samedi 30 septembre 2017

Une expertise qui crée la controverse

« Amateurisme », « manque de professionnalisme » : c’est ainsi que les avocats de Murielle Bolle qualifient l’expertise psychologique de leur cliente dont certaines conclusions valent effectivement le détour.
En attendant le retour des investigations que Claire Barbier, la juge d’instruction, a demandé aux gendarmes concernant le témoignage de ce cousin qui affirme avoir été témoin des violences reçues par Murielle Bolle le 5 novembre 1984, alors que l’ado âgée de 15 ans venait d’accuser son beau-frère Bernard Laroche de l’enlèvement de Grégory, c’est l’heure des expertises psychologiques.
Placé sous contrôle judiciaire en Haute-Marne, entre Joinville et Chaumont, Marcel Jacob, 72 ans, mis en examen le 16 juin pour « arrestation, enlèvement, séquestration ou détention suivi de mort », a rallié ce jeudi la cour d’appel de Dijon pour y être examiné par un psychologue. Les conclusions seront connues dans plusieurs semaines.
Celles de l’expertise psychologique de Murielle Bolle sont désormais au dossier et L’Est Républicain a pu les consulter. L’ex-adolescente, aujourd’hui âgée de 48 ans, a été examinée le 15 juillet dernier, alors qu’elle était incarcérée, par une psychologue clinicienne experte près la cour d’appel de Dijon.
En découvrant l’expertise, Me Jean-Paul Teissonnière, l’un des deux avocats de Murielle Bolle, avait estimé que la culpabilité était « tenue pour acquise, c’est caractéristique de ce dossier ».
Le conseil songeait très certainement à cette quatrième question posée à la psychologue : « Les dispositions de la personnalité ou des anomalies mentales ont-elles pu intervenir dans la commission de l’infraction et quels sont les éléments factuels et biographiques qui l’ont conduite au passage à l’acte ? ».

Vous aimez l’histoire-géo ?

Une telle formulation pourrait effectivement faire penser à un parti pris de la magistrate, censée instruire à charge et à décharge, mais, renseignement pris auprès de professionnels, elle correspond à ce qui se fait quand un expert psychologue est mandaté : « Oui. On demande toujours si les traits de personnalité ont pu conduire à la commission de l’infraction pour laquelle la personne est mise en examen », explique ainsi cet ancien juge d’instruction nancéien. « Mais force est de reconnaître que la formulation est un peu maladroite ».
« Moi, j’ai quand même vu des questions plus objectives », relève Me Christophe Ballorin, l’autre avocat de Murielle Bolle, qui assure que sa cliente « a eu l’impression que l’expert tentait davantage de la faire avouer plutôt que de comprendre qui elle était. On a donc encore eu un missi dominici qui venait au service de la nouvelle vérité de ce dossier, à savoir la participation de Murielle Bolle à l’enlèvement du petit Grégory. Par ailleurs, il nous apparaît quand même, et cela va faire l’objet d’une lettre d’observations que l’on va déposer en début de semaine à Madame Barbier, que cette expertise est extrêmement dirigée ».
L’avocat argumente : « Cela commence par les questions posées et cela finit par le fait, qu’en cinquième question, quand la juge demande à l’expert les éléments favorables à une insertion ou à une réinsertion, on n’a tout simplement aucune réponse… ».
Certaines interprétations laissent par ailleurs littéralement songeur. Murielle Bolle, dont on apprend que le QI est de 90 – « une intelligence dans la norme basse », n’aimait trop pas l‘école, et surtout pas l’histoire géographie, ce qui fait dire à la psychologue que « classiquement, on reconnaît que les enfants qui rejettent cette matière ont été confrontés à des histoires dans leur famille ».

Dessine-moi un arbre

Plus loin, c’est le « test de l’arbre ». Comme son nom l’indique, Murielle Bolle doit dessiner un arbre. Jusque-là, c’est simple. Ensuite, cela se complique. Car l’expert cogite dur. Très dur : « La présence d’une zone oblongue sur la surface du tronc peut attester, d’après l’index de Wittgenstein, d’un événement majeur, traumatique qui serait survenu dans la vie de l’intéressée entre 13,4 et 16,2 ans ». Nébuleux et diablement précis… Sans compter qu’il n’y a pas besoin de « l’index de Wittgenstein » pour savoir que la vie de Murielle Bolle a été bouleversée lorsqu’elle avait 15 ans.
« Pour nous, ce document est d’une pauvreté intellectuelle incroyable », réagit Me Ballorin. « Le tronc oblong, l’histoire-géo, le traumatisme avant 16,2 ans… C’est un truc de fou. On ne peut pas imaginer un seul instant que le traumatisme pourrait consister à avoir été emportée dans le maelström d’une affaire judiciaire hors-norme qui l’a broyée ? Nous dénonçons une absence de professionnalisme et l’amateurisme de ce rapport… ».
  • Actualitéhttp://www.estrepublicain.fr/actualite

vendredi 29 septembre 2017

Maëlys, conférence de presse des parents, la mère de Nordhal L réagit

Disparition de Maëlys: la mère du suspect va parler à son fils

Dans une interview accordée au Parisien la mère de Nordahl L. a expliqué qu'elle allait parler à son fils.



Alors que la fillette a disparu depuis maintenant plus d'un mois lors d'un mariage, en Isère, la mère du suspect pense que son fils lui parlera s'il savait quelque chose.
« Dès que je pourrai aller voir mon fils en prison, je vais lui parler et lui dire 'Si tu as vu quelque chose, il faut le dire'. Et s’il me lâche quelque chose, j’en ferai part, c’est sûr. J’en aurais trop sur la conscience de ne rien dire. Je comprends la souffrance des parents de Maëlys, je suis une mère avant tout », a déclaré au journal Christiane, la mère de Nordahl.

  • Faits-Divers            http://www.nicematin.com/sujet/faits-divers
  • jeudi 28 septembre 2017

    Maëlys: la mère demande au suspect "de révéler ce qu'il sait"

    Deux nouveaux éléments dans la disparition de Maëlys

    Deux nouveau éléments viennent d'émerger dans l'affaire Maëlys, disparue depuis plus d'un mois dans l'Isère...
    Actuellement, chaque image de la vidéo surveillance de la station de lavage est attentivement scrutée par les enquêteurs.
    C'est celle où le principal suspect est venu nettoyer son Audi A3 au lendemain de la disparition de Maëlys, cela fait un mois.
    >>LIRE AUSSI. Disparition de Maëlys: le suspect avait été pris en filature avant son interpellation
    Et selon nos confrères du Dauphiné qui s'appuie sur une source proche de l’enquête, "cette scène dure plus de 2h15".
    Le côté passager 
    Un laps de temps pour le moins conséquent pour le lavage d'une voiture... 
    Outre le coffre "lessivée" avec un produit décapant et lustrant pour jantes, qui a également le pouvoir de brouiller l’odorat des chiens, l’ex-militaire de Domessin a insisté sur "les poignées extérieure et intérieure de la portière côté passager, le tapis de sol, le siège, toujours côté passager", confie une source proche de l’enquête au Dauphiné.
    Autre nouvelle information dans cette sordide affaire: les gendarmes ont fait une erreur de procédure lors du placement en garde à vue du principal suspect! 
    En effet  la première audition par les gendarmes de cet ex-militaire de 34 ans n’a en effet pas été filmée.
    Une erreur qui pourrait avoir des conséquences...
    Or, en matière criminelle, l’article 64-1 du code de procédure pénale prévoit comme une obligation l’enregistrement filmé de la garde à vue, dans son intégralité.
    Les enquêteurs n'ont pas non plus noté dans le procès-verbal l'absence d'enregistrement.
    Pendant cette audition, le suspect n'a rien avoué. Mais cette erreur de procédure pourrait faire l'objet d'un recours devant la chambre de l'instruction.

                                         
  • Faits-Divers           http://www.nicematin.com/sujet/faits-divers
  • mercredi 27 septembre 2017

    Toulouse: 20 ans de prison pour meurtre

    Un homme de 37 ans a été condamné aujourd'hui à 20 ans de réclusion criminelle par la cour d'Assises de Haute-Garonne pour le meurtre en 2014 d'un jeune homme, près de Toulouse, lors d'une altercation dans un bar. Les jurés ont suivi les réquisitions de l'avocat général. Les faits s'étaient déroulés en mai 2014, un samedi peu avant 04 heures, lors d'une soirée festive organisée par la fiancée de la victime.
    Gérante du bar, à Saint-Lys, une commune située à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Toulouse, elle fêtait ce soir-là le récent contrat de vente de son établissement. Après avoir été éconduit, l'accusé, Grégory Le Mellec, était revenu armé d'un couteau doté d'une lame de 20 cm. Là, dans la bagarre qui l'avait opposé aux personnes présentes, il avait poignardé la victime au moins à trois reprises, dont une fois mortellement. S'il a reconnu avoir porté les coups de couteau, l'accusé, déjà condamné dans des affaires de stupéfiants et de violences, a toujours contesté l'intention homicide, a souligné un de ses avocats, Me Pierre Dunac.
    "Il est dans un premier temps viré de l'établissement parce qu'on a décidé de ne plus servir. Peut-être a-t-il nourri un ressentiment", a dit l'avocat. "Mais ce garçon ne méritait pas qu'on lui inflige la peine maximale" qu'il encourait, soit 30 ans de réclusion criminelle. "C'est un homme déstructuré, abandonné à l'âge de quatre ans et qui a été placé dans plusieurs familles d'accueil et des foyers, ce qui a entraîné chez lui une consommation de substances et d'alcool", a précisé l'avocat.

