son identité ne révèle la méprise. Gaston avait en effet été prié avant l'intervention d'enlever ses appareils auditifs et, en raison de sa surdité, avait répondu à tort à l'appel du nom de cet autre patient. L'erreur avait été constatée dès le lendemain par l'équipe médicale
Mais l'octogénaire creusois, atteint par ailleurs de cataracte et de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge), une maladie de la rétine, a constaté depuis 2014 une baisse brutale de ses capacités visuelles et souffre aujourd'hui d'une cécité quasi totale.
Estimant que cette déficience visuelle est liée à l'erreur opératoire dont il a été victime, Gaston s'était tourné vers la Commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux (CRCI). Mais la Commission l'a débouté, jugeant que, même si la vitrectomie subie à tort a précipité l'évolution de sa cataracte, la perte de ses facultés visuelles est bel et bien la conséquence naturelle et inéluctable de la DMLA dont il souffre depuis 2007.
Gaston avait donc saisi la justice pour demander une contre-expertise. La chambre civile du tribunal de Limoges, qui a examiné l'affaire le 22 juin, a débouté Gaston, estimant cependant que son préjudice était réel. Dans un jugement en date du 15 juillet, elle condamne la clinique, ainsi que deux des trois médecins en cause, à verser chacun 1.500 euros au patient et à s'acquitter des frais de justice. Le troisième médecin avait déjà négocié une indemnisation de son propre chef avec Gaston.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
Mais l'octogénaire creusois, atteint par ailleurs de cataracte et de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge), une maladie de la rétine, a constaté depuis 2014 une baisse brutale de ses capacités visuelles et souffre aujourd'hui d'une cécité quasi totale.
Estimant que cette déficience visuelle est liée à l'erreur opératoire dont il a été victime, Gaston s'était tourné vers la Commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux (CRCI). Mais la Commission l'a débouté, jugeant que, même si la vitrectomie subie à tort a précipité l'évolution de sa cataracte, la perte de ses facultés visuelles est bel et bien la conséquence naturelle et inéluctable de la DMLA dont il souffre depuis 2007.
Gaston avait donc saisi la justice pour demander une contre-expertise. La chambre civile du tribunal de Limoges, qui a examiné l'affaire le 22 juin, a débouté Gaston, estimant cependant que son préjudice était réel. Dans un jugement en date du 15 juillet, elle condamne la clinique, ainsi que deux des trois médecins en cause, à verser chacun 1.500 euros au patient et à s'acquitter des frais de justice. Le troisième médecin avait déjà négocié une indemnisation de son propre chef avec Gaston.
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dimanche 17 juillet 2016
Abdeslam reste sous vidéosurveillance 24h/24
Le tribunal administratif de Versailles a rejeté vendredi la demande de l'avocat de Salah Abdeslam, suspect-clef des attentats du 13 novembre 2015, de suspendre la vidéosurveillance de son client en prison, qu'il considérait comme illégale.
Salah Abdeslam sera toujours placé sous vidéosurveillance dans la prison de Fleury-Mérogis, dans l'Essonne. Alors qu'il avait déposé un recours contre ce dispositif, l'avocat du suspect-clé des attentats du 13-novembre n'a pas obtenu sa suspension.
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Le juge des référés a estimé qu'il n'y avait aucune urgence à mettre fin à ce régime, "Salah Abdeslam n'étant pas en situation de faire valoir l'existence 'd'une atteinte grave et manifestement illégale' au droit au respect de sa vie privée". Dans un communiqué, le tribunal évoque également "la nécessité de prendre des mesures exceptionnelles dans le contexte traumatique que vit actuellement la France". Le représentant du ministère de la Justice avait demandé le rejet de cette requête déposée en référé-liberté, estimant notamment qu'elle n'avait aucun caractère d'urgence exceptionnelle.
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Depuis sa remise à la France par les autorités belges le 27 avril dernier, Salah Abdeslam est placé à l'isolement, sous vidéosurveillance permanente, dans la prison de Fleury-Mérogis (Essonne). Ce système vise, d'après le gouvernement, à prévenir tout risque de suicide ou d'évasion. Deux caméras sont placées dans sa cellule et d'autres dans les cours de promenade qu'il fréquente, a précisé mercredi le sous-directeur des affaires juridiques, Fabrice Verrièle. Le 20 mai dernier, Salah Abdeslam avait refusé de s'exprimer devant les juges, en se plaignant d'être "épié 24h sur 24".
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Le juge des référés a estimé qu'il n'y avait aucune urgence à mettre fin à ce régime, "Salah Abdeslam n'étant pas en situation de faire valoir l'existence 'd'une atteinte grave et manifestement illégale' au droit au respect de sa vie privée". Dans un communiqué, le tribunal évoque également "la nécessité de prendre des mesures exceptionnelles dans le contexte traumatique que vit actuellement la France". Le représentant du ministère de la Justice avait demandé le rejet de cette requête déposée en référé-liberté, estimant notamment qu'elle n'avait aucun caractère d'urgence exceptionnelle.
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Depuis sa remise à la France par les autorités belges le 27 avril dernier, Salah Abdeslam est placé à l'isolement, sous vidéosurveillance permanente, dans la prison de Fleury-Mérogis (Essonne). Ce système vise, d'après le gouvernement, à prévenir tout risque de suicide ou d'évasion. Deux caméras sont placées dans sa cellule et d'autres dans les cours de promenade qu'il fréquente, a précisé mercredi le sous-directeur des affaires juridiques, Fabrice Verrièle. Le 20 mai dernier, Salah Abdeslam avait refusé de s'exprimer devant les juges, en se plaignant d'être "épié 24h sur 24".
samedi 16 juillet 2016
Coup de lame dans l'entrejambe : la justice a tranché
Jennifer, 24 ans, a été jugée hier par le tribunal correctionnel de Toulouse. Lundi, elle avait porté un coup de couteau à l'entrejambe et au menton d'un homme de 44 ans.
Désinvolte voire rieuse à la barre du tribunal correctionnel, Jennifer, 24 ans, a été jugée hier en comparution immédiate pour des violences commises lundi soir à Toulouse sur un homme de 44 ans.
Ce soir-là, alors qu'elle avait cuisiné pour sa victime puis dîné avec lui, les choses avaient dégénéré. Il avait reçu un coup de couteau sur un testicule et sur le menton. Des blessures qui lui ont occasionné trois jours d'interruption totale de travail.
Face au tribunal hier, les deux protagonistes ont continué de donner deux versions différentes des faits. «Il voulait me forcer à avoir une relation sexuelle avec lui, assure la jeune Nigériane tout sourire. J'ai voulu me défendre mais pas avec un couteau. C'était une cuillère ou plutôt une fourchette», s'embrouille-t-elle alors que le président Vergne a sous les yeux la photo du petit couteau rose.
La victime, presque en position d'accusé, campe sur sa version : «Elle voulait un rapport sexuel et je n'ai pas voulu. C'est pour ça qu'elle m'a agressé. Elle a baissé mon pantalon et m'a frappé», dit-il en exhibant son caleçon.
Pour l'avocat de la partie civile, les preuves sont flagrantes. «Elle tente de nier l'évidence mais il n'y a qu'une seule victime. Elle a attenté à son honneur…»
Le procureur de la République rappelle le «couteau maculé de sang» et pointe «des faits graves» avant de requérir huit mois de prison ferme à l'égard de la jeune femme.
Après avoir délibéré, le tribunal a tranché. Il a déclaré Jennifer coupable des violences qui lui étaient reprochées. «Il n'y a pas de preuve de légitime défense», a souligné le président Vergne. Elle a été condamnée à six mois de prison avec sursis et a pu ressortir libre. À l'issue de l'audience, comme les faits se sont produits sans témoin, on ignore toujours quelle version tient le plus la route.
http://www.ladepeche.fr/grand-sud/haute-garonne/
Ce soir-là, alors qu'elle avait cuisiné pour sa victime puis dîné avec lui, les choses avaient dégénéré. Il avait reçu un coup de couteau sur un testicule et sur le menton. Des blessures qui lui ont occasionné trois jours d'interruption totale de travail.
