jeudi 30 novembre 2017

Affaire Maëlys: le suspect mis en examen pour meurtre

Nordahl Lelandais, l'ex-militaire de 34 ans suspecté depuis le 3 septembre d'avoir enlevé la petite Maëlys fin août en Isère, a été mis en examen pour meurtre à l'issue de son audition, ce jeudi, par les juges d'instruction, a annoncé le parquet de Grenoble.

Le suspect était jusque-là mis en examen pour enlèvement uniquement. Il a continué de nier les faits lors de son interrogatoire, le premier depuis son incarcération le 3 septembre, a précisé le procureur de la République, Jean-Yves Coquillat.
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Les avocats de Murielle Bolle demandent la nullité de sa mise en examen

Les avocats de Murielle Bolle, personnage clé de l’affaire Grégory, vont déposer vendredi une requête visant à faire annuler sa mise en examen pour «enlèvement suivi de mort».
Cette requête sera déposée devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon, dont la présidente Claire Barbier instruit l’affaire. «Nous avons toute confiance dans la collégialité de la chambre de l’instruction car ce sont trois magistrats indépendants de qualité», a souligné un de ses avocats, Me Christophe Ballorin.
La requête sera précédée d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur «la validité de la garde à vue» de Murielle Bolle en 1984, durant laquelle l’adolescente n’avait pas été assistée par un avocat, la loi ne l’imposant pas à l’époque.

Des procès verbaux "nuls"

La demande de nullité vise notamment «l’absence d’indices graves et concordants qui font qu’il n’y avait pas lieu de la mettre en examen» à la fin juin, estime Me Ballorin. La QPC porte quant à elle sur les «droits de la défense», «les libertés fondamentales et l’évolution du droit».
«Outre la présence d’un avocat, tout gardé à vue a le droit de se taire et, pour un mineur, le droit d’être assisté par une personne de la famille», a détaillé l’avocat, pour qui «les procès-verbaux durant cette garde à vue sont nuls».
Selon lui, la cour devrait «surseoir à statuer» sur la demande d’annulation de la mise en examen, «dans l’attente d’une décision sur la QPC». «Ce sont des débats de fond que Me Jean-Paul Teissonnière et moi-même posons, on ira jusqu’en cassation», a-t-il d’ores et déjà prévenu.

A-t-elle subi des violences familiales ?

Murielle Bolle, 48 ans, a été mise en examen fin juin. En 1984, elle avait accusé son beau-frère Bernard Laroche, cousin du père de Grégory, du rapt du garçon de quatre ans retrouvé mort dans la Vologne, avant de se rétracter. Jean-Marie Villemin avait tué ce dernier d’un coup de fusil en 1985.
Pour l’accusation, Mme Bolle aurait changé son témoignage après avoir subi des violences familiales, ce que contestent ses avocats. Elle est soupçonnée aujourd’hui d’avoir participé à l’enlèvement de Grégory, le 16 octobre 1984, avec Bernard Laroche.
D’abord écrouée, elle a été placée sous strict contrôle judiciaire début août, avec obligation de résider dans un département éloigné de son domicile vosgien.

Marcel Jacob entendu lundi

Sa mise en examen était intervenue deux semaines après celles de la grand-tante du petit Grégory, Jacqueline Jacob, et de son époux Marcel, poursuivis eux pour enlèvement et séquestration suivis de mort, un coup de théâtre qui avait relancé cette affaire vieille de 33 ans.
Jacqueline Jacob, 73 ans, a été autorisée par la chambre de l’instruction de Dijon à rentrer chez elle le 20 novembre, trois jours après son interrogatoire par la juge d’instruction.
Marcel Jacob, toujours privé de contact avec sa femme dans le cadre de son contrôle judiciaire, doit être entendu à son tour lundi avant de demander, le 20 décembre devant la cour d’appel, à rentrer chez lui dans les Vosges.
Les deux septuagénaires sont soupçonnés d’avoir été les «corbeaux» de l’affaire et d’être impliqués dans le rapt et la mort de Grégory, dans le cadre d’un «acte collectif» qu’ils contestent.