    Flash Actuhttp://www.lefigaro.fr/flash-actu/

    mardi 26 septembre 2017

    Affaire Grégory : ce que dit l'expertise psychologique de Murielle Bolle

    INFO LE FIGARO - L'analyse livrée par l'expert qui a rencontré en détention ce personnage clé de l'affaire Grégory renforce l'accusation.
    Alors que la défense de Murielle Bolle (mise en examen en juillet dernier pour sa complicité présumée dans l'enlèvement de Grégory Villemin, 4 ans, en octobre 1984) fourbit une offensive juridique pour faire annuler l'essentiel de la procédure, une expertise psychologique vient d'être versée. Le Figaro a pu la consulter.
    La présidente de la chambre de l'instruction de Dijon demande à l'expert, Laurence François: «Quels sont les éléments factuels et biographiques qui l'ont conduite au passage à l'acte?»
    «La culpabilité est tenue pour acquise, ...

    Sociétéhttp://www.lefigaro.fr/actualite-france

    Affaire Grégory: la défense de M. Bolle veut faire annuler sa mise en examen

    Les avocats de Murielle Bolle, personnage clé de l'affaire Grégory, vont déposer une requête en nullité de sa mise en examen pour enlèvement "dans le courant de la semaine prochaine", a indiqué l'un d'eux, Me Jean-Paul Teissonnière, aujourd'hui. Sa mise en examen "est irrégulière" en raison notamment "de l'absence d'indices graves et concordants", estime le conseil, pour qui il n'y a pas de charges nouvelles à l'encontre de sa cliente, déjà suspectée dans le passé.
    » Lire aussi - Murielle Bolle remise en liberté sous contrôle judiciaire 
    Cette requête sera examinée par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon, dont la présidente Claire Barbier instruit l'affaire. Âgée de 48 ans, Murielle Bolle a été mise en examen fin juin pour enlèvement suivi de mort. Adolescente en 1984, elle avait accusé son beau-frère Bernard Laroche du rapt du garçon de quatre ans retrouvé mort dans la Vologne, avant de se rétracter.
    » Lire aussi - Affaire Grégory : de nouveaux éléments mettent à mal la déposition d'un témoin-clé
    Le grand-oncle du petit Grégory, Marcel Jacob, dont la mise en examen avec sa femme Jacqueline, mi-juin, avait relancé cette affaire vieille de près de 33 ans, a demandé de son côté une révision de son contrôle judiciaire. Cette demande sera examinée le 25 octobre par la chambre de l'instruction de Dijon, a-t-on appris mardi auprès de son avocat, Me Stéphane Giuranna.
    » Lire aussi - Affaire Grégory : la confrontation entre Murielle Bolle et son cousin reste stérile
    Les conseils de Murielle Bolle comptent aussi demander "l'annulation de la garde à vue des 2 et 3 novembre 1984 (lors de laquelle elle avait incriminé Bernard Laroche, NDLR) et de tous les actes qui en sont la conséquence", a précisé Me Teissonnière. Ils invoqueront également la nullité des "actes illicites réintroduits en fraude dans le dossier par le président Simon", magistrat instructeur de 1987 à 1990, a ajouté le conseil, qui envisage un pourvoi en cassation en cas de rejet.
    » Lire aussi - Affaire Grégory : Murielle Bolle remise en liberté
    Murielle Bolle, après avoir été placée en détention le 29 juin, avait été libérée le 4 août, elle aussi sous contrôle judiciaire strict. Selon l'accusation, la jeune fille de 15 ans était bel et bien présente lors de l'enlèvement de Grégory et son revirement s'explique par des violences familiales subies à l'époque. Les époux Jacob, aujourd'hui septuagénaires, sont quant à eux soupçonnés d'avoir été les "corbeaux" de l'affaire et d'avoir fomenté le rapt de l'enfant dans le cadre d'un "acte collectif
    1. Flash Actu http://www.lefigaro.fr/flash-actu/

    lundi 25 septembre 2017

    Disparition de Maëlys: A Pont-de-Beauvoisin, les habitants n'arrivent «toujours pas à comprendre ce qui s'est passé»

    Un mois que les enquêteurs cherchent à savoir où la petite Maëlys se trouve. Un mois que la fillette a été enlevée lors d’une soirée de mariage à laquelle elle assistait. Dans le petit village de Pont-de-Beauvoisin, à cheval sur les départements de l’Isère et de la Savoie, là même où le drame s’est noué, l’enfant est encore dans tous les esprits. Son visage orne toujours les vitrines des commerces. Et le mystère entourant sa disparition demeure l’un des principaux sujets de conversation.
    >> A lire aussi : «Cette situation est intenable pour ses proches», déplore l'avocat des parents de la fillette
    « Plus les semaines passent et plus l’espoir de la retrouver vivante s’amenuise », souffle Olivier, gérant d’un restaurant-bar. Son épouse avait constaté il y a quelques jours, que l’avis de recherche qu’ils avaient affiché, n’était plus là. « On l’a remis. C’est plus par solidarité pour sa famille que pour que l’enquête avance. C’est une façon de dire qu’il ne faut pas oublier cette enfant. On ne peut pas se permettre de ne pas rester insensible », ajoute Elisabeth.

    « Je reste à l’affût »

    Nathalie, l’une des commerçantes du village, avoue « y avoir souvent pensé la nuit ». Aujourd’hui, elle se dit « partagée entre les deux », entre « l’espoir de la retrouver » et la résignation. « Quand on a entendu l’hélicoptère au-dessus de la maison la première fois, on pensait à un fugitif. On n’imaginait pas un seul instant que cela pouvait concerner une enfant », ajoute-t-elle. La quinquagénaire et sa fille ont spontanément fouillé dans les bois près de chez elle, soulevant parfois les tas de branche pour vérifier que la fillette n’y était pas.
    Même si les semaines passent, Nathalie « reste à l’affût ». « J’ai encore le réflexe de regarder les talus ou les bas-côtés quand je suis au volant de ma voiture », confesse-t-elle. Et d’ajouter : « ça me trotte toujours dans la tête. On n’arrive toujours pas à comprendre ce qui s’est passé ».
    >> A lire aussi : «Manipulateur», «violent», la personnalité du suspect intrigue de plus en plus
    « On sent que les gens sont tristes. Cela n’impacte pas leur vie mais on voit bien que cela les préoccupe », confirme Didier, forain de Lyon qui tient un stand une fois par semaine sur le marché du village. « Ils en parlent souvent. Ici, c’est un coin tranquille. En 30 ans, ils n’avaient jamais vu ça. »

    « Une sale affaire »

    « C’est une sale affaire », lâche Jean-Louis, gérant d’un café. Lui aussi garde les avis de recherche placardés sur les vitres de son établissement. « Malheureusement, ça ne change rien », poursuit l’homme, qui ne se résout pourtant pas à les enlever. « Cette histoire fait froid dans le dos. Quant au suspect [Nordahl Lelandais], savoir si c’est lui ou pas… beaucoup de choses l’accablent mais les enquêteurs n’ont rien de concret contre lui ».
    « Si c’est lui, il ne dira rien. On ne saura jamais rien sauf s’ils retrouvent l’enfant, vivante ou non », enchaîne Jérémy, attablé à une terrasse. Pour Aïssa, la disparition de Maëlys est « une catastrophe ». « On est encore tous sous le choc », explique-t-il car « le suspect, on le connaît. On le croisait tous les jours. On le côtoie. Il a été à l’école avec mes enfants. Ma femme le surveillait également à la garderie de l’école ». Mais pas question pour autant de prendre sa défense. Lui aussi est persuadé qu’il se murera dans le silence.
    >> A lire aussi : Les éléments accablant le principal suspect se multiplient
    « On connaît son caractère. Il n’avait pas toujours bonne réputation. On entendait parler de lui comme quelqu’un qui était d’humeur changeante, parfois agressif. On le voyait traverser le village. Il ne parlait à personne et fonçait ».
    « Savoir que le suspect vient d’un petit village voisin, coquet, où tout le monde est insoupçonnable, ça fait peur », ajoute Olivier. « Il y règne une atmosphère paisible et bon enfant. On n’imagine pas qu’un monstre pareil puisse en sortir ».
    « Il doit être costaud mentalement. Je ne pense pas non plus qu’il parle rapidement », déplore Nathalie, persuadée de l’implication de Nordahl Lelandais : « Si au moins, ses proches comme sa maman pouvaient l’inciter à dire ce qu’il sait. Car le plus dur est de ne pas savoir où se trouve Maëlys aujourd’hui ». Et de conclure : « On aimerait tant aider sa famille. Mais on se sent finalement totalement impuissant... »
    Mots-clés :

    Le procès d'un homme accusé de torture et actes de barbarie contre sa compagne s'ouvre ce lundi

    Un procès d’une rare violence s’est ouvert ce lundi devant la cour d’assises du Puy-de-Dôme. Celui d’un homme de 52 ans poursuivi pour tortures et actes de barbarie infligés à sa compagne, décédée de ses blessures à la suite d’un acte sexuel extrême.
    >> A lire aussi : En France, la culture du viol continue de faire des ravages
    Le 5 juin 2014, les secours étaient intervenus peu avant l’aube au domicile de l’accusé à Malintrat (Puy-de-Dôme) à la suite d’un appel de ce dernier affirmant que sa compagne Sylvie venait de faire une tentative de suicide en absorbant des médicaments. Les sapeurs-pompiers avaient retrouvé le corps inanimé de la victime, nu et couvert d’hématomes, sur le lit de la chambre maculé de taches de sang.