Face au tribunal hier, les deux protagonistes ont continué de donner deux versions différentes des faits. «Il voulait me forcer à avoir une relation sexuelle avec lui, assure la jeune Nigériane tout sourire. J'ai voulu me défendre mais pas avec un couteau. C'était une cuillère ou plutôt une fourchette», s'embrouille-t-elle alors que le président Vergne a sous les yeux la photo du petit couteau rose.
La victime, presque en position d'accusé, campe sur sa version : «Elle voulait un rapport sexuel et je n'ai pas voulu. C'est pour ça qu'elle m'a agressé. Elle a baissé mon pantalon et m'a frappé», dit-il en exhibant son caleçon.
Pour l'avocat de la partie civile, les preuves sont flagrantes. «Elle tente de nier l'évidence mais il n'y a qu'une seule victime. Elle a attenté à son honneur…»
Légitime défense ?
Pour la demoiselle, Me Djamel Boughessa plaide la légitime défense et rejette l'idée du couteau. «Elle avait les ongles mal coupés. Pour elle, il y avait un danger réel et imminent. L'autre version est ubuesque.»Le procureur de la République rappelle le «couteau maculé de sang» et pointe «des faits graves» avant de requérir huit mois de prison ferme à l'égard de la jeune femme.
Après avoir délibéré, le tribunal a tranché. Il a déclaré Jennifer coupable des violences qui lui étaient reprochées. «Il n'y a pas de preuve de légitime défense», a souligné le président Vergne. Elle a été condamnée à six mois de prison avec sursis et a pu ressortir libre. À l'issue de l'audience, comme les faits se sont produits sans témoin, on ignore toujours quelle version tient le plus la route.
http://www.ladepeche.fr/grand-sud/haute-garonne/
vendredi 15 juillet 2016
Case prison pour les trois experts du collet marseillais
C'est une véritable équipe de spécialistes du collet marseillais - une arnaque éprouvée devant les distributeurs bancaires - qui a été condamnée de 2 à 3 ans de détention ferme. Ce trio avait sévi 24 fois en Tarn-et-Garonne du 31 janvier au 1er février dernier.
En seulement vingt-quatre à Caussade, Saint-Antonin, Montauban et à Toulouse, Cédric Gisbert, Nacer Lakrouf et David Chevalier, trois multirécidivistes de l'arnaque dite au «collet Marseillais» ont ainsi escroqué de nombreuses personnes âgées. Le mode opératoire est bien connu des enquêteurs de la brigade des recherches (BR) de Montauban qui les avaient interpellés (notre édition 21 novembre 2015). Installée près d'un distributeur automatique de billets (DAB), l'équipe surveille les clients qui viennent retirer du cash. Lorsque les escrocs voient ainsi une personne âgée en l'occurrence à Caussade, un homme de 80 ans, ou à Saint-Antonin, une dame de 85 ans, l'un des délinquants s'approchent d'elle en lui déclarant qu'elle a oublié un billet dans le distributeur. «C'est là que vous lui faites remettre sa carte et qu'elle recompose son code secret à quatre chiffres que vous notez», indiquait le président du tribunal correctionnel Michel Redon face aux deux des trois accusés, le dernier D. Chevalier étant en cavale. «À cet instant votre collet est disposé dans le DAB maintien la carte, le client croit qu'elle a été avalée par la banque. Le lendemain lorsqu'il revient la chercher, vous avez déjà retiré le maximum possible sur sa carte puisque vous avez le code», poursuivait le magistrat qui mettait à rude épreuve les deux accusés. «Vous ne vous trompez pas en choisissant des villages ruraux et des personnes vulnérables», tempêtait le président Redon. «Malheureusement», lâchait laconiquement Cédric Gisbert qui déclarait être tombé dans cette délinquance à l'âge de 18 ans et ne pas être parvenu à s'en sortir en raison d'une addiction au jeu en ligne. «Je suis prêt à rembourser le préjudice moral des victimes», déclarait de son côté N. Lakrouf. «Vous dîtes cela parce qu'aucun ne se constitue partie civile», lui rétorquait le magistrat qui sentait la phrase préparée d'avance avec son avocat. «J'ai 32 ans et je veux faire autre chose de ma vie», assurait le prévenu qui était brillamment défendu par son avocat Marseillais Me Philippe Jacquemin. Ce dernier parvenait, en effet, à prouver certificat à l'appui que la saisie de 7 300 € en liquide faîte à son client provenant d'un remboursement d'un tribunal de Marseille. «Il est en faillite avec trois enfants et une dépendance au jeu», plaidait de son côté Me Amélie Gaux qui trouvait la réquisition à 2 ans ferme contre son client trop dure. Pas de quoi émouvoir le tribunal qui livrait un verdict plus lourd que les réquisitions pour N. Lakrouf condamné à 3 ans et 6 000 € d'amende, C. Gisbert à 2 ans avec maintien en détention et 1 an pour D. Chevalier avec un mandat d'arrêt.
http://www.ladepeche.fr/grand-sud/tarn-et-garonne/
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jeudi 14 juillet 2016
Pyrénées-Orientales : trois ans déjà depuis la disparition d'Allison et de sa mère à Perpignan
Après l'assassinat de la séduisante Allison 19 ans et de sa mère suivi par le suicide de son père, auteur présumé, la famille redoute l'enlisement judiciaire qui pourrait bénéficier aux éventuelles petites mains de cette tragédie familiale.
Depuis l'été meurtrier de 2013, chez les Barbet, le 14 juillet n'est plus un jour de fête mais de désarroi. Trois ans après la disparition d'Allison Benitez et de Marie Josée sa mère, Eric Barbet, le frère de la maman cherche toujours à établir en détails le déroulement de la tuerie perpétrée par le père, militaire de carrière pendant l'après-midi de ce 14 juillet de grand soleil sur Perpignan alors que l'enquête donne le sentiment de marquer le pas.
«C'est comme si les investigations étaient au point mort. On ne reçoit plus aucune nouvelle de l'autorité judiciaire et nos demandes d'actes de procédure ne sont pas suivies. C'est comme si tout le monde se désintéressait de ce dossier alors que de nombreuses zones d'ombres restent à éclairer» estime Eric Barbet ancien militaire lui-même, aujourd'hui convaincu que c'est bien son beau-frère le légionnaire qui a tué Marie Josée et massacré la petite Allison sa fille unique pendant ce funeste après-midi dans l'appartement de la rue Jean Richepin dans un quartier populaire de Perpignan.
Enquêteurs et magistrats ont acquis la certitude que seul, l'adjudant-chef de la légion étrangère a pu perpétrer ce double assassinat avant de faire disparaitre les corps.
«La dernière grande communication qui nous a été faite c'était en 2014 à pareille époque. Cela fait pratiquement deux ans sans que l'enquête nous donne le sentiment de progresser. Et nous n'avons aucune nouvelles de nos dernières demandes d'actes de procédures qui remontent à plus d'un an» ajoute encore Eric Barbet.
«Les investigations se poursuivent. Des vérifications sont en cours. Mais les enquêteurs doivent aussi travailler sur d'autres affaires judiciaires. Mais le dossier n'est pas refermé, certainement pas. Sur le volet de la complicité, nous n'avons à ce jour aucun élément qui permet d'accréditer cette thèse, ni de l'écarter» répond Achille Kiriakidès le procureur de la république de Perpignan.
Il avait lui-même requalifié l'information judiciaire pour enlèvements et assassinats à la fin de l'été 2013, au moment où les enquêteurs du SRPJ de Montpellier avaient acquis la certitude que la petite Allison avait été tuée dans l'appartement familial.
Et que son corps avait été stocké dans le congélateur positionné au fond du garage, là précisément où sa jeunesse de toute les promesses de beauté et d'harmonie s'est brisée dans un véritable bain de sang.