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Affaire Maëlys: Les premières auditions du suspect annulées

Nouveau rebondissement dans l’affaire Maëlys. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble, vient de rendre son arrêt : les quatre premières auditions de Nordhal Lelandais, suspecté d’avoir enlevé l’enfant, ont été annulées. Pas de réelle surprise en somme.

Son avocat, maître Alain Jakubociwz avait formulé une requête en nullité, faisant remarquer que ces auditions n’avaient pas été filmées comme l’exige pourtant le code de précodécure pénal.

L’ancien militaire, âgé de 34 ans, doit être à nouveau interrogé par les enquêteurs ce jeudi. Il est arrivé au palais de justice vers 9h20.

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mercredi 29 novembre 2017

5 ans de prison pour la mère qui a enterré ses bébés

En février 2012, Aline le Diouris avait accouché de jumelles dans le plus grand secret. L'un des nourrissons n'était pas viable. L'autre est mort de froid 48h plus tard. Elle a enterré les deux corps dans son jardin. 

Condamnée en première instance à deux ans de prison ferme pour "délaissement de mineur de moins de 15 ans suivi de mort", elle avait bénéficié d'un aménagement de peine. Au lieu d'aller en prison, elle était repartie chez elle après le procès, avec un bracelet électronique.

Peine plus lourde


Jugeant la peine trop faible, le parquet avait fait appel. Ce mercredi 29 novembre, la cour d'appel d'Amiens a condamné Aline Le Diouris a cinq ans de prison, dont un avec sursis. Elle a été directement conduite en détention. Elle devra y rester au moins deux ans avant de pouvoir demander un aménagement de peine.

L'avocate générale avait requis 6 ans d'emprisonnement ferme ainsi qu'un suivi socio-judiciaire.

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Meurtre d'Alexia Daval : dernières infos en direct 29/11 12H30

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12:34 - À Gray, la peur est toujours là

Même si les avocats de la famille d'Alexia Daval estiment que l'enquête sera bientôt résolue, l'assassin de la joggeuse est toujours en liberté et cela inquiète les habitants de Gray (Haute-Saône), ville dont la jeune femme est originaire. "On ne sait toujours pas vraiment ce qu'il s’est passé. Donc on a toujours peur de sortir, peur d’aller chercher nos enfants à pied à l’école par exemple", confie une habitante à France Info. Malgré les décorations de Noël désormais installées dans la ville, le coeur n'est pas vraiment à la fête. Au bar-PMU des parents d'Alexia Daval, situé en plein centre de Gray, l'ambiance reste évidemment lourde depuis la réouverture. "Quand j’y vais, je ne sais pas quoi leur dire", confie une voisine. "On est un peu mal dans notre peau", affirme une autre habitante, toujours au micro de France Info.

12:23 - La date de la mort d'Alexia est connue

Sans la révéler, Randall Schwerdorffer a indiqué sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté avoir pris connaissance de la date précise de la mort d'Alexia Daval. L'avocat de Jonathann Daval, le mari de la jeune femme, indique que c'est une information arrivée récemment dans le dossier. "On a une idée très précise du moment où Alexia est décédée", affirme-t-il.

11:52 - Affaire Daval : "des indices en nombre important"

Le rapport d'enquête a été révélé aux avocats de la famille d'Alexia Daval, disparue il y a maintenant un mois. Randall Schwerdorffer, qui défend les intérêts du mari de la jeune femme, fait état d'un rapport complet, où l'on trouve "des indices en nombre important", dit-il à France 3. Des indices notamment recueillis sur le lieu où Alexia a été retrouvée, qui vont "permettre des investigations importantes. Des investigations techniques, scientifiques et des prélèvements d'ADN", poursuit Me Schwerdorffer.