    L’accusé était fortement alcoolisé 

    Mis en examen du chef de tortures et actes de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner, l’homme avait expliqué au cours de l’instruction que sa partenaire était décédée, selon lui, des suites d’une pratique sexuelle. En froid avec elle, fortement alcoolisé lors de cette soirée, il avait ajouté être devenu fou et avoir voulu faire volontairement du mal à sa partenaire, selon l’acte d’accusation.
    Selon ses dires, il aurait d’abord pris son silence pour du consentement, avant d’avouer qu’elle lui avait demandé d’arrêter. Les enquêteurs estiment eux que l’accusé aurait utilisé un manche à balai pour torturer sa victime. L’ADN de la quinquagénaire avait été retrouvé aux extrémités de l’objet.

    Un casier judiciaire chargé

    Les témoignages récoltés durant l’instruction décrivent un homme maladivement jaloux et extrêmement agressif envers les femmes. Il séquestrait, frappait et forçait sa compagne à avoir des relations sexuelles. Cette dernière avait fait une tentative de suicide mais était revenue vers lui, la peur l’empêchant de le quitter.
    Déjà condamné pour des faits de violence volontaire sur la victime, Victor Da Silva, qui était sans emploi, avait aussi écopé dans le passé d’une peine de 10 ans d’emprisonnement pour trafic de stupéfiants. Il encourt une peine de 30 ans de réclusion criminelle.



    dimanche 24 septembre 2017

    Disparition de Maëlys : le suspect n'a pas été flashé le soir du mariage

    Près de quatre semaines après la disparition de la fillette de 4 ans, l’affaire Maëlys a connu un nouveau rebondissement ce samedi 23 septembre. Contrairement à l’information de nos confrères du Dauphiné Libéré, que nous avons relayé vendredi, le véhicule du suspect mis en examen n’aurait pas été flashé par un radar automatique la nuit de la disparition de Maëlys.

    C’est le procureur de la République de Grenoble qui a "catégoriquement" démenti cette information ce samedi, rapporte Le Parisien. Après avoir indiqué "que le mis en examen bénéficie de la présomption d'innocence", le procureur Jean-Yves Coquillat, "invite fermement les journalistes à respecter ce principe fondamental de notre procédure pénale".

    Quelques semaines après le retour de l’affaire du petit Grégory, le magistrat a tenu à rappeler "les exemples d'affaires anciennes ou récentes, et les dérives qui ont eu lieu, ainsi que les drames parfois entraînés par celles-ci, doivent être présents à l'esprit de chacun". "Avant la recherche du ou des auteurs de ce crime, chacun doit avoir conscience que le premier but de l'enquête reste la découverte de la victime et doit veiller à ne pas compromettre la difficile tâche des juges et des enquêteurs", a-t-il conclut.

    Maëlys, 9 ans, a disparu dans la nuit du 26 au 27 août lors d'une fête de mariage à Pont-de-Beauvoisin, dans l'Isère. Un homme de 34 ans, suspecté de l'avoir enlevée, a été mis en examen et écroué alors qu'une trace ADN de la fillette a été relevée dans son véhicule. 

    Disparition de Maëlyshttp://www.rtl.fr/sujet/disparition-de-maelys

    samedi 23 septembre 2017

    Aude : Jugé pour avoir abattu son épouse d’un coup de carabine

    Le septuagénaire avait tiré sur sa femme à St-André-de-Roquelongue en février 2014.
    « J’ai abattu mon épouse ». Le 28 février 2014, Lucien Naegelen, 73 ans, au moment des faits, appelle la gendarmerie pour se constituer prisonnier après avoir tiré sur son épouse, Sylviane Dinoir-Mériaux, 70 ans, à Saint-André-de-Roquelongue.
    Selon les faits qui avaient été rendus public il y a trois ans, la mauvaise entente régnait au sein de ce couple qui s’était marié deux ans auparavant. L’accusé s’en était d’ailleurs ouvert au fils d’un voisin à qui il avait déclaré « qu’ils ne s’entendaient pas » et « qu’il ne supportait plus les critiques permanentes de son épouse ».
    Le matin du drame avait été « difficile » selon les éléments recueillis par les gendarmes. Le parquet de Narbonne avait même parlé d’une situation conjugale devenue « intolérable », au début de l’enquête. Une dispute avait éclaté, ce jour-là. Une de trop ?
    L’accusé s’était alors emparé d’une carabine 22 long rifle. Il est entré dans la chambre et a tiré une seule fois, touchant mortellement son épouse à la poitrine. Il avait ensuite reposé l’arme sur le lit. Il a averti les gendarmes, il n’a opposé aucune résistance lorsque les militaires sont venus l’interpeller. Il était 12 h 45.
    • Préméditation écartée
    Lundi et mardi prochains, Lucien Naegelen va comparaître devant la cour d’assises de l’Aude pour répondre de cet homicide. Lors de la qualification des faits, il y a trois ans, la préméditation avait été retenue. Aujourd’hui, cette circonstance aggravante a été abandonnée lors de l’instruction du dossier. L’accusé devra répondre de « meurtre par personne étant conjoint ». La présence de l’arme dans le bureau aurait plutôt servi « à se protéger d’une vague de cambriolages dans le quartier », a expliqué Me Philippe Calvet pour la défense de Lucien Naegelen.
    Face à lui, Me Pierre Charpy va représenter les 23 parties civiles de ce dossier (7 enfants, 15 petits-enfants et un arrière-petit-enfant). Selon l’avocat, les membres de la famille craignent que « l’on veuille justifier l’injustifiable en salissant la mémoire de la victime ». Il considère également qu’il y a des éléments qui « interrogent » sur l’abandon de la préméditation. Durant deux jours, l’accusé aura l’occasion de dire sa vérité sur les événements qui l’on conduit à commettre cet acte irréparable.

    Aude : Jugé pour avoir abattu son épouse d’un coup de carabinehttp://www.lindependant.fr/2017/09/22/aude-juge-pour-avoir-abattu-son-epouse-d-un-coup-de-carabine,3053934.php

    vendredi 22 septembre 2017

    Attentat de Nice : relaxe pour la policière accusée de diffamation par Cazeneuve

    Sandra Bertin, policière municipale niçoise accusée de diffamation par l'ancien ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve après l'attentat du 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais, a été relaxée jeudi par le tribunal correctionnel de Paris, au bénéfice de la bonne foi.
    La policière, responsable des 1.734 caméras de vidéosurveillance installées à Nice, s'était retrouvée chargée de rédiger un rapport sur les positions des policiers nationaux sur le trajet meurtrier du camion, à partir des bandes vidéo. Elle avait affirmé avoir subi des "pressions" de la part du ministère de l'Intérieur pour modifier son rapport sur ce dispositif policier. Si ces propos sont bien diffamatoires, la policière a "pu en toute bonne foi", "fatigue physique et nerveuse" aidant, "interpréter de manière erronée" la demande d'une commissaire à la Direction centrale de la sécurité publique, selon le tribunal.
    En outre, "la démarche prêtée à Bernard Cazeneuve" par la policière "paraît irréaliste, voire inconcevable", a considéré la 17e chambre du tribunal correctionnel. A l'audience du 7 juillet dernier, la procureure avait déjà estimé que la policière, surmenée, avait "fantasmé" des pressions venues de Paris alors qu'elle rédigeait un rapport sur la base d'images de vidéosurveillance, quelques heures après l'attentat meurtrier. La policière avait ensuite rapporté ces "pressions" à une journaliste du Journal du Dimanche, qui en a fait un article publié le 24 juillet 2016. Cette publication avait alimenté une polémique, déclenchée par l'actuel maire LR de Nice, Christian Estrosi, sur le dispositif de sécurité au moment où Mohamed Lahouaiej Bouhlel a foncé avec son camion dans la foule, faisant 86 morts et 450 blessés.
    Bernard Cazeneuve avait alors porté plainte contre Sandra Bertin pour "diffamation publique". Paris contre Nice, place Beauvau contre police municipale: à l'audience, qui s'était tenue en deux fois, le 7 juin puis le 7 juillet, les divers protagonistes avaient rejoué cette journée du 15 juillet. Sûre d'elle, la policière municipale avait raconté une pression "crescendo" exercée au téléphone, et via des policiers dépêchés sur place, par une représentante particulièrement cassante du ministère de l'Intérieur, qui lui aurait demandé de modifier son texte. Cette commissaire à la Direction centrale de la sécurité publique avait au contraire parlé à la barre d'une "journée ordinaire" de travail, et lancé à propos de Sandra Bertin: "J'ai été très précise, très pédagogique, si elle n'a pas compris, je n'y suis pour rien
    En savoir plus sur http://www.lindependant.fr/2017/09/21/attentat-de-nice-relaxe-pour-la-policiere-accusee-de-diffamation-par-cazeneuve,3053574.php#gQXlgRXHwkYA8HrJ.99
    Attentat de Nice : relaxe pour la policière accusée de diffamation par Cazeneuvehttp://www.lindependant.fr/2017/09/21/attentat-de-nice-relaxe-pour-la-policiere-accusee-de-diffamation-par-cazeneuve,3053574.php

    Reconstitution de l'affaire Maëlys minute après minute

    mercredi 20 septembre 2017

    Meurtre de St-Martin d'Ablois : Sylvain Dromard condamné à 30 ans en appel, Murielle Bonin acquittée

    Coup de théâtre au procès en appel des "amants diaboliques" : Après 2h45 de délibération, les jurés acquittent Murielle Bonin et condamnent Sylvain Dromard à 30 ans de réclusion criminelle.
    Le procès en appel de Sylvain Dromard et Murielle Bonin, aux assises de l'Aube à Troyes, aura duré dix jours. Et connu un épilogue surprenant avec l'acquittement de Murielle Bonin, l'ancienne maîtresse de l'accusé. Retour sur la dernière journée d'audience :

    17H35 : Les jurés reviennnent et annoncent leur verdict : Sylvain Dromard est reconnu coupable du meurtre de sa femme. Il est condamné à 30 ans de reclusion criminelle. Murielle Bonin est acquittée et remise en liberté. Les sept jurés ne la reconnaissent pas complice dans le meurtre de Laurence Dromard. Selon eux, les éléments à charge sont insuffisants.