31 juillet : appel à témoins est lancé. Médiatisation de la double disparition et perquisition au domicile et dans le garage. Des traces de sang apparaissent au luminol.
4 Août. Francisco Benitez est retrouvé suicidé par pendaison sur la façade de la caserne Joffre de Perpignan.
26 août. Des traces de sang comportant l' ADN d'Allison sont découvertes dans un congélateur de la famille. Accréditant la thèse de l'assassinat de la jeune fille. Après disparitions inquiétantes, le parquet de Perpignan ouvre une nouvelle information judiciaire pour enlèvements et assassinats.
24 Septembre. on fouille à Port-Leucate. La pinède. On plonge dans le port et la marina. En vain. Aucune trace des disparues. On envisage de vider le bassin de la station d'épuration puis on abandonne le projet.
http://www.ladepeche.fr/faits-divers/
«C'est comme si les investigations étaient au point mort. On ne reçoit plus aucune nouvelle de l'autorité judiciaire et nos demandes d'actes de procédure ne sont pas suivies. C'est comme si tout le monde se désintéressait de ce dossier alors que de nombreuses zones d'ombres restent à éclairer» estime Eric Barbet ancien militaire lui-même, aujourd'hui convaincu que c'est bien son beau-frère le légionnaire qui a tué Marie Josée et massacré la petite Allison sa fille unique pendant ce funeste après-midi dans l'appartement de la rue Jean Richepin dans un quartier populaire de Perpignan.
Enquêteurs et magistrats ont acquis la certitude que seul, l'adjudant-chef de la légion étrangère a pu perpétrer ce double assassinat avant de faire disparaitre les corps.
Connaître la vérité
Même si le militaire n'a jamais pu s'expliquer sur le fond du dossier puisqu'il s'est suicidé le 4 août 2013, quatre jours après une très longue perquisition et la veille de son audition en garde-à-vue. «Ce que nous aimerions savoir, c'est ce qui s'est passé cette après-midi-là dans l'appartement alors que toutes les fenêtres dans la rue étaient ouvertes. Et que forcément on a dû entendre les éclats du drame qui se jouait. Nous aimerions aussi savoir si Francisco Benitez a travaillé tout seul pour remettre en état l'appartement et surtout le garage après la tuerie. S'il a eu des complices pour faire tout ça après avoir découpé les corps avant de les faire disparaître» poursuit Eric Barbet qui s'impatiente faute de recevoir des informations de la part des juges qui conduisent l'instruction à quatre mains.«La dernière grande communication qui nous a été faite c'était en 2014 à pareille époque. Cela fait pratiquement deux ans sans que l'enquête nous donne le sentiment de progresser. Et nous n'avons aucune nouvelles de nos dernières demandes d'actes de procédures qui remontent à plus d'un an» ajoute encore Eric Barbet.
«Les investigations se poursuivent. Des vérifications sont en cours. Mais les enquêteurs doivent aussi travailler sur d'autres affaires judiciaires. Mais le dossier n'est pas refermé, certainement pas. Sur le volet de la complicité, nous n'avons à ce jour aucun élément qui permet d'accréditer cette thèse, ni de l'écarter» répond Achille Kiriakidès le procureur de la république de Perpignan.
Il avait lui-même requalifié l'information judiciaire pour enlèvements et assassinats à la fin de l'été 2013, au moment où les enquêteurs du SRPJ de Montpellier avaient acquis la certitude que la petite Allison avait été tuée dans l'appartement familial.
Et que son corps avait été stocké dans le congélateur positionné au fond du garage, là précisément où sa jeunesse de toute les promesses de beauté et d'harmonie s'est brisée dans un véritable bain de sang.
Les étapes
14 juillet 2013. Allison 19 ans et sa maman Marie Josée s'évaporent à partir de 13h30. Francisco Benitez fournit le scénario du départ vers Toulouse mais l'enquête fait apparaître que les deux femmes n'ont jamais quitté l'appartement de la rue Jean Richepin de Perpignan.31 juillet : appel à témoins est lancé. Médiatisation de la double disparition et perquisition au domicile et dans le garage. Des traces de sang apparaissent au luminol.
4 Août. Francisco Benitez est retrouvé suicidé par pendaison sur la façade de la caserne Joffre de Perpignan.
26 août. Des traces de sang comportant l' ADN d'Allison sont découvertes dans un congélateur de la famille. Accréditant la thèse de l'assassinat de la jeune fille. Après disparitions inquiétantes, le parquet de Perpignan ouvre une nouvelle information judiciaire pour enlèvements et assassinats.
24 Septembre. on fouille à Port-Leucate. La pinède. On plonge dans le port et la marina. En vain. Aucune trace des disparues. On envisage de vider le bassin de la station d'épuration puis on abandonne le projet.
http://www.ladepeche.fr/faits-divers/
mercredi 13 juillet 2016
À cause de violences conjugales, elle ne pèse plus que 35 kg
Édouard et Stéphanie (1) se sont mariés en 2004 et de leur union sont nés deux enfants âgés, au moment des faits, de 8 et 3 ans. Très vite après cette union, Édouard exerce des violences psychologiques puis physiques sur son épouse. Il la rabaisse, la surveille, l'enferme, la tape et la viole. En 2007, il sera condamné pour ces faits. Stéphanie supporte de longues années tout en résistant mais elle sait que son attitude provoque à chaque fois un peu plus de violence. Sa famille sait ce qu'elle subit et s'inquiète pour sa santé car au fil des années, s'est installée une anorexie mentale, jusqu'à ne peser que 35 kg. Mais un jour de mai 2015, elle comprend qu'Édouard exerce aussi des pressions sur les enfants, prend peur et décide de se séparer de lui. Ce jour-là, Édouard annonce qu'il a pris rendez-vous avec le maire d'un village pour y trouver un logement. Refusant de s'éloigner de la ville, d'être isolée et la proie de son mari, Stéphanie refuse l'idée de déménager. Le ton monte et elle annonce son intention de divorcer pour retourner auprès des siens, dans son pays, avec les jeunes enfants. La déferlante est immédiate avec des coups, des humiliations et ce viol abject au moyen du manche de la brosse à cheveux. Elle a réussi à prévenir les secours qui l'ont transporté à l'hôpital. Une infirmière a joint le parquet pour dénoncer les faits, «ce qui est assez rare comme démarche», souligne la présidente Gadoullet. L'expertise a mis au jour une personne sous emprise depuis son mariage, dans un état de terreur extrême, ayant besoin d'une thérapie pour reconstruire les dégâts causés par un mari violent. Un mari qui ne sort pas de son déni, qui parle d'un différend et de vengeance uniquement parce qu'il aurait repris la prière.
Depuis ces faits, Stéphanie et Édouard ont entrepris de divorcer mais ce dernier freine les démarches et poursuit malgré tout ses assauts physiques. Mais le plus inquiétant pour Me Chardonnet, conseil de Stéphanie, et pour les enseignants, c'est de savoir que le petit dernier, âgé de 3 ans, réplique à l'école maternelle la prière que son père lui impose. «La mère et les enfants sont en danger», ponctue Me Chardonnet. Le tribunal a reconnu Édouard coupable et le condamne à 3 ans de prison, dont un an de sursis avec mise à l'épreuve, obligation de travailler, interdiction de rencontrer la victime ou de rôder autour de chez elle. Un chez elle qu'elle a préféré quitter pour trouver pendant quelque temps un semblant de tranquillité.