11:29 - Un réseau social pour aller courir à plusieurs

Alors que l'enquête se poursuit, la mort tragique d'Alexia Daval continue de susciter l'émotion et en particulier chez les joggeuses. Mi-novembre, RMC évoquait le chiffre d'au moins huit femmes tuées ces 15 dernières années lors de leur jogging. Ces faits divers traumatisants ont conduit certaines adeptes à changer leurs habitudes. L'une des solutions n'est autre que Cojogg.fr, un réseau social qui permet de trouver d'autres joggeurs pour aller courir à plusieurs. "J'ai longtemps couru seule, y compris la nuit ou le matin à la campagne, dans des endroits isolés. Sans forcément avoir conscience du danger. Jusqu'à ce que des faits divers comme le meurtre d'Alexia Daval rappellent que le risque existe pour les joggeuses. Et l'une des façons de s'en prémunir, c'est de ne pas courir seule. D'où l'idée de créer le réseau social Cojogg", expliquait notamment Carole Legris, présidente de Cojogg.fr, à BFM TV.
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La maman de Maëlys diffuse un message en photos sur sa page

Une mère qui a tenté de tuer ses enfants considérée comme irresponsable

Une femme, qui a tenté de tuer ses trois enfants, blessant sa fille à la gorge avec un couteau, dans les Vosges en mai 2016, a été considérée comme irresponsable par des psychiatres et pourrait donc ne pas être jugée, a-t-on appris mercredi auprès du parquet.
Une psychiatre, puis un collège d'experts "de façon concordantes, ont conclu à l'abolition du discernement" de cette mère de famille "au moment du passage à l'acte", a indiqué le procureur de la République à Epinal, Etienne Manteaux, lors d'une conférence de presse.
Le parquet estime donc que cette femme ne peut pas être jugée. Une audience devant la chambre de l'instruction, début 2018, permettra "un débat, un examen des éléments qui permettent de se convaincre ou non qu'il y a eu abolition du discernement" avec les experts.
http://www.laprovence.com/faits-divers-en-directFaits divers en direct


Affaire Maëlys: le message émouvant de sa maman sur Facebook

Jennifer Cleyet Marrel, la maman de Maëlys, disparue dans la nuit du 26 au 27 août à Pont-de-Beauvoisin (Isère), a posté un message émouvant sur sa page Facebook dimanche dernier " Quelques mots : "3 mois insoutenable sans toi Maelys Ton combat c'est nôtre combat. On sera toujours là pour toi", accompagnent une vidéo composée de photos de la petite fille, qui n'a toujours pas été retrouvée, indique le dauphine
Maëlys, 9 ans, a disparu lors d'un mariage. Le principal suspect, un ancien militaire de 34 ans, a été mis en examen et écroué après qu'une trace ADN a été découverte dans sa voiture. La décision de la cour d'appel devrait être rendue ce jeudi.
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mardi 28 novembre 2017

Meurtre d’Alexia Daval : le mobile sexuel n’est pas écarté

Voilà un mois, jour pour jour, qu’Alexia Daval a disparu. Avec la fin tragique que l’on connaît. Un mois que ses proches, bien sûr, mais également que tout le pays graylois se posent deux uniques questions : qui et pourquoi ? Sollicitée ce lundi, la procureure de la République de Besançon coupe court : « Je ne commente toujours pas. Je ne communiquerai que lorsque ce sera nécessaire pour l’enquête. » Les retours scientifiques des prélèvements, sur la scène de crime d'une part, ou au cours de l’autopsie d'autre part ? « Tout ce que je peux dire, c’est que des examens complémentaires sont toujours en cours », indique Edwige Roux-Morizot.
La nature humaine ayant horreur du vide, cette absence d’informations a – malheureusement – été comblée par son flot de ragots et d’interprétations, colportées tant sur les réseaux sociaux que par le bouche-à-oreille. Celle ciblant le mari d’Alexia, Jonathann Daval, est connue de tous. Son avocat, Me Schwerdorffer, s’est exprimé publiquement à ce sujet, pour mieux condamner cette rumeur qualifiée de « toxique ».