    14H30 : Reprise d'audience, les jurés écoutent une dernière fois les accusés prendre la parole et clamer leur innocence, puis se retirent pour délibérer.

    14H00 : Me Alaimo finit sa plaidoirie. Elle demande aux jurés d'acquitter Sylvain Dromard. Selon elle, il y a doute et le doute doit lui profiter. L'audience est suspendue.

    12H55 : Pour conclure sa plaidoirie, Me Miravete continue de demander l'acquittement de sa cliente. C'est désormais au tour de Me Rosa Alaimo de prendre la parole pour défendre Sylvain Dromard.

    11H05 : Début de la plaidoirie de Me Simon Miravete, l'avocat de Murielle Bonin. En première instance, l'avocat rémois avait demandé l'acquittement de l'ancienne maîtresse de Sylvain Dromard.

    10H 30 : Ce mercredi matin, dans ses réquisitions, l'avocat général a demandé à ce que soient confirmées les peines de prison infligées en première instance : 30 ans de réclusion criminelle à l'encontre de Sylvain Dromard et 18 ans à l'encontre de Murielle Bonin, pour complicité.

    Sylvain Dromard est accusé de l'assassinat de sa femme, coiffeuse, en juillet 2010 avec la complicité de son ex-maîtresse.



    Rappel des faits

    Le premier procès se tient du 27 juin au 1er juillet 2016 devant la cour d'assises de Reims. Pendant cinq jours, la Justice va essayer de déterminer qui a tué la coiffeuse, Laurence Dromard. Au terme d'une semaine d'audience, et après 5 heures de délibéré, Sylvain Dromard, le mari de la défunte est condamné à 30 ans de réclusion criminelle. Murielle Bonin, son ancienne maîtresse, à 18 ans pour complicité. A l'origine, le procès aux assises de la Marne de Sylvain Dromard et de son ancienne maîtresse Murielle Bonin devait se dérouler à Reims les 3, 4 et 5 février. Mais l'accusé a été victime d'un très grave accident de la route deux jours avant le début de l'audience. Sylvain Dromard avait été mis en examen pour l'assassinat de son épouse 4 mois après le drame. Son corps ensanglanté avait été retrouvé à son domicile en juillet 2010. Néanmoins, depuis le début de cette affaire, il a toujours nié les faits. C'est sa maîtresse, Murielle Bonin qui avait dénoncé Sylvain Dromard. Pour sa part, elle avait été mise en examen pour complicité.

    Troyeshttp://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/aube/troyes

    samedi 16 septembre 2017

    Disparition de Maëlys : comment va se poursuivre l'enquête

    Dans la nuit de 26 au 27 août, la petite Maëlys disparaissait lors d'un mariage. Depuis les recherches se multiplient dans les alentours de Pont-de-Beauvoisin pour retrouver la petite fille âgée de 9 ans. Si les enquêteurs ont déjà arrêté un suspect, mis en examen dans cette affaire, Maëlys reste pourtant introuvable. Si l'individu a avoué que la petite était montée dans son véhicule, ce dernier assure ne pas être lié avec cette disparition.

    Depuis près de trois semaines, les parents vivent un véritable "supplice", selon les propos rapportés par leur avocat. "Les parents se disent logiquement que cet homme détient les clés de l'affaire. Et dans la mesure où le temps presse, ils invitent forcément le mis en examen à révéler enfin la vérité et en finir avec l'attente insupportable qui leur est imposée", avaient-il déclaré dimanche 10 septembre dans les colonnes du Dauphiné Libéré.

    Près d'une semaine plus tard, et malgré des recherches intensives dans de nombreuses zones différentes, les informations sont peu nombreuses quant au sort de Maëlys.

    Un dispositif revu à la baisse

    Depuis dimanche 27 août, proches de la famille, habitants et enquêteurs n'ont cessé de mener des fouilles pour enfin retrouver la petite fille. Si les recherches ont rapidement commencé dans la zone boisée entourant la salle des fête de Pont-de-Beauvoisin, le lieu du mariage, celles-ci se sont rapidement étendues à l'Isère mais aussi à la Savoie où de nombreux points d'eau sont accessibles.

    La rivière de Guiers, l'étang de Reculfort, les gorges de Chailles, le lac de Romagnieu ou encore le lac d'Aiguebelette... Autant de zones où les plongeurs ont été mobilisés, parfois aidés par des équipements pointus. Et c'est dans le lac d'Aiguebelette que les recherches se sont notamment attardées pendant une semaine entière. Une embarcation équipée d'un sonar envoyée de Strasbourg et une autre dépêchée de Genève par la police suisse ont scruté les fonds de cette étendue d'eau de 5 kilomètres carrés.
    Malgré des recherches intensives depuis près de trois semaines maintenant, les résultats ne sont pas au rendez-vous. "On est en train d'épuiser les endroits où l'on pouvait avoir des résultats", expliquait mardi 12 septembre une source proche de l'enquête. C'est pourquoi, les enquêteurs envisagent de réduire l'ampleur du dispositif déployé sur le terrain

    De nombreux témoignages à vérifier

    Si le dispositif est revu à la baisse, l'enquête est cependant loin d'être terminée. Ainsi, l'appel à témoins lancé après la disparition de la petite Maëlys a connu un large écho et les enquêteurs passent au crible les informations recueillies, a indiqué jeudi 14 septembre la gendarmerie.

    Six patrouilles en voiture, dix gendarmes sur le terrain et douze membres de la cellule d'enquête restent mobilisés pour retrouver Maëlys. Les gendarmes sont par ailleurs "à la disposition" de l'enquête pour procéder si nécessaire à de nouvelles recherches.  

    Des zones d'ombre à éclaircir

    Enfin, l'enquête devrait encore se concentrer sur le suspect, seule personne mise en examen à l'heure actuelle dans cette sombre affaire de disparition. Arrêté, puis relâché une première fois, ce dernier a finalement été placé en examen le 3 septembre dernier avant d'être incarcéré, à l'isolement, près de Grenoble puis à Saint-Quentin-Fallavier. Si ce dernier répète "ses dénégations les plus fortes", de nombreux indices jouent à l'heure actuelle en sa défaveur. 
    Trace d'ADN dans la voiture, véhicule lavé intégralement, attitude suspecte, absence notable pendant le mariage... Autant d'éléments qui ont intrigué les enquêteurs depuis son arrestation. Mais dernièrement, certains nouveaux éléments viennent également alimenter ces suspicions.

    Le Dauphiné Libéré a en effet révélé que le suspect avait résilié sa deuxième ligne téléphonique, le lendemain de la disparition de Maëlys. Et ce vendredi 15 septembre, le journal local a révélé que le téléphone portable avait borné "à trois reprises et à trois horaires différents" à des relais téléphoniques éloignés de la salle des fêtes. Aux enquêteurs, il aurait alors expliqué s'être absenté du mariage pour se fournir en stupéfiants.

    Une incohérence de plus, alors qu'il avait dans un premier temps déclaré être présent au mariage à ces moments-là. En outre, ce téléphone portable a, à plusieurs reprises, basculé en mode avion, bloquant temporairement la localisation de l'appareil. 