(1) Les prénoms ont été changés.
http://www.ladepeche.fr/grand-sud/hautes-pyrenees/
Depuis ces faits, Stéphanie et Édouard ont entrepris de divorcer mais ce dernier freine les démarches et poursuit malgré tout ses assauts physiques. Mais le plus inquiétant pour Me Chardonnet, conseil de Stéphanie, et pour les enseignants, c'est de savoir que le petit dernier, âgé de 3 ans, réplique à l'école maternelle la prière que son père lui impose. «La mère et les enfants sont en danger», ponctue Me Chardonnet. Le tribunal a reconnu Édouard coupable et le condamne à 3 ans de prison, dont un an de sursis avec mise à l'épreuve, obligation de travailler, interdiction de rencontrer la victime ou de rôder autour de chez elle. Un chez elle qu'elle a préféré quitter pour trouver pendant quelque temps un semblant de tranquillité.
(1) Les prénoms ont été changés.
http://www.ladepeche.fr/grand-sud/hautes-pyrenees/
mardi 12 juillet 2016
13 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de la petite Sarah
Le tribunal pour enfants statuant en matière criminelle a rendu son verdict aujourd’hui vers 12h15 dans l’affaire de l’assassinat de la petite Sarah Syad, 6 ans, en avril 1991. Le tribunal a reconnu l’accusé, aujourd’hui âgé de 41 mais qui n’en avait que 15 à l’époque, des faits qui lui étaient reprochés, à savoir une tentative de viol sur la fillette et son assassinat. Le représentant du ministère public avait requis à son encontre une peine de 13 ans et 4 mois et l’homme a finalement été reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés et condamné à la peine de 13 ans de réclusion criminelle. Selon son avocat, Me Decombard, l’accusé est resté de marbre à l’énoncé du jugement mais lui aurait fait part, dans la foulée, de son intention d’interjeter appel de cette décision.
En mars dernier, il avait été condamné à trente ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Saida Berch, une autre petite Voreppine de 10 ans, retrouvée morte en novembre 1996. Il a, depuis, fait appel de cette décision.
http://www.ledauphine.com/isere-sud/2016/07/12/13-ans-de-reclusion-criminelle-pour-l-assassinat-de-la-petite-sarah
En mars dernier, il avait été condamné à trente ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Saida Berch, une autre petite Voreppine de 10 ans, retrouvée morte en novembre 1996. Il a, depuis, fait appel de cette décision.
http://www.ledauphine.com/isere-sud/2016/07/12/13-ans-de-reclusion-criminelle-pour-l-assassinat-de-la-petite-sarah
L'Etat jugé en partie responsable de la mort d'un militaire tué par Mohamed Merah
La justice a condamné l'État pour avoir supprimer toute mesure de surveillance de Mohamed Merah à la fin de l'année 2011. "Cette faute a compromis les chances d'empêcher l'attentat", indique le tribunal administratif de Nîmes.
Le tribunal administratif de Nîmes a condamné l'Etat, le jugeant en partie responsable de la mort du soldat Abel Chennouf, tué le 15 mars 2012 par Mohamed Merah à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne. Le caporal-chef était accompagné de l'autre parachutiste Mohamed Legouad. Le père d'Abel Chennouf avait déposé plainte contre l'Etat pour non-assistance à personne en danger.
"Le tribunal juge que la décision de supprimer toute mesure de surveillance de Mohamed Merah, prise à la fin de l'année 2011 (...) est constitutive d'une faute engageant la responsabilité de l'Etat compte tenu notamment du profil de Mohamed Merah et du caractère hautement suspect de son comportement, établi depuis plusieurs années et renforcé par ses récents voyages en Afghanistan et au Pakistan", écrit le tribunal dans un communiqué. "Cette faute a compromis les chances d'empêcher l'attentat", précise le tribunal, qui "fixe à un tiers la part de responsabilité de l'Etat".
L'Etat condamné à indemniser la famille de la victime
"Alors notamment que Mohamed Merah avait déjà fait une première victime quatre jours avant l'assassinat de M. Abel Chennouf, le tribunal juge que cette faute a compromis les chances d'empêcher l'attentat et fixe à un tiers la part de responsabilité de l'Etat", ajoute-t-il. Le tribunal condamne également l'Etat à indemniser l'épouse, l'enfant et les beaux-parents d'Abel Chennouf ainsi que le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme. Outre les trois militaires, Mohamed Merah a assassiné en mars 2012 trois enfants et un enseignant d'une école juive de Toulouse avant d'être abattu par les forces de l'ordre lors d'un assaut contre son domicile à Toulouse.
Nancy : il avait piraté un serveur de l’Université de Lorraine
Il a désormais quitté Nancy pour l’autre bout de la France. Julien, 25 ans, n’est pas présent à la barre ce lundi pour répondre des actes commis en mars et avril 2013. Durant cette période, alors qu’il était étudiant en physique à l’Université de Lorraine, il en a piraté l’un des serveurs informatiques. Et ce à l’aide de logiciels de décryptage que l’on peut semble-t-il trouver sur internet. Il a notamment eu accès aux comptes de messagerie de 68 personnels en usurpant leurs identifiants et autres mots de passe. Cela lui a permis d’accéder à diverses bases de données.
« Ces comptes de messagerie appartenaient à des enseignants de l’Institut Jean-Lamour, institut spécialisé dans la recherche sur des matériaux très pointus, qui peuvent avoir des applications industrielles ou encore dans le domaine de la défense », explique le président Haouy. « Nous sommes donc en présence de choses sensibles ». C’est sans doute pourquoi ce n’est ni plus ni moins que la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) qui a mené l’enquête qui a permis de remonter jusqu’à l’étudiant nancéien…
Lors de ses auditions de garde à vue, le jeune homme a déclaré qu’il était passionné par la « sécurité informatique » et a ajouté, sans rire, qu’il voulait « mettre en pratique ses connaissances théoriques, déceler d’éventuelles failles ». Une motivation somme toute assez ludique. « C’est mieux que ce soit moi que quelqu’un qui aurait des intentions malveillantes… ».
Le parquet relève que l’étudiant n’a pas dénoncé ces fameuses failles. « On reste sur notre faim quant à ses véritables objectifs ». Et de requérir 4 mois avec sursis, « une peine de principe ».
Me Olivier Nunge souligne que son client, lors de l’enquête préliminaire, a donné son accord pour une perquisition à son domicile, ce qu’il n’était pas obligé de faire. « Ses motivations, on ne les connaît pas. Toujours est-il qu’après ses études, il va travailler dans des secteurs sensibles et il lui faut un bulletin N°2 de casier judiciaire absolument vierge ». La plaidoirie porte ses fruits. Jugement : 2 mois avec sursis et dispense d’inscription au B2.
Dernière précision : après avoir quitté Nancy, Julien a intégré une prestigieuse école d’ingénieurs, école placée sous la tutelle de… la Direction générale de l’armement.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2016/07/12/il-avait-pirate-un-serveur-de-l-universite-de-lorraine
« Ces comptes de messagerie appartenaient à des enseignants de l’Institut Jean-Lamour, institut spécialisé dans la recherche sur des matériaux très pointus, qui peuvent avoir des applications industrielles ou encore dans le domaine de la défense », explique le président Haouy. « Nous sommes donc en présence de choses sensibles ». C’est sans doute pourquoi ce n’est ni plus ni moins que la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) qui a mené l’enquête qui a permis de remonter jusqu’à l’étudiant nancéien…
Lors de ses auditions de garde à vue, le jeune homme a déclaré qu’il était passionné par la « sécurité informatique » et a ajouté, sans rire, qu’il voulait « mettre en pratique ses connaissances théoriques, déceler d’éventuelles failles ». Une motivation somme toute assez ludique. « C’est mieux que ce soit moi que quelqu’un qui aurait des intentions malveillantes… ».
Le parquet relève que l’étudiant n’a pas dénoncé ces fameuses failles. « On reste sur notre faim quant à ses véritables objectifs ». Et de requérir 4 mois avec sursis, « une peine de principe ».
Me Olivier Nunge souligne que son client, lors de l’enquête préliminaire, a donné son accord pour une perquisition à son domicile, ce qu’il n’était pas obligé de faire. « Ses motivations, on ne les connaît pas. Toujours est-il qu’après ses études, il va travailler dans des secteurs sensibles et il lui faut un bulletin N°2 de casier judiciaire absolument vierge ». La plaidoirie porte ses fruits. Jugement : 2 mois avec sursis et dispense d’inscription au B2.