Des auditions qui se poursuivent

Aux antipodes de cette ambiance pesante, les gendarmes travaillent méticuleusement, dans le secret absolu. L’énigme de la majorité des crimes se résout en décortiquant l’entourage proche de la victime. Commencées très tôt, les auditions de la famille, des amis, des collègues, voire des connaissances lointaines d’Alexia se poursuivent aujourd’hui encore. On cherche à comprendre les rouages intimes du quotidien de la victime, tant dans son fonctionnement de couple que son fonctionnement personnel et professionnel.
À cela s’ajoutent des auditions du voisinage d’Alexia, afin de déterminer si, oui ou non, elle est allée courir, et quel itinéraire elle aurait alors suivi. La question de la datation précise de sa mort apparaît essentielle. Et donc, très sensible... Autre travail de fourmis : trier et traiter la cascade d’éléments recueillis suite à l’appel à témoins. De la lettre anonyme plus ou moins loufoque au coup de téléphone semblant pertinent, rien n’est laissé au hasard.

La possibilité « d’une improvisation la plus totale »

La douzaine de gendarmes réunis au sein de la cellule d’enquête dédiée à l’affaire ratisse large. Et procède par élimination. La piste d’un tueur ‘‘local’’ qui connaissait personnellement Alexia tient la route. Mais l’hypothèse d’un mobile sexuel n’est, par ailleurs, pas écartée. L’absence apparente d’atteinte sexuelle sur le corps (ce qui doit être conforté par des examens complémentaires, selon la procureure), n’exclut pas ce scénario.
Un agresseur qui s’en prend à la joggeuse. Un épisode de résistance, de combat. Des coups. Une strangulation pour faire taire sa victime. Puis la nécessité, pour l’auteur, de se débarrasser précipitamment du corps… La multiplicité des indices relevés par les techniciens de la gendarmerie sur la scène de crime laisse planer la possibilité « d’une improvisation la plus totale », selon la formule employée par Me Schwerdorffer.
Les gendarmes ne veulent pas d’une affaire Maelys « bis », avec un suspect qui adapte sa version aux éléments révélés dans la presse et qui, même incarcéré, nie les faits. Aucune interpellation ne sera effectuée sans certitude ni preuve. L’objectif ? Obtenir des aveux circonstanciés dès la garde à vue.
Meurtre d’Alexia Daval : le mobile sexuel n’est pas écartéhttp://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2017/11/28/meurtre-d-alexia-daval-a-gray-le-mobile-sexuel-n-est-pas-ecarte-par-l-enquete

Meurtre d'Alexia Daval : dernières infos en direct 2811 15H00

15:00 - L'ombre d'autres affaires plane sur l'enquête

Les enquêteurs travaillent d'arrache-pied pour éclaircir les circonstances de la mort d'Alexia Daval et surtout pour retrouver le ou les auteur(s) de ce meurtre. Mais ils redoutent sûrement l'idée que cette histoire reste non élucidée. L'affaire Grégory, dont l'auteur du meurtre reste à identifier plus de 30 ans après, ainsi que la disparition de Maëlys, ont récemment mis en lumière les difficultés que rencontrent les enquêteurs pour résoudre des affaires de crimes.

14:18 - "Un léger soulagement" pour le mari d'Alexia Daval

Maître Randall Schwerdorffer, l'avocat du mari d'Alexia Daval, a pris connaissance du dossier de l'enquête sur la mort de la jeune femme. Il a pu transmettre ces informations à son client, sans les rendre publiques. Jonathann Daval connaît désormais les circonstances du décès de sa femme."Certaines réponses lui ont apporté un léger soulagement. Ca reste un garçon fragile, très blessé, très meurtri", a déclaré sur France 3 son avocat.

13:44 - Le mari d'Alexia est "très touché" par des rumeurs d'interpellations

Dans le cadre d'une interview donnée à France 3, l'avocat de Jonathann Daval, le mari d'Alexia, est revenu sur des rumeurs faisant état d'une possible interpellation de son client. "Je peux vous assurer qu'il n'en est strictement rien, j'ai parlé avec la famille, cette rumeur est ridicule. [...] Il est complètement atterré, consterné. Il adorait son épouse. C'était un jeune couple très proche qui n'avait pas de difficultés particulières. Il ne comprend pas", a déclaré Randall Schwerdorffer. Ce qu'il a confirmé dans des propos livrés au Parisien. "Il a découvert tout cela sur les réseaux sociaux avec effarement ! Il se demande comment on peut penser une telle chose, c'est très violent. Pour autant, il ne souhaite ni être exposé ni se justifier", a-t-il indiqué.