    Disparition de Maëlyshttp://www.rtl.fr/sujet/disparition-de-maelys

    Disparition de Maëlys: ces indices compromettants pour le principal suspect

    vendredi 15 septembre 2017

    Disparition de Maëlys: Les éléments accablant le principal suspect se multiplient

    Près de trois semaines après la disparition de Maëlys à Pont-de-Beauvoisin en Isère, l’enfant de 9 ans reste introuvable. Le principal suspect dans cette affaire, Nordahl L., qui a dû être transféré de la prison de Varces à celle de Saint-Quentin-Fallavier jeudi en raison de menaces de codétenus, nie toujours toute implication dans l’enlèvement de la fillette. Plusieurs éléments troublants viennent toutefois accabler de jour en jour cet ancien militaire de 34 ans, désormais placé à l’isolement.
    20 Minutes vous explique tout ce qu’il faut savoir des dernières informations qui viennent ajouter un peu plus à la suspicion autour de cet homme.
    • Une trace ADN de la fillette et un petit garçon introuvable
    Nordahl L. a été mis en examen et placé en détention provisoire le 3 septembre pour « enlèvement et séquestration » dans le cadre de cette affaire suite à la découverte d’une trace ADN appartenant à Maëlys sur le tableau de bord de son Audi A3. L’homme, un ancien militaire qui aurait été réformé "en raison d’un comportement psychologique instable", selon des sources proches de l’enquête, a fini par avouer que la petite fille était montée dans son véhicule le soir de la fête, en compagnie d’un petit garçon pour voir ses chiens.
    Les enfants ayant constaté qu’il n’y avait pas d’animaux dans le véhicule seraient redescendus selon la version du suspect. Seulement voilà, les enquêteurs n’ont pas trouvé la trace de ce petit garçon qui pourrait n’avoir jamais existé.
    Près de trois semaines après la disparition de Maëlys à Pont-de-Beauvoisin en Isère, l’enfant de 9 ans reste introuvable. Le principal suspect dans cette affaire, Nordahl L., qui a dû être transféré de la prison de Varces à celle de Saint-Quentin-Fallavier jeudi en raison de menaces de codétenus, nie toujours toute implication dans l’enlèvement de la fillette. Plusieurs éléments troublants viennent toutefois accabler de jour en jour cet ancien militaire de 34 ans, désormais placé à l’isolement.
    20 Minutes vous explique tout ce qu’il faut savoir des dernières informations qui viennent ajouter un peu plus à la suspicion autour de cet homme.
    • Une trace ADN de la fillette et un petit garçon introuvable
    Nordahl L. a été mis en examen et placé en détention provisoire le 3 septembre pour « enlèvement et séquestration » dans le cadre de cette affaire suite à la découverte d’une trace ADN appartenant à Maëlys sur le tableau de bord de son Audi A3. L’homme, un ancien militaire qui aurait été réformé "en raison d’un comportement psychologique instable", selon des sources proches de l’enquête, a fini par avouer que la petite fille était montée dans son véhicule le soir de la fête, en compagnie d’un petit garçon pour voir ses chiens.
    Les enfants ayant constaté qu’il n’y avait pas d’animaux dans le véhicule seraient redescendus selon la version du suspect. Seulement voilà, les enquêteurs n’ont pas trouvé la trace de ce petit garçon qui pourrait n’avoir jamais existé.


  • Disparition de Maëlyshttp://www.20minutes.fr/societe/maelys/

  • Fillette noyée à Berck : Fabienne Kabou condamnée à 15 ans de réclusion en appel


    Fabienne Kabou vient d'être condamnée à 15 ans de réclusion criminelle à la Cour d'appel de Douai, pour avoir abandonné sa fille sur la plage de Berck, en 2013. 
    Fabienne Kabou, jugée en appel pour le meurtre de sa fille de 15 mois, sur la plage de Berck, en 2013, vient d'être condamnée en appel à 15 ans de réclusion criminelle. C'est 5 ans de moins que lors du premier procès. L'alteration du discernment a été retenu. 
    L'avocate générale avait requis une peine de 18 ans de prison jeudi à l'encontre de Fabienne Kabou. "Kabou a déposé sa fille âgée de 15 mois sur une plage de Berck à marée montante, nous sommes le 19 novembre 2013, il est 21h passé, les températures sont assez proches de 0, cette petite fille est vouée à une mort certaine", avait alors résumé l'avocate générale, Pascale Girardon, dénonçant le "récit esthétisé" que l'accusée a fait de son "crime". 

    Berckhttp://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/pas-calais/berck

    Patrick Henry, détenu depuis 40 ans, obtient une suspension de peine

    Patrick Henry, détenu depuis 40 ans et malade, obtient une suspension de peine, a annoncé son avocat, Hugo Lévy.
    Condamné en 1977 à la prison à vie, pour le meurtre du petit Philippe Bertrand, Patrick Henry, l'un des plus anciens détenus de France, avait été libéré une première fois en 2001. Mais il était revenu derrière les barreaux après avoir été interpellé en 2002 en Espagne avec 10 kilos de cannabis.
    Hospitalisé depuis le 15 mai dernier dans une unité sécurisée de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, l'homme de 64 ans souffre d'un cancer, a précisé à l'AFP son avocat, Hugo Lévy.
    Il a présenté plusieurs demandes de libération conditionnelle, dont la dernière avait été acceptée en janvier 2016 par le tribunal d'application des peines de Melun, avant d'être rejetée quelques semaines plus tard par la cour d'appel de Paris

    Flash Actuhttp://www.lefigaro.fr/flash-actu/

    jeudi 14 septembre 2017

    Affaire Grégory: "Nous avons le devoir de poursuivre ces investigations", dit le général Lizurey

    Maëlys: la gendarmerie nationale va "continuer l'exploitation de toutes les vidéos

    A-t-il voulu immoler son épouse ?

    Un couple formé sur un site internet en 2009. Il lâche tout pour elle. Elle vient de perdre un enfant, lui est inconsolable après l’accident mortel de sa femme. Lui vient du Nord de la France. Il s’installe en Haute-Saône et tout se passe bien pendant quelques semaines. Ils font un enfant deux mois après son arrivée. Mais si l’accusé avait l’intention de refaire sa vie, il a vite été rattrapé par son passé. De séjours en prison en cures de désintoxication, l’histoire tourne court. Séparé, puis reformé, puis séparé de nouveau, le couple s’estompe. Lui est de plus en plus alcoolisé.
    « Il m’a menacée de me défigurer, de me faire souffrir et de me tuer », dit l’ex-épouse à la barre. Au premier jour de son procès devant la cour d’assises de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort, l’accusé, lui, se tasse sur son siège dans le box. Petit homme émacié, il parle très clairement, d’une façon extrêmement précise et nette pour les dates et chacun des événements.
    « J’ai voulu aller le voir pour ne pas qu’il fasse de mal à mes enfants »
    Le 28 septembre 2014, l’histoire d’amour est définitivement morte. L’épouse n’a plus de nouvelles de son mari depuis trois mois. Elle refuse désormais de lui confier l’enfant âgé de 4 ans chaque week-end puisqu’il s’est alcoolisé en sa présence. Il est à la dérive, elle dit qu’elle en a peur. Un cousin appelle la jeune femme pour lui annoncer qu’il a vu le « Manouche », comme on le surnommait dans la famille, à un abribus tout près du village où elle habite.
    « J’ai voulu aller le voir pour ne pas qu’il fasse de mal à mes enfants », raconte l’épouse. Elle s’arrête en voiture à hauteur de l’arrêt de bus. Elle l’interpelle. Il lui répond : « On se connaît ? ». « Il s’est tourné pour fouiller dans ses sacs », raconte alors l’épouse. « J’ai cru qu’il voulait prendre une cigarette. Il a pris une bouteille et il m’a aspergée d’essence. J’ai enclenché une vitesse et j’ai démarré. J’ai vu qu’il fouillait dans sa poche dans le rétroviseur. J’ai appelé les gendarmes ».
    Interrogée par Jérôme Pichoff, l‘avocat de la défense, la jeune femme finit par hausser le ton : « C’est une tentative de meurtre qui a été préméditée ! »
    Et c’est bien toute la question de ce procès. Il n’y a aucune notion de préméditation dans les faits. Les débats porteront sur celle de commencement d’exécution de la tentative de meurtre. La défense, elle, s’emploie immédiatement à fragiliser l’édifice de l’accusation. Le luxe de précautions prises par le président Yves Plantier au moment de l’énoncé de mise en accusation pourrait en témoigner. Il a recommandé aux jurés de prendre des distances avec la décision de renvoyer l’accusé en cour d’assises « qui émane seulement du juge d’instruction ». Criminels ou non, les faits sont quand même là.
    L’accusé lui-même a pris les magistrats au dépourvu en énonçant très rapidement qu’il reconnaissait avoir projeté de l’essence sur celle qui était encore légalement sa femme en 2014. Pendant toute l’instruction, il l’avait accusée de s’être elle-même déversé de l’hydrocarbure sur le corps

  • Edition de Vesoul Haute
  • Edition de Vesoul Hautehttp://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone

  • mercredi 13 septembre 2017

    Disparition de Maëlys : un groupe de médiums constitué sur Facebook

    Depuis le 27 août, personne n'a de nouvelles de Maëlys. L'enfant de 9 ans a disparu aux alentours de 3 heures du matin à Pont-de-Beauvoisin, en Isère, lors d'une fête de mariage. Depuis, les autorités passent la région au peigne fin. Un homme de 34 ans, seul suspect à ce jour, a été mis en examen. Il nie toute implication dans la disparition de l'enfant, même si autour de lui les indices s'accumulent.


    Comme souvent dans ce genre d'affaires, des voyants et autres médiums tentent de faire valoir leurs compétences pour tenter d'aider les recherches. BFM TV rapportait samedi dernier que le père de l'enfant avait décidé de faire appel à un médium pour tenter de résoudre l'affaire. Et bien que la méthode n'a pas (encore) porté ses fruits, le Dauphiné Libéré rapporte en ce milieu de semaine une initiative quelque peu semblable. Ainsi, un groupe de 22 médiums s'est constitué sur Facebook pour retrouver Maëlys.