Dernière précision : après avoir quitté Nancy, Julien a intégré une prestigieuse école d’ingénieurs, école placée sous la tutelle de… la Direction générale de l’armement.
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lundi 11 juillet 2016
Meutre d'Aurélie Fouquet: Fisal Faïd condamné à 20 ans de prison
Fisal Faïd, le frère du braqueur Redoine Faïd, a été condamné en Algérie à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de la policière municipale Aurélie Fouquet, aujourd'hui, selon une information de Francetv info. Le parquet avait requis une condamnation à perpétuité. Fisal Faïd avait fui en Algérie au lendemain de la fusillade de Villiers-sur-Marne, le 21 mai 2010.
Il avait été acquitté en première instance et a comparu en appel devant la cour de M'sila.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
Il avait été acquitté en première instance et a comparu en appel devant la cour de M'sila.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
P-O : la nonagénaire avait été battue à mort
L 'un des deux suspects de cette agression sanglante, qui avait eu lieu en octobre 2014, clame son innocence.
"Chez nous les gitans, on nous apprend le respect des personnes âgées. Jamais je n'ai tué cette dame !" Ida avait 91 ans, et est morte le jour de Noël 2014, deux mois après avoir été agressée chez elle, en pleine nuit, à Saint-Laurent-de-la-Salanque. Et mardi, devant la cour d'appel de Montpellier, l'un des deux suspects écroués lors de l'enquête continue de clamer son innocence.
Pour l'avocate générale, il est indispensable que celui-ci demeure en détention : "Les psychiatres parlent de dangerosité criminologique, il est violent et incontrôlable quand il est en manque, et il n'a aucune attache familiale, à part sa mère qui couvre ses agissements en lui inventant des alibis." La charge est rude : "Il y a dans ce crime des violences gratuites, et un acharnement inacceptable. Il est indispensable qu'il arrive détenu aux assises."
"J'ai vu Caragole lui porter des coups." Me Zerby, l'avocat de Bruno Caragole, s'indigne : "Martinon espère s'en sortir mieux en faisant porter les soupçons sur mon client.. Pendant la reconstitution, il a raconté qu'elle était en train de regarder la télévision quand il est arrivé pour la voler. Est-ce qu'on doit prendre pour messe (sic) les paroles d'un affabulateur ?" Après trois jours de réflexion, la cour d'appel a décidé vendredi qu'il restait en prison.
http://www.midilibre.fr/2016/07/10/la-nonagenaire-avait-ete-battue-a-mort,1363984.php
Un papier dans la main du juge
Bruno Caragole, 39 ans, a été arrêté plusieurs semaines après le décès de la vieille dame, lorsque Nicolas Martinon - le premier homme soupçonné - a glissé dans la main du juge d'instruction, à la fin d'un interrogatoire, un papier portant son nom. Toxicomane, très connu de la police et de la justice perpignanaise, Bruno Caragole "est décrit comme pouvant être extrêmement violent et impulsif", explique le rapporteur de la chambre de l'instruction, devant laquelle l'homme demande sa libération. "Personnalité border line, épisodes psychotiques…"Pour l'avocate générale, il est indispensable que celui-ci demeure en détention : "Les psychiatres parlent de dangerosité criminologique, il est violent et incontrôlable quand il est en manque, et il n'a aucune attache familiale, à part sa mère qui couvre ses agissements en lui inventant des alibis." La charge est rude : "Il y a dans ce crime des violences gratuites, et un acharnement inacceptable. Il est indispensable qu'il arrive détenu aux assises."
Retour sur les faits
Ida a été découverte inconsciente, vers 5 h du matin, le 25 octobre 2014, le visage ensanglanté et tuméfié : l'autopsie montrera qu'elle a subi plusieurs fractures du crâne, résultant de coups violents portés à la tête. Mais que lui est-il arrivé ? Nicolas Martinon, qui a prévenu les secours, a tout d'abord expliqué qu'elle s'était réveillée pendant qu'il la cambriolait, et qu'il lui avait donné un coup-de-poing. Il n'a parlé d'un complice que lorsque la malheureuse est décédée, deux mois plus tard, en l'accusant."J'ai vu Caragole lui porter des coups." Me Zerby, l'avocat de Bruno Caragole, s'indigne : "Martinon espère s'en sortir mieux en faisant porter les soupçons sur mon client.. Pendant la reconstitution, il a raconté qu'elle était en train de regarder la télévision quand il est arrivé pour la voler. Est-ce qu'on doit prendre pour messe (sic) les paroles d'un affabulateur ?" Après trois jours de réflexion, la cour d'appel a décidé vendredi qu'il restait en prison.
http://www.midilibre.fr/2016/07/10/la-nonagenaire-avait-ete-battue-a-mort,1363984.php
dimanche 10 juillet 2016
Braquage sanglant d'Orly : 18 ans de réclusion contre le cerveau présumé
Serge Veron, le cerveau présumé du commando ayant braqué un dépôt de fonds d'Orly en 2011 lors duquel un convoyeur avait trouvé la mort, a été condamné vendredi soir à 18 ans de réclusion criminelle devant les assises du Nord à Douai.
Toujours en fuite, l'un de ses complices, David Gras, a pour sa part écopé de la peine la plus lourde: 25 ans de réclusion criminelle, alors qu'un troisième protagoniste, Jérémy Rousseau, a été condamné pour "complicité" à 12 ans de réclusion criminelle.
D'autres accusés ont été acquittés de toute participation aux vols avec arme qui leur étaient reprochés, mais déclarés coupables du délit d'association de malfaiteurs, et condamnés à des peines situées entre 8 et 13 ans d’emprisonnement.
Lors de son réquisitoire mardi, l'avocat général avait notamment demandé entre 25 et 30 ans de prison à l'encontre de Serge Veron et David Gras, accusés d'être les principaux protagonistes de plusieurs braquages, dont le principal et le plus récent, celui d'Orly.
Le 21 septembre 2011, des assaillants avaient attaqué à l'explosif un centre-fort où la société de transport de fonds Témis entrepose de l'argent liquide, tuant un convoyeur et empochant 8,2 millions d'euros.
"Chef d'orchestre" et "artificier" du braquage d'Orly, selon l'avocat général, Eric Bedos, Serge Veron, 49 ans, était notamment poursuivi pour "meurtre en bande organisée". Il est le seul accusé à avoir reconnu sa participation directe aux faits d'Orly.
Lors de ce procès fleuve entamé le 6 juin et dans lequel dix-neuf personnes étaient jugées, il a présenté ses excuses à la famille de la victime, Giuseppe Di Carlo, 54 ans, mort dans l'explosion de la porte du centre-fort.
"Malgré les excuses répétées, la famille n'entend pas accorder son pardon à Serge Veron, mais cette attitude est un premier pas pour la famille vers la résilience", avait affirmé Me Corinne Matouk, avocate de la famille de la victime, lors de sa plaidoirie.
Le "niveau de compétence" nécessaire pour ce type d'attaques "sophistiquées" impose une "équipe restreinte et formée des mêmes membres qui gardent les mêmes rôles", a souligné de son côté l'avocat général, lors de ses réquisitions de près de 10 heures.
"Nous croyons à l'unicité de cette équipe", avait-il insisté alors que la plupart des accusés ont affirmé tout au long de ce procès ne pas se connaître.
http://www.ladepeche.fr/actu/france/justice/
D'autres accusés ont été acquittés de toute participation aux vols avec arme qui leur étaient reprochés, mais déclarés coupables du délit d'association de malfaiteurs, et condamnés à des peines situées entre 8 et 13 ans d’emprisonnement.
Lors de son réquisitoire mardi, l'avocat général avait notamment demandé entre 25 et 30 ans de prison à l'encontre de Serge Veron et David Gras, accusés d'être les principaux protagonistes de plusieurs braquages, dont le principal et le plus récent, celui d'Orly.