12:23 - Comment est morte Alexia Daval ?

Si les avocats de la famille d'Alexia Daval ont eu accès au dossier de l'enquête, ils n'ont pas révélé publiquement les circonstances de la mort de la jeune femme. Mais plusieurs éléments sont tout de même connus. La joggeuse est morte par asphyxie, avait indiqué la procureure du parquet de Besançon, en charge de l'affaire, sans préciser s'il s'agissait d'un étranglement.


Ghyvelde: après le décès de Mégane Lafdal en 2015, deux motards condamnés pour homicide involontaire

C'est un drame qui a déchiré famille et amis. Le 14 juillet 2015, Mégane Lafdal perdait la vie à l'arrière de la moto de son petit-ami, à Ghyvelde, lors d'un rassemblement de moto. Aujourd'hui, le jeune homme et un de ses amis viennent d'être condamnés par le tribunal de Dunkerque. 
Le tribunal correctionnel de Dunkerque a estimé que les Kévin et Sébastien étaient coupables d'homicide involontaire et blessures involontaires. Tous deux ont été condamnées à 2 ans d'emprisonnement dont un avec sursis

Les circonstances du drame


Que s'est-il passé il y a deux ans, le jour de la fête nationale ? Ce matin-là, un groupe d'amis motards décide de se réunir pour l'occasion. Ils sont une trentaine, jeunes, passionnés de moto, et bien décidés à assister au feu d'artifice de Bray-Dunes, prévu dans la soirée. Jonathan prévient les autres : rendez-vous sur le parking de centre commercial de Lens pour partir tous ensemble. 

Les trois couples de jeunes gens et trois autres amis décident de dîner au restaurant avant d'aller voir la mer. Mais le trajet vers Bray-Dunes ne se déroule pas comme prévu. Alors qu'ils sont en route, ils apprenennent qu'un de leurs amis est tombé au niveau d'un rond-point, un peu plus bas. Les amis se séparent : les premiers continuent leur route, les autres font demi-tour vers le rond-point pour vérifier que tout va bien. Il s'agit en effet d'une chute sans gravité : tout le monde repart vers Bray-Dunes. 

Les motos s'entrechoquent


Mais entre temps, ceux qui avaient décidé de continuer décident à leur tour de faire demi-tour pour rejoindre leurs camarades. Ils ne se doutent pas qu'ils vont tomber face à face avec le deuxième groupe... A la tête de celui-ci, Kévin et Sébastien font vrombir leur machine et roulent à une vitesse excessive, jusqu'à atteindre les 140 km/h. Dans leur dos, leurs petites-amies Mégane et Shana s'accrochent. 

Les deux amis décident alors de se lancer dans un concours dangereux de "wheeling", qui consiste à lever la moto et rouler uniquement sur la roue arrière. C'est à ce moment que les deux groupes roulant en sens inverse se rejoigne. Jonathan freine en voyant son amie Laura, venant en sens inverse. Kévin et Sébastien, sont surpris par ce freinage soudain. Alors qu'ils sont toujours en train de faire du wheeling, leurs motos s'entrechoquent. 

Mégane tombe de la moto et décède sur le coup. Les autres sont blessés. 

A l'ouverture du procès en septembre, l'émotion était encore très vive pour tous ceux qui ont connu la jeune femme. Les parents de Mégane étaient particulièrement en colère contre son petit-ami, Kévin, qui conduisait la moto ce jour-là, comme l'ont constaté alors nos confrères de la Voix du Nord. Ils reprochaient également au jeune homme d'avoir soustrait l'argent de la cagnotte qu'ils pensaient ouverte pour les funérailles de Mégane.
Dunkerquehttps://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/dunkerque