    Trois synthèses transmises aux gendarmes

    "J'ai essayé de faire abstraction car je suis maman de trois enfants, mais une amie médium m'a sollicitée", raconte Ludivine dans les colonnes du quotidien régional. "Il m'est alors apparu comme une évidence qu'il fallait tout faire pour la retrouver. J'ai créé ce groupe pour se rassembler, et être plus puissants," explique cette "voyante". "On partage, confronte et recoupe tout. J'ai déjà fait part, trois fois, de notre synthèse aux gendarmes".
    Ce genre d'initiative n'est pas rare dans les cas de disparitions médiatisées. Les enquêteurs des affaires Fiona, Estelle Mouzin, Dupont de Ligonnès, etc y ont tous eu droit...

    Le dispositif de recherches revu à la baisse

    Alors que les recherches se poursuivent sans succès, les enquêteurs envisagent de réduire l'étendue du dispositif sur le terrain, rapporte Franceinfo et LCI. Alors que les recherches dans les gorges de Chailles, en Savoie, ont pris fin, celles ayant lieu dans le lac d'Aiguebelette, à proximité, doivent encore se poursuivre mercredi.

    Lundi soir, l'avocat des parents de Maëlys affirmait que ces derniers garder espoir de retrouver leur fille, mais que les chances d'un dénouement heureux s'éloignaient de plus en plus.

    Faits divershttp://www.rtl.fr/sujet/faits-divers

    Affaire Grégory: "Cette affaire finira par un non-lieu", estime l’avocat de Marcel Jacob

    Assassinat de la coiffeuse de Saint-Martin-d'Ablois : au coeur de l'enquête au deuxième jour du procès en appel

    Au deuxième jour du procès en appel de Sylvain Dromard et Murielle Bonin, jugés pour assassinat et complicité d'assassinat, c'est le directeur d'enquête qui a été longuement entendu ce mardi 12 septembre par la Cour d'assises de l'Aube à Troyes.

    Condamnés en première instance à 30 ans et 18 ans de réclusion criminelle, Sylvain Dromard et son ancienne maîtresse Murielle Bonin sont jugés en appel jusqu’au 20 septembre prochain pour assassinat et complicité d’assassinat devant les Assises à Troyes. Au deuxième jour de leur procès, le directeur d'enquête a été entendu pendant près de quatre heures, sur les investigations qu'il a mené après le meurtre de Laurence Dromard le 15 juillet 2010 à Saint-Martin-d'Ablois. Un village "en émoi" à l'époque, précise le gendarme de la section de recherches de Reims qui détaillé les perquisitions, mais aussi les écoutes téléphoniques.

    Frénésie téléphonique entre les deux amants avant, et après le meurtre

    34 : c'est le nombre de contacts téléphoniques entre Sylvain Dromard et Murielle Bonin le 13 juillet 2010, deux jours avant le meurtre de Laurence Dromard. Et après le meurtre, jamais les deux amants n'auront jamais cessé de se voir malgré les tentatives de dissimulation selon le directeur d'enquête. Sylvain Dromard ira jusqu’à se faire prêter des téléphones de proches et de clients pour appeler Murielle Bonin, ou encore se fait passer pour Monsieur « Tromard » pour réserver une chambre d’hôtel. Le directeur d'enquête précise également le comportement suspect de Murielle Bonin après le meurtre : elle se débarrasse de son téléphone portable, le brûle et le jette dans la rivière Marne, et elle utilise d’autres lignes téléphoniques. Et si le portable de Murielle Bonin reste éteint à partir de 19 h 40 le 15 juillet 2010 -jour du meurtre de Laurence Dromard- c'est bien elle que Sylvain Dromard contacte en premier le lendemain du drame... à 5 h du matin.

    Les constations de l'enquête confirment les affirmations de Murielle Bonin selon le directeur d'enquête

    En novembre 2010, Murielle Bonin est placée en garde à vue, et elle livre sa version du crime ou plutôt ce que lui aurait révélé Sylvain Dromard. L'accusé lui a dit qu’un seul coup de batte de baseball n’avait « pas suffit » pour tuer son épouse. Au total, il y en aura eu entre 9 et 11 selon les experts, dont la plupart portés sur le crâne de la victime. Sylvain Dromard aurait dissimulé la batte de baseball dans la laine de verre de son atelier, avant de brûler ses vêtements et ses chaussures dans les vignes. Or le directeur d'enquête précise qu'une semelle brûlée a bien été retrouvée dans les vignes, et que des traces de sang ont été détectées dans un endroit difficile d’accès de l’atelier sous la laine de verre. Quand à la trace de pas retrouvée sur la scène du crime pointure 39, là aussi le directeur d'enquête assure : il s'agit bien de la pointure de Murielle Bonin mais aucune chaussure ne correspond, et surtout... il y avait seulement le pied droit, et la trace de pas ne menait nulle part, ni vers la porte ni vers l’extérieur. Comme pour faire diversion.

    Incertitude sur l'heure exacte du crime

    Le directeur d'enquête s'étonne également de l'emploi du temps de Sylvain Dromard -qui a toujours parlé d'un cambriolage- le soir du crime. Le 15 juillet 2010, l'accusé part à Epernay pour faire un devis dans un restaurant : un devis qui aura durer 7 minutes selon les caméras de vidéosurveillance. "Pourquoi aller faire ce devis d'autant que les époux Dromard devaient partir en vacances le lendemain?", questionne le gendarme. D'autant que la chronologie est primordiale dans cette affaire. Pour le directeur d'enquête, soit le crime a été commis avant 21 h 10. Mais un témoin, une policière municipale à Epernay, assure avoir vu Laurence Dromard avec son arrosoir bleu sur sa propriété à 21 h 15 de façon « formelle ». Soit le crime a eu lieu après le retour de Sylvain Dromard à son domicile aux alentours de 21 h 45. Sachant que l'appel aux secours intervient à 22 h 10, "ça laisse un délai suffisant de 15 à 20 minutes pour commettre le crime et faire croire à un cambriolage...", précise le directeur d'enquête. En tout cas, ce délai accable selon lui l'accusé, car rien n'explique pourquoi Sylvain Dromard a attendu 20 minutes après son arrivée au domicile avant d'appeler les secours.
    Pour les avocats de Murielle Bonin et de Sylvain Dromard, l'exposé manque de faits, et laisse trop de place aux suppositions. Les deux accusés qui auront la possibilité de s'expliquer et de donner leurs versions des faits. Le procès doit durer jusqu'au 20 septembre prochain devant les Assises de l'Aube à Troyes.


  • assassinathttps://www.francebleu.fr/theme/assassinat
  • Morbihan: Un meurtrier présumé tout juste sorti du coma est mis en examen

    Les faits remontent au mois de juin. Un habitant de Brec’h, petite commune proche d’Auray (Morbihan) tire sur sa voisine avec un fusil de chasse. La femme, âgée d’une soixantaine d’années est tuée. Ivre, son agresseur présumé retourne l’arme contre lui pour mettre fin à ses jours. Plongé dans le coma, ce dernier en est sorti en juillet et a pu être mis en examen pour «assassinat», rapporte Ouest-France.

    Transféré à Rennes-Vezin

    Le juge d’instruction s’est déplacé dans sa chambre d’hôpital pour lui notifier sa mise en examen. L’auteur présumé du coup de feu a depuis été transféré à la prison de Rennes Vezin. Il est accueilli au sein de l’unité de soins de l’établissement.
    Le 22 juin, cet homme de 61 ans avait visiblement consommé beaucoup d’alcool quand il est rentré chez lui. Il aurait fait feu sur sa voisine, avec qui il entretenait des relations délicates, rapporte Le Télégramme.
    M

    mardi 12 septembre 2017

    Nantes: Il partait des stations-essence sans payer car «son père travaillait chez Total

    Son explication est pour le moins déconcertante. Un homme de 31 ans était jugé, lundi à Nantes, pour des vols de carburant entre avril et août. Le prévenu avait pris l’habitude de remplir sa voiture et de repartir sans payer.
    Les faits se sont reproduits une dizaine de fois dans des stations Total de l’agglomération nantaise, rapporte le journal Ouest-France. « Mon père travaillait chez Total », a justifié l’homme, arguant même qu’il est « l'actionnaire majoritaire » de la société…

    Course-poursuite

    Des arguments qui n’ont pas convaincu le tribunal, qui lui reprochait aussi une dangereuse course-poursuite, vendredi dernier vers 4 heures du matin, entre le pont Anne-de-Bretagne à Nantes et la route de Pornic. L’homme, dont la voiture était recherchée à la suite des vols d’essence, circulait à très grande vitesse et a reconnu avoir voulu « semer » les forces de l’ordre.
    Il avait réussi à éviter une herse avant de terminer sa route par un tête-à-queue. Un fonctionnaire de police avait été blessé. Le prévenu a écopé d’une peine de huit mois de prison avec sursis. Son permis a été suspendu pour un an, et sa voiture a été confisquée.
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    Libération de Patrick Henry: décision vendredi

    Le tribunal d'application des peines de Melun rendra vendredi sa décision sur la demande de libération pour raisons médicales de Patrick Henry, 64 ans dont 40 en prison pour le meurtre d'un enfant, a indiqué aujourd'hui son avocat.
    L'administration pénitentiaire et le parquet se sont dit "favorables" à sa demande de suspension de peine, a précisé à l'AFP Hugo Lévy à la sortie de l'audience qui s'est tenu à huis clos ce matin, en présence de Patrick Henry, qui souffre d'un cancer.
    "Les conditions relatives à son état de santé n'ont pas été discutées, le risque grave d'un renouvellement de l'infraction ne semble pas avoir été retenu par le parquet et les modalités concrètes de sa sortie de détention ont, semble-t-il, été jugées satisfaisantes", a indiqué l'avocat.
    Si le tribunal accède à la requête de Patrick Henry, la suspension de peine sera mise à exécution dès samedi, a ajouté Me Lévy.
    Condamné en 1977 à la prison à vie pour le meurtre du petit Philippe Bertrand, Patrick Henry, l'un des plus anciens détenus de France, symbole en son temps de la lutte contre la peine de mort, avait été libéré une première fois en 2001. Il était revenu derrière les barreaux après avoir été interpellé en 2002 en Espagne avec 10 kilos de cannabis.
    1. Flash Actuhttp://www.lefigaro.fr/flash-actu/

    lundi 11 septembre 2017

    Cour d'Assises de l'Aube : l'affaire Dromard-Bonin rejugée en appel

    Condamnés à 30 ans et 18 ans de prison pour l'assassinat et complicité d'assassinat de Laurence Dromard lors des Assises de la Marne en 2016, Sylvain Dromard et son ex-maitresse Murielle Bonin ont fait appel de la décision. Dès ce lundi 11 septembre après-midi, ils seront jugés à nouveau.
    Le procès en appel se déroule à partir de ce lundi 11 septembre début d'après-midi et le verdict est attendu pour le 20 septembre.