Le 21 septembre 2011, des assaillants avaient attaqué à l'explosif un centre-fort où la société de transport de fonds Témis entrepose de l'argent liquide, tuant un convoyeur et empochant 8,2 millions d'euros.
"Chef d'orchestre" et "artificier" du braquage d'Orly, selon l'avocat général, Eric Bedos, Serge Veron, 49 ans, était notamment poursuivi pour "meurtre en bande organisée". Il est le seul accusé à avoir reconnu sa participation directe aux faits d'Orly.
Lors de ce procès fleuve entamé le 6 juin et dans lequel dix-neuf personnes étaient jugées, il a présenté ses excuses à la famille de la victime, Giuseppe Di Carlo, 54 ans, mort dans l'explosion de la porte du centre-fort.
"Malgré les excuses répétées, la famille n'entend pas accorder son pardon à Serge Veron, mais cette attitude est un premier pas pour la famille vers la résilience", avait affirmé Me Corinne Matouk, avocate de la famille de la victime, lors de sa plaidoirie.
Le "niveau de compétence" nécessaire pour ce type d'attaques "sophistiquées" impose une "équipe restreinte et formée des mêmes membres qui gardent les mêmes rôles", a souligné de son côté l'avocat général, lors de ses réquisitions de près de 10 heures.
"Nous croyons à l'unicité de cette équipe", avait-il insisté alors que la plupart des accusés ont affirmé tout au long de ce procès ne pas se connaître.
http://www.ladepeche.fr/actu/france/justice/
Agde : la dispute entre jardiniers s'était réglée à la tronçonneuse
Dire qu'ils ne s'aimaient pas beaucoup relève de l'euphémisme. Deux jardiniers d'Agde qui s'occupaient des espaces verts, l'un pour la ville, le second pour une société privée, se sont croisés dans les rues du Cap d'Agde, le 6 juillet. Une rencontre explosive. Ils ont commencé à s'insulter copieusement avant d'en venir aux mains.
Quittant momentanément la bagarre, l'un d'eux est allé chercher une tronçonneuse, une «arme» autrement plus dangereuse qu'un balai de cantonnier. Voyant cela, le second a fui et s'est réfugié dans une boulangerie
Dire qu'ils ne s'aimaient pas beaucoup relève de l'euphémisme. Deux jardiniers d'Agde qui s'occupaient des espaces verts, l'un pour la ville, le second pour une société privée, se sont croisés dans les rues du Cap d'Agde, le 6 juillet. Une rencontre explosive. Ils ont commencé à s'insulter copieusement avant d'en venir aux mains.
Quittant momentanément la bagarre, l'un d'eux est allé chercher une tronçonneuse, une «arme» autrement plus dangereuse qu'un balai de cantonnier. Voyant cela, le second a fui et s'est réfugié dans une boulangerie
http://www.ladepeche.fr/actu/france/justice/
Dire qu'ils ne s'aimaient pas beaucoup relève de l'euphémisme. Deux jardiniers d'Agde qui s'occupaient des espaces verts, l'un pour la ville, le second pour une société privée, se sont croisés dans les rues du Cap d'Agde, le 6 juillet. Une rencontre explosive. Ils ont commencé à s'insulter copieusement avant d'en venir aux mains.
http://www.ladepeche.fr/actu/france/justice/
samedi 9 juillet 2016
Béarn : deux pères de famille pillent une voiture au bord du lac de Gabas
Deux pères de famille ont été reconnus coupables de vol dans une voiture qui s’était garée au bord du plan d’eau dimanche.
La tentation était trop forte. Deux hommes jugés pour des vols commis au bord du lac de Gabas, dimanche, étaient jugés jeudi en comparution immédiate. Ces deux pères de famille ont expliqué qu'ils n'avaient pu résister à l'appel du gain facile.
« On n'avait pas programmé de voler, indique Alain A., 47 ans. On est parti comme ça pour se promener. Quand on a vu les gens mettre deux sacs dans leur voiture, ça nous a trop tentés… » Le président n'est pas forcément convaincu par l'explication. D'autant que plusieurs vols à la roulotte (dans des voitures où les vitres sont parfois fracturées) ont été commis au bord du paisible lac ces derniers jours. Marc Magnon soupçonne le duo d'être l'auteur de tous ces larcins.
Les deux hommes ont expliqué qu'ils étaient partis au bord du lac pour assister au match de football de l'équipe de France. « C'est bien connu, il y a une grande fan zone au bord du lac de Gabas », a ironisé la procureure Marion de La Lande d'Olce. « Tout comme il est tout à fait normal de retrouver des tenailles et un tournevis dans votre sac à dos. »
Le tournevis a servi à briser les vitres du véhicule où deux sacs ont été volés. Alain A. s'est exécuté pendant que Johnny W. l'attendait dans une Nissan garée un peu plus loin.
Mais le duo ne savait pas qu'il était épié. Alertés des précédents vols autour du lac, les gendarmes ont mis en place une surveillance discrète. Le démarrage en trombe de la Nissan quelques secondes après un tonitruant bris de vitre ne laissait que peu de doutes sur le rôle de ses deux occupants.
« Si vous n'avez pas d'argent, pourquoi vous rendre au lac de Gabas à 30 minutes de route alors que vous avez des plans d'eau plus proches ? » Le président n'a pas plongé.
Me Carine Magne, l'avocate des deux hommes a plaidé la clémence. Elle a rappelé qu'Alain A. n'avait pas de casier et souligné que le récidiviste Johnny W. s'était tenu à carreau depuis plus d'un an.
Le tribunal a condamné le duo à des peines tout juste plus clémentes que les réquisitions. Alain A. écope de 4 mois de prison avec sursis suivis de 140 heures de travaux d'intérêt général. Johnny W. reste en prison où il séjournait depuis dimanche. Il est condamné à 2 ans dont 6 mois avec sursis.
http://www.sudouest.fr/2016/07/09/les-voleurs-du-lac-2429191-4697.php
« On n'avait pas programmé de voler, indique Alain A., 47 ans. On est parti comme ça pour se promener. Quand on a vu les gens mettre deux sacs dans leur voiture, ça nous a trop tentés… » Le président n'est pas forcément convaincu par l'explication. D'autant que plusieurs vols à la roulotte (dans des voitures où les vitres sont parfois fracturées) ont été commis au bord du paisible lac ces derniers jours. Marc Magnon soupçonne le duo d'être l'auteur de tous ces larcins.
La fan-zone d'Eslourenties
Une autre explication avait été avancée au moment de la garde à vue qui met du plomb dans l'aile à cette version sur audience.Les deux hommes ont expliqué qu'ils étaient partis au bord du lac pour assister au match de football de l'équipe de France. « C'est bien connu, il y a une grande fan zone au bord du lac de Gabas », a ironisé la procureure Marion de La Lande d'Olce. « Tout comme il est tout à fait normal de retrouver des tenailles et un tournevis dans votre sac à dos. »
Le tournevis a servi à briser les vitres du véhicule où deux sacs ont été volés. Alain A. s'est exécuté pendant que Johnny W. l'attendait dans une Nissan garée un peu plus loin.
Mais le duo ne savait pas qu'il était épié. Alertés des précédents vols autour du lac, les gendarmes ont mis en place une surveillance discrète. Le démarrage en trombe de la Nissan quelques secondes après un tonitruant bris de vitre ne laissait que peu de doutes sur le rôle de ses deux occupants.
Peines de prison prononcées
Placés en garde à vue, les deux hommes ont expliqué qu'ils étaient en mal de liquidités et qu'ils comptaient revendre le matériel volé. Une réponse qui n'a pas tenu l'épreuve des questions.« Si vous n'avez pas d'argent, pourquoi vous rendre au lac de Gabas à 30 minutes de route alors que vous avez des plans d'eau plus proches ? » Le président n'a pas plongé.