    L'histoire remonte à 2010 où le corps sans vie de Laurence Dromard avait été retrouvé à son domicile de Saint-Martin-d'Ablois. Quatre mois après les faits, son mari avait été mis en examen pour assassinat. C'est sa maitresse Murielle Bonin qui avait dénoncé Sylvain Dromard comme étant l'auteur des coups portés. Elle-même avait d'ailleurs été mise en examen pour complicité.

    Après de multiples reports, les deux ex-amants ont été condamnés, lors du procès aux Assises de la Marne, qui s'est tenu du 27 juin au 1er juillet 2016. Sylvain Dromard à 30 ans de réclusion et Murielle Bonin à 18 ans. Tous deux ont fait appel de la décision.

    C'est donc à Troyes, lors des Assises de l'Aube, qu'ils seront rejugés. Ils encourent la réclusion à perpétuité, comme lors de leur premier procès.


    Troyeshttp://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/aube/troyes

    Affaire Patrick Henry : Condamné à la perpétuité, le détenu obtiendra-t-il une suspension de peine ?

    L’un des plus anciens détenus de France va-t-il obtenir une suspension de peine pour raisons médicales ? Mardi, le tribunal d’application des peines (TAP) de Melun (Seine-et-Marne) doit examiner dans la journée la demande de Patrick Henry. Agé de 64 ans, il est hospitalisé depuis le 15 mai dans une unité sécurisée de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris) en raison d’un cancer, selon son avocat, Hugo Lévy.
    Condamné en 1977 à la prison à vie, pour le meurtre du petit Philippe Bertrand, Patrick Henry avait été libéré une première fois en 2001. Mais il était revenu derrière les barreaux après avoir été interpellé en 2002 en Espagne avec 10 kilos de cannabis.

    Plusieurs demandes de libération conditionnelle

    Patrick Henry a depuis présenté plusieurs demandes de libération conditionnelle, dont la dernière avait été acceptée en janvier 2016 par le tribunal d’application des peines de Melun,avant d’être rejetée quelques semaines plus tard par la cour d’appel de Paris. Les juges avaient considéré que ses projets de réinsertion n’étaient pas assez concrets et estimé qu’il devait encore effectuer un travail sur lui-même.
    >> A lire aussi: Patrick Henry ou l'impossible pardon d'un assassin d'enfant?
    Le 6 septembre, le parquet de Melun s’était dit favorable à la demande de suspension de peine pour raisons médicales de Patrick Henry. Selon l’article 720-1-1 du code de procédure pénale, la suspension de peine peut être accordée aux condamnés « atteints d’une pathologie engageant le pronostic vital » ou ceux dont « l’état de santé est durablement incompatible avec le maintien en détention ».

    dimanche 10 septembre 2017

    Affaire Maëlys : l'avocat des parents se confie

    Maître Fabien Rajon, avocat des parents de Maëlys, la fillette disparue depuis deux semaines, fait le point sur l'enquête et l'état d'esprit des parents
    Dimanche 27 août, à un mariage, Maëlys disparaissait à Pont-de-Beauvoisin (Isère). 
    Depuis, la petite fille demeure introuvable. Avocat des parents, Maître Fabien Rajon, s'est confié au Dauphiné libéré
    "Les parents sont confrontés à une situation pénible, intenable, mais font preuve d'une grande dignité", explique-t-il. 
    Selon lui, la mobilisation, notamment pour retrouver Maëlys leur fait "chaud au cœur".

    "Il ne faut pas que la mobilisation faiblisse"

    Toutefois, il confesse : "Au fil du temps, l'espoir se réduit. Mais il ne faut pas que la mobilisation faiblisse [...] Toutes les personnes qui ont des choses à dire doivent le dire".
    Présent lors du mariage, un ex-militaire a été mis en examen et écroué. Sa défense ne convainc guère les enquêteurs, mais aucun élément clé n'a encore permis de retrouver la fillette.
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  • Affaire Grégory : un rapport de gendarmerie accuse Bernard Laroche

    Nous pouvons affirmer que Bernard Laroche est l’auteur de l’enlèvement de Grégory" Villemin, le 16 octobre 1984 à Lépanges (Vosges).
    C'est ce qu'écrivent les experts du département sciences de l’analyse criminelle de la gendarmerie dans un rapport de 48 pages daté du 10 mai 2017, dont le JDD cite dimanche des extraits.
    "Nouveaux recoupements et témoignages"
    Les auteurs du rapport s’appuient sur de nouveaux recoupements et sur des témoignages oubliés, exhumés du dossier judiciaire.
    Les gendarmes pensent que l'assassinat de Gregory s'est effectué en deux temps : 
    - L'enlèvement, par Bernard Laroche accompagné de sa nièce Murielle Bolle.
    - Le meurtre, par une deuxième équipe.
    Les confessions de "l'amant d'une fermière"
    Parmi les témoignages sur lesquels s’appuie le rapport figure "celui de l’amant d’une fermière de Lépanges".
    Ce dernier a certifié avoir vu Laroche "et une rouquine" (Murielle Bolle a les cheveux roux) s’approcher de chez les Villemin l’après-midi du crime, assure le JDD

    Affaire relancée à la mi-juin

    L’affaire Grégory a été relancée de manière spectaculaire à la mi-juin avec l’arrestation de Marcel et Jacqueline Jacob, grand-oncle et grand-tante de Grégory, soupçonnés d’avoir joué les "corbeaux" de l’affaire, en envoyant une série de lettres anonymes très bien renseignées.
    Mis en examen pour enlèvement et séquestration suivis de mort, les deux septuagénaires, jamais inquiétés jusqu’alors, avaient été remis en liberté quelques jours plus tard, sous contrôle judiciaire strict.

    Murielle Bolle en détention provisoire

    Âgée de 48 ans, Murielle Bolle a été mise en examen le 29 juin pour enlèvement suivi de mort et placée en détention provisoire.
    Adolescente à l’époque des faits, elle avait accusé son beau-frère Bernard Laroche du rapt du garçon de quatre ans retrouvé mort dans la rivière Vologne, avant de se rétracter.
    De son côté, Bernard Laroche avait été le premier suspect de l’affaire avant d’être libéré en 1985 puis tué par son cousin Jean-Marie Villemin, le père de Grégory.
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  • samedi 9 septembre 2017

    Poursuivi pour vol alors qu'il récupérait de la nourriture jetée à la poubelle pour vivre, le tribunal le relaxe

    Un homme de 29 ans, poursuivi pour vol après avoir récupéré de la nourriture dans une poubelle d'une grande surface près de Rouen, a finalement été relaxé ce vendredi soir par le tribunal correctionnel de Rouen.
    Le prévenu avait été interpellé le 21 décembre dernier à sa sortie de la grande surface, à Sotteville-lès-Rouen. Dans sa voiture, les policiers avaient découvert plusieurs sacs contenant des aliments, pour certains périmés. La direction de l'enseigne avait déposé plainte.
    Devant le tribunal, le ministère public a finalement requis la relaxe.
    Mis en cause également pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement ADN lors de sa garde à vue, le jeune homme a été condamné pour ce refus tout en étant dispensé de peine.
     