Me Carine Magne, l'avocate des deux hommes a plaidé la clémence. Elle a rappelé qu'Alain A. n'avait pas de casier et souligné que le récidiviste Johnny W. s'était tenu à carreau depuis plus d'un an.
Le tribunal a condamné le duo à des peines tout juste plus clémentes que les réquisitions. Alain A. écope de 4 mois de prison avec sursis suivis de 140 heures de travaux d'intérêt général. Johnny W. reste en prison où il séjournait depuis dimanche. Il est condamné à 2 ans dont 6 mois avec sursis.
http://www.sudouest.fr/2016/07/09/les-voleurs-du-lac-2429191-4697.php
Suicide de Krisztina Rady: Explications et joutes assassines à l'audience pour diffamation
Le prévenu qui veut poser des questions, des documents que tous les
avocats n’ont pas reçus, les problèmes de traduction en hongrois… L’audience pour diffamation intentée par Bertrand Cantat et les parents de Krisztina Rady à son ex-petit ami François Saubadu fut parfois laborieuse, ce vendredi.
Le président du tribunal, afin de juger du caractère diffamatoire de propos tenus par François Saubadu dans VSD en 2013, a dû se replonger dans la polémique qui a entouré le suicide de Krisztina Rady. Dans l’hebdomadaire, François Saubadu accusait Bertrand Cantat de « terreur prsychologique » à l’encontre de Krisztina Rady. Il insinuait également que les parents de la jeune femme « restaient les bras croisés ».
>> A lire aussi : Le tribunal estimera-t-il que Bertrand Cantat a été diffamé ?
Si les débats qui se tenaient au tribunal correctionnel de Paris ont parfois manqué de clarté - puisque tous les protagonistes ne s’exprimaient pas dans la même langue, 20 Minutes en a gardé la substantifique moelle à travers les citations phare de l’audience.
« Je ne fais que rapporter les propos de Krisztina. » François Saubadu a expliqué en ces termes les paroles publiées dans VSD sous la forme d’interview, en 2013 et à travers lesquelles il accuse Bertrand Cantat de « terreur psychologique » sur Krisztina Rady. Cet agent d’artiste qui ne travaille plus aujourd’hui a également indiqué qu'« il y a des choses dont il peut personnellement attester : sur le fait que Bertrand Cantat était violent et qu’il fallait qu’elle s’en aille ». François Saubadu a ainsi reconnu que les propos publiés par VSD étaient restés fidèles à ce qu’il avait rapporté à la journaliste du magazine.
« Ils m’envoient le CD avec le message vocal pour que je reste les bras croisés ? C’est impossible ! » François Saubadu a indiqué au tribunal qu’il avait reçu un CD en 2012, contenant le message vocal en hongrois que Krisztina Rady a laissé sur le répondeur de ses parents six mois avant de se donner la mort, avec sa traduction. Les parents de la jeune femme lui ont fait parvenir. D’après lui, ce CD était accompagné d’une lettre expliquant que le couple souhaitant garder de bons rapports avec Bertrand Cantat afin de continuer à voir leurs petits-enfants, ils lui confiaient ce CD pour qu’il essaie de relancer l’enquête sur les circonstances de la mort de Krisztina Rady. Une version que les parents de la victime réfutent totalement. D’après eux, ils ont confié cet enregistrement à François Saubadu après qu’il leur a envoyé une « gentille lettre », pour « le réconforter ».
« Trois jours après avoir laissé ce message, Krisztina a dit que ce n’était plus d’actualité. » Le fameux enregistrement, qu’on trouve traduit en français dans son intégralité dans le livre L’Amour à mort, Bertrand Cantat-Marie Trintignant (Ed. de l’Archipel), contient des passages parfois troublants sur le climat dans lequel la jeune femme vit alors. Krisztina Rady y indique qu’elle a « déjà échappé plusieurs fois au pire », faisant état de « preuves ». Selons ses parents, elle leur aurait affirmé quelques jours seulement après leur avoir laissé ce message désespéré, qu’elle ne se trouvait plus dans cette situation, les invitant à ne pas tenir compte de son enregistrement.
« Moi j’aime beaucoup Bertrand, c’est quelqu’un de très sensible. » C’est ainsi qu’a parlé du chanteur sa belle-mère, la mère de Krisztina Rady. Csilla Rady a également ajouté que « les années ont prouvé que Bertrand est un bon père, qui s’occupe bien de ses enfants ». Après la plaidoirie de l’avocat du chanteur de Detroit, la mère de Krisztina Rady a applaudi. Son avocat, Me Leh, a indiqué travailler main dans la main avec les conseils de l’artiste bordelais. « Dire que Bertrand Cantat est un assassin, c’est du délire », a-t-il lancé au tribunal
« Elle était déchirée entre ces deux hommes. Dans un moment de folie, elle s’est pendue. » Pour Me Leh, l’avocat des parents de Krisztina Rady, Bertrand Cantat n’a aucune responsabilité dans le suicide de la jeune femme. Les propos de François Saubadu sont pour lui et les parents un tissu de mensonges. « Ils n’en peuvent plus de ces insinuations, ils veulent la paix », a indiqué cet avocat franco-hongrois. La mère de Krisztina Rady a pour sa part expliqué au tribunal que François Saubadu « n’accepte pas que Krisztina ait choisi son mari et pas lui, c’est pour cela qu’il fait scandale sur scandale ».
« On ne quitte pas Bertrand Cantat, ni Marie Trintignant, ni Krisztina Rady. » Une phrase choc lancée par l’avocat de François Saubadu lors de sa plaidoirie. Le conseil n’a cessé de faire des allusions à l'homicide de Marie Trintignant, ex-compagne du chanteur, pour lequel il a été condamné en Lituanie à huit ans de prison en 2004. « Il est débordant d’énergie à la scène et à la ville, ce qui est un peu plus gênant », « Bertrand Cantat a le sommeil lourd. Il s’endort quand Marie Trintignant est au lit, il dort quand Krisztina Rady se pend », a par exemple asséné le conseil.
Le ministère public n’a pas retenu le caractère diffamatoire des propos de François Saubadu envers les parents de Krisztina Rady, contrairement à ceux tenus contre Bertrand Cantat. Les décisions concernant les deux plaintes seront rendues le 14 octobre 2016
http://www.20minutes.fr/culture/bertrand_cantat/
Le président du tribunal, afin de juger du caractère diffamatoire de propos tenus par François Saubadu dans VSD en 2013, a dû se replonger dans la polémique qui a entouré le suicide de Krisztina Rady. Dans l’hebdomadaire, François Saubadu accusait Bertrand Cantat de « terreur prsychologique » à l’encontre de Krisztina Rady. Il insinuait également que les parents de la jeune femme « restaient les bras croisés ».
>> A lire aussi : Le tribunal estimera-t-il que Bertrand Cantat a été diffamé ?
Si les débats qui se tenaient au tribunal correctionnel de Paris ont parfois manqué de clarté - puisque tous les protagonistes ne s’exprimaient pas dans la même langue, 20 Minutes en a gardé la substantifique moelle à travers les citations phare de l’audience.
« Je ne fais que rapporter les propos de Krisztina. » François Saubadu a expliqué en ces termes les paroles publiées dans VSD sous la forme d’interview, en 2013 et à travers lesquelles il accuse Bertrand Cantat de « terreur psychologique » sur Krisztina Rady. Cet agent d’artiste qui ne travaille plus aujourd’hui a également indiqué qu'« il y a des choses dont il peut personnellement attester : sur le fait que Bertrand Cantat était violent et qu’il fallait qu’elle s’en aille ». François Saubadu a ainsi reconnu que les propos publiés par VSD étaient restés fidèles à ce qu’il avait rapporté à la journaliste du magazine.
« Ils m’envoient le CD avec le message vocal pour que je reste les bras croisés ? C’est impossible ! » François Saubadu a indiqué au tribunal qu’il avait reçu un CD en 2012, contenant le message vocal en hongrois que Krisztina Rady a laissé sur le répondeur de ses parents six mois avant de se donner la mort, avec sa traduction. Les parents de la jeune femme lui ont fait parvenir. D’après lui, ce CD était accompagné d’une lettre expliquant que le couple souhaitant garder de bons rapports avec Bertrand Cantat afin de continuer à voir leurs petits-enfants, ils lui confiaient ce CD pour qu’il essaie de relancer l’enquête sur les circonstances de la mort de Krisztina Rady. Une version que les parents de la victime réfutent totalement. D’après eux, ils ont confié cet enregistrement à François Saubadu après qu’il leur a envoyé une « gentille lettre », pour « le réconforter ».
« Trois jours après avoir laissé ce message, Krisztina a dit que ce n’était plus d’actualité. » Le fameux enregistrement, qu’on trouve traduit en français dans son intégralité dans le livre L’Amour à mort, Bertrand Cantat-Marie Trintignant (Ed. de l’Archipel), contient des passages parfois troublants sur le climat dans lequel la jeune femme vit alors. Krisztina Rady y indique qu’elle a « déjà échappé plusieurs fois au pire », faisant état de « preuves ». Selons ses parents, elle leur aurait affirmé quelques jours seulement après leur avoir laissé ce message désespéré, qu’elle ne se trouvait plus dans cette situation, les invitant à ne pas tenir compte de son enregistrement.
« Moi j’aime beaucoup Bertrand, c’est quelqu’un de très sensible. » C’est ainsi qu’a parlé du chanteur sa belle-mère, la mère de Krisztina Rady. Csilla Rady a également ajouté que « les années ont prouvé que Bertrand est un bon père, qui s’occupe bien de ses enfants ». Après la plaidoirie de l’avocat du chanteur de Detroit, la mère de Krisztina Rady a applaudi. Son avocat, Me Leh, a indiqué travailler main dans la main avec les conseils de l’artiste bordelais. « Dire que Bertrand Cantat est un assassin, c’est du délire », a-t-il lancé au tribunal
« Elle était déchirée entre ces deux hommes. Dans un moment de folie, elle s’est pendue. » Pour Me Leh, l’avocat des parents de Krisztina Rady, Bertrand Cantat n’a aucune responsabilité dans le suicide de la jeune femme. Les propos de François Saubadu sont pour lui et les parents un tissu de mensonges. « Ils n’en peuvent plus de ces insinuations, ils veulent la paix », a indiqué cet avocat franco-hongrois. La mère de Krisztina Rady a pour sa part expliqué au tribunal que François Saubadu « n’accepte pas que Krisztina ait choisi son mari et pas lui, c’est pour cela qu’il fait scandale sur scandale ».
« On ne quitte pas Bertrand Cantat, ni Marie Trintignant, ni Krisztina Rady. » Une phrase choc lancée par l’avocat de François Saubadu lors de sa plaidoirie. Le conseil n’a cessé de faire des allusions à l'homicide de Marie Trintignant, ex-compagne du chanteur, pour lequel il a été condamné en Lituanie à huit ans de prison en 2004. « Il est débordant d’énergie à la scène et à la ville, ce qui est un peu plus gênant », « Bertrand Cantat a le sommeil lourd. Il s’endort quand Marie Trintignant est au lit, il dort quand Krisztina Rady se pend », a par exemple asséné le conseil.
Le ministère public n’a pas retenu le caractère diffamatoire des propos de François Saubadu envers les parents de Krisztina Rady, contrairement à ceux tenus contre Bertrand Cantat. Les décisions concernant les deux plaintes seront rendues le 14 octobre 2016
http://www.20minutes.fr/culture/bertrand_cantat/
Béziers : elle brûle son fils pour le punir et écope de la prison
L a mère a été condamnée à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis. Elle est partie en détention pour six mois.
Une mère de famille de quatre enfants a été condamnée, mardi, à 18 mois de détention, dont 12 avec sursis, et mise à l'épreuve pendant deux ans. Elle a été placée sous mandat de dépôt pour six mois. Elle a été reconnue coupable d'avoir, à Béziers, brûlé son fils de 9 ans avec une cuillère chauffée à blanc.
"Je ne pensais pas lui avoir fait autant de mal, a expliqué la mère à l'audience. Je voulais le punir parce qu'il avait fait une bêtise avec la gazinière. Il aurait pu mettre le feu et faire du mal à sa sœur. Je voulais juste lui faire peur, rien d'autre. C'est lui qui a bougé, c'est pour ça qu'il a plein de marques. Il a pleuré et il m'a dit pardon."
"C'est un dossier triste, grave et pesant, a insisté la représentante du parquet Jennifer Roussi. Les photos de ce dossier sont très choquantes. Elles démontrent que ces blessures sont très peu compatibles avec un accident comme tente de nous le faire croire la mère. Ce n'est pas une punition banale, nous sommes sur de véritables violences. Vous avez choisi une solution qui est pénalement punissable. Même si elle est débordée par sa famille, il y avait d'autres solutions. Je m'inquiète de voir de tels faits se reproduire." Elle va requérir 12 mois de prison sans mandat de dépôt.
http://www.midilibre.fr/2016/07/08/elle-brule-son-fils-pour-le-punir-et-part-en-prison,1362859.php
Des faits signalés par le corps enseignant
Les faits ont été signalés le 22 juin par le corps enseignant, car la victime refusait de parler et avait un pansement sur le bras. Les instituteurs ont fait un signalement auprès des médecins des services sociaux de l'enfance. Une enquête a été diligentée et, très rapidement, la mère a été interpellée, puis placée en garde à vue. Elle a finalement reconnu les faits et a été jugée."Je ne pensais pas lui avoir fait autant de mal, a expliqué la mère à l'audience. Je voulais le punir parce qu'il avait fait une bêtise avec la gazinière. Il aurait pu mettre le feu et faire du mal à sa sœur. Je voulais juste lui faire peur, rien d'autre. C'est lui qui a bougé, c'est pour ça qu'il a plein de marques. Il a pleuré et il m'a dit pardon."
Un triste dossier
La victime présente quatre marques profondes de la forme d'une cuillère sur le bras, la main et les doigts. S'il ne parlait pas devant les médecins, c'est parce qu'il avait peur d'être placé dans un foyer comme son frère aîné. Depuis les faits, les quatre frères et sœurs ont été placés."C'est un dossier triste, grave et pesant, a insisté la représentante du parquet Jennifer Roussi. Les photos de ce dossier sont très choquantes. Elles démontrent que ces blessures sont très peu compatibles avec un accident comme tente de nous le faire croire la mère. Ce n'est pas une punition banale, nous sommes sur de véritables violences. Vous avez choisi une solution qui est pénalement punissable. Même si elle est débordée par sa famille, il y avait d'autres solutions. Je m'inquiète de voir de tels faits se reproduire." Elle va requérir 12 mois de prison sans mandat de dépôt.
Pour la défense : "Elle n'a pas sciemment blessé cet enfant"Me Domingot, pour la défense, va dresser le portrait de la prévenue : "C'est une femme courageuse qui a demandé l'autorité parentale, car son ancien mari ne s'occupait pas de ses enfants. Elle n'a pas sciemment blessé cet enfant. Quelle mère pourrait commettre un tel acte en le voulant vraiment. Aujourd'hui, elle mesure la gravité de ce qui est fait. Jamais elle n'a envisagé de lui faire aussi mal. Elle est même tellement attentive au bien-être de ses enfants qu'elle a demandé de l'aide aux services sociaux dès 2015, quand elle a quitté son compagnon pour les sortir d'un cercle de très grande violence. Elle doit être aidée et ne pas être enfermée." La défense n'a pas été entendue et le tribunal a placé la prévenue en détention sur le champ.
http://www.midilibre.fr/2016/07/08/elle-brule-son-fils-pour-le-punir-et-part-en-prison,1362859.php
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