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    vendredi 8 septembre 2017

    Perpignan : ils escroquent un homme de 91 ans, 6 mois de prison ferme

    C’est une affaire, de l’aveu même du président du tribunal Timothée de Montgolfier, trop répandue dans les Pyrénées-Orientales.
    Un homme de 91 ans a été victime de deux vendeurs crapuleux à son domicile qui se sont fait passer pour des commerciaux d’une grande marque de literie. Les malfaiteurs, à l’aide de méthodes et de discours bien huilés, arrivent à faire signer à la personne âgée un bon de commande de 1 040 €.
    Cependant, ces derniers refusent le paiement par chèque et donnent rendez-vous à la victime sur le quai Vauban à un distributeur de billets. Heureusement, ce dernier commence à se méfier et prévient la police. Les deux hommes sont alors interpellés près de la banque et on retrouve le bon de commande dans la poche d’un des deux malfrats. Si l’un des deux n’a été condamné ce jeudi qu’à six mois de prison assujetti à du sursis, le second écope de six mois ferme.
    À noter que ce denier a écopé également d’une condamnation pour avoir insulté un des policiers qui l’a interpellé.
    Un jugement rendu, ce jeudi, par défaut, en l’absence des deux malfrats non représentés par un avocat 
     Perpignan : ils escroquent un homme de 91 ans, 6 mois de prison fermehttp://www.lindependant.fr/2017/09/07/perpignan-ils-escroquent-un-homme-de-91-ans-6-mois-de-prison-ferme,3048947.php

    jeudi 7 septembre 2017

    Fillette noyée à Berck : Fabienne Kabou jugée en appel

    Le 20 novembre 2013, Adélaïde, 15 mois, était retrouvée morte à Berck, le visage lové dans sa capuche bordée de fourrure, par un pêcheur de crevettes. Dix jours plus tard, sa mère, Fabienne Kabou, était arrêtée chez elle, à Saint-Mandé, en banlieue parisienne. "J'ai mis fin à ses jours car c'était plus simple comme ça", avoue-t-elle aux enquêteurs lors de sa garde à vue.

    Elle leur explique qu'elle s'est rendue à Berck-sur-mer en raison de "la tonalité désagréable du nom" et parce qu'elle savait que dans cette région "la mer montait et descendait sur de grandes distances". Elle raconte qu'elle a déposé le 19 novembre 2013, sa fille, "Ada", alors "un peu endormie" sur la plage, lui a dit "pardon" puis s'est enfuie, pensant que "la mer allait emporter le corps".

    Tout s'est enchaîné parfaitement, tout était huilé, on aurait dit que j'avais le vent dans le dos. Je n'arrivais pas à dire stop", a-t-elle aussi déclaré. Pendant sa courte vie, Adélaïde n'avait pas eu d'existence légale, faute d'avoir été inscrite à l'état civil. Mme Kabou, née à Dakar, a grandi dans un milieu "aisé", "affectueux" où "la religion catholique occupe une place centrale". Après avoir passé son bac au Sénégal, elle a emménagé à Paris, où elle a suivi des études d'architecture puis de philosophie.

    Le père de la fillette, Michel Lafon, partie civile, pensait que Fabienne Kabou, comme elle le lui avait dit, avait confié Adélaïde à sa mère, pour qu'elle la prenne en charge pendant une année au Sénégal. "J'ai tout gobé aux mensonges de Fabienne", avait affirmé en première instance le septuagénaire, ancien trader devenu sculpteur.

    "Une femme malade"


    La responsabilité pénale de Fabienne Kabou, une personnalité jugée par tous comme "très intelligente" mais aussi "déroutante", a été au centre de son premier procès en juin 2016. Si certains experts ont conclu que l'accusée, qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, présentait une "pathologie psychiatrique de type paranoïa "délirante", d'autres ont contesté cette thèse, évoquant simplement "un trouble psychique".

    Tous ont toutefois retenu l'altération du discernement au moment des faits. L'accusée, au langage châtié, avait évoqué la "sorcellerie" pour expliquer son geste. "Un mécanisme de défense contre l'effondrement", selon un expert psychiatre, pour cette femme "dépressive". Un autre expert avait décrit "une grande délirante".

    L'avocate de l'accusée, Me Fabienne Roy-Nansion, avait jugé le verdict en première instance "effrayant" pour une femme "malade". "Pourquoi Adélaïde est-elle morte ? Parce que sa mère est folle", avait-elle plaidé. De ce nouveau procès, "j'attends qu'on comprenne qu'il s'agit d'une personne qui a souffert d'un trouble psychique profond au moment des faits. A un moment donné de l'histoire, il va falloir qu'on arrête de condamner des personnes qui souffrent de pathologies mentales à des peines de 20 ans de réclusion criminelle", a dit l'avocate.
    Personnalité contradictoire, Fabienne Kabou avait glacé la salle d'audience en parlant de son crime. "Quand je rentre à Paris, j'ai l'attitude de quelqu'un qui est allé faire une course...", avait-elle ainsi déclaré. Mais, parlant d'Adélaïde, elle s'était aussi dite "émerveillée de la voir courir, de l'entendre dire "maman", de la voir montrer le chocolat noir parce qu'elle adore ça". Six jours d'audience sont programmés pour ce procès, jusqu'au 15 septembre.
    Berckhttp://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/pas-calais/berck

    Perpignan : Puni pour des fessées sur son beau-fils

    Le tribunal correctionnel de Perpignan a condamné un homme à six mois de prison avec sursis simple et 1100 euros de dommages et intérêts pour violences sur un enfant de 5 ans.
    L'homme était soupçonné d’avoir mis plusieurs fessées au fils de sa compagne et de l’avoir soulevé de 20 cm en l'attrapant par le cou.
    L’enquête judiciaire a débuté le lendemain des faits après que l’institutrice de l’enfant ait fait un signalement en constatant les blessures de l’enfant au niveau du fessier.
    A l’hôpital, un pédiatre constatera les blessures et en relèvera une autre au niveau du cou. Entendu, l’enfant avouera que ces violences ont été commises par son beau-père.
    Entendu par les enquêteurs, ce dernier ne conteste pas les fessées qu’il justifie par les colères répétées de l’enfant et un comportement au quotidien particulièrement turbulent.
    A la barre, il niera en revanche être l’auteur des blessures portées au cou. Une version confirmée par la mère de l’enfant mais qui ne semble pas avoir convaincu le procureur de la République.
    Le tribunal a finalement condamné le beau-père pour ces faits de violence estimant que l’on avait dépassé dans cette affaire « le droit de correction ».

    Perpignan : Puni pour des fessées sur son beau-filshttp://www.lindependant.fr/2017/09/06/perpignan-puni-pour-des-fessees-sur-son-beau-fils,3048693.php

    mercredi 6 septembre 2017

    Patrick Henry: suspension de peine requise

    Le parquet de Melun est favorable à la demande de suspension de peine pour raisons médicales de Patrick Henry, en prison depuis 40 ans pour le meurtre d'un enfant de 7 ans, demande qui sera examinée le 12 septembre par la justice, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire, confirmant une information de Libération.
    Lire aussi - Patrick Henry, le meurtrier d'un enfant de 7 ans, reste en prison
    Patrick Henry, 64 ans, hospitalisé depuis le 15 mai dans une unité sécurisée de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris), souffre d'un cancer, a précisé à l'AFP son avocat, Hugo Lévy. Au vu de son état de santé, le parquet prendra des "réquisitions favorables" à cette demande, a déclaré à l'AFP la procureur de Melun, Béatrice Angelelli.
    Condamné en 1977 à la prison à vie, pour le meurtre du petit Philippe Bertrand, Patrick Henry, l'un des plus anciens détenus de France, symbole en son temps de la lutte contre la peine de mort, avait été libéré une première fois en 2001. Mais il était revenu derrière les barreaux après avoir été interpellé en 2002 en Espagne avec 10 kilos de cannabis.
    Patrick Henry a depuis présenté plusieurs demandes de libération conditionnelle, dont la dernière avait été acceptée en janvier 2016 par le tribunal d'application des peines de Melun, avant d'être rejetée quelques semaines plus tard par la cour d'appel de Paris. Les juges avaient considéré que ses projets de réinsertion n'étaient pas assez concrets et estimé qu'il devait encore effectuer un travail sur lui-même.
    Selon l'article 720-1-1 du code de procédure pénale, la suspension de peine peut être accordée aux condamnés "atteints d'une pathologie engageant le pronostic vital" ou ceux dont "l'état de santé est durablement incompatible avec le maintien en détention".

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    Clichy: jugement d'une affaire à la "Roméo et Juliette"

    Il avait frappé l'amant de sa soeur avant d'être tué en représailles: trois membres de la communauté gitane sont jugés à partir de demain aux assises de Bobigny pour avoir abattu un jeune homme de 21 ans à Clichy-sous-Bois, lors d'une bagarre organisée pour solder l'affaire.
    Un matin de décembre 2012, Eric Dethiere, surnommé "Petit Franck", surprend sa soeur au lit avec un jeune homme d'une autre famille. Furieux, il réveille les amants et poursuit le garçon, nu, jusque dans la rue, où il le frappe violemment. Le père de la jeune fille et de son frère reçoit un appel peu après. Au bout du fil, le père de l'amant roué de coups, qui lui propose un combat "aux poings", "entre pères", pour régler le différend. Rendez-vous est pris quelques heures plus tard.
    Les deux pères, des oncles, des frères, des proches des deux camps se retrouvent dans un quartier pavillonnaire de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), où se sont établis des gens du voyage sédentarisés. La bagarre commence. Au moins un coup de feu est tiré. Au sol, "Petit Franck", grièvement touché par une balle à une fesse. Il meurt d'une hémorragie en fin d'après-midi. 
    Aux assises, l'oncle de l'amant roué de coups sera jugé pour homicide. Il a été identifié par plusieurs témoins comme étant le tireur, selon une source proche de l'enquête. A ses côtés, deux proches, jugés pour complicité d'homicide. Le procès doit durer jusqu'au 15 septembre. Plusieurs membres du "clan" de "Petit Franck", partie civile au procès, devront à leur tour faire face à la justice prochainement: ils seront jugés devant le tribunal correctionnel pour violences ou port d'armes dans cette affaire.

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