samedi 28 février 2015

Le chanteur du groupe "il était une fois" condamné à 18 mois de prison

Le chanteur du groupe phare des années 70, "il était une fois", Richard Dewitte, a été condamné à 18 mois de prison dont 17 avec sursis à Dijon après s'être fait piéger sur internet par un gendarme qui s'était fait passer pour une collégienne de 12 ans.

Le tribunal correctionnel de Dijon a condamné à 18 mois de prison dont 17 avec sursis le chanteur du groupe phare des années 70, "il était une fois", Richard Dewitte. Ce dernier s'était fait piéger sur internet par un gendarme qui s'était fait passer pour une collégienne de 12 ans. Le tribunal a assorti la condamnation du chanteur, jugé vendredi en comparution immédiate, pour "corruption de mineurs" et "diffusion d'images à caractère pédo-pornographique", d'une obligation de soins et de l'interdiction d'entrer en contact avec des mineurs, a précisé Me Karima Manhouli. Il a été incarcéré à l'issue de l'audience.
Depuis décembre 2014, Richard Dewitte, 68 ans, entretenait une relation virtuelle avec une collégienne de 12 ans demeurant à Dijon, raconte le journal de Saône-et-Loire dans son édition de samedi. Derrière cette collégienne, opérait en fait un gendarme spécialisé dans les infractions sexuelles sur le Net. Selon le JSL, Richard Dewitte a usé "d'un millier de connexions" pour approcher cette collégienne et joint des photos pédopornographiques. Un rendez-vous pour une rencontre a ensuite été fixé le 26 février à Dijon, où le chanteur a été interpellé par les gendarmes de la section de recherches.
Selon son avocate, M. Dewitte n'avait "aucune certitude, dans les premiers échanges par chat, sur l'âge de son interlocutrice". "Il est allé au rendez-vous par curiosité et n'avait aucune intention de passer à l'acte si la personne avait bien 12 ans", a-t-elle poursuivi. Enfin, l'avocate assure que le chanteur "fréquentait le site internet de rencontres coco.fr pour rencontrer des femmes majeures". Formé en 1972, le groupe "il était une fois" s'était fait connaître par des tubes célèbres parmi lesquels "j'ai encore rêvé d'elle".

AIN. La personnalité complexe d'une mère infanticide

Cour d’assises de l’Ain. Audrey Chabot, 34 ans, est jugée à partir de vendredi pour avoir tué ses deux bébés en 2011 et 2012 à Ambérieu. Elle avait déjà purgé huit ans de prison après la mort d’un autre nouveau-né, en 2002. Un procès à suivre au quotidien sur notre site, jusqu'au jour du verdict attendu le jeudi 5 mars.

Jour 1 : vendredi 27 février

16h45 : les deux visages d'Audrey Chabot
Il y avait deux Audrey Chabot selon tous ceux qui la côtoyaient. Ses employeurs dans le PMU ou au Spirit bar d'Ambérieu décrivent une jeune femme avenante, toujours souriante, extrêmement dynamique, ponctuelle, appréciée des clients. "C'était un tracteur" résume un témoin pour souligner l'énergie communicative de la serveuse. "Dans mon travail, je me sentais plus libre, c'était un exutoire pour moi" explique la jeune femme.
Mais dans sa vie privée, Audrey Chabot se révèle immature, incapable de gérer ses émotions et de s'assumer. A plusieurs reprises, elle évoque le "manque de confiance en soi" et la "honte" qui expliqueraient en partie ces grossesses cachées et non assumées. Sans pouvoir expliquer l'absence de prise de contraceptif, abandonné peu de temps après sa sortie de prison.
Dilapidant les 10 000 euros de son pécule à sa sortie de prison, elle pique dans la caisse du PMU, vole des chèques à son compagnon et "tape" régulièrement son meilleur ami pour acheter à manger.
Alors qu'elle devait suivre des soins psychologiques en sortant de prison, elle abandonne, n'en suit aucun et ment à sa conseillère d'insertion. De quoi susciter les remarques acerbes de l'avocat général qui lui reproche d'avoir "menti" et "trompé" la justice, des avis "très favorables" ayant été émis en prison pour sa libération anticipée. "Je voulais faire bonne figure auprès des éducateurs, j'avais une pression sur les épaules pour qu'on me redonne mon fils. Je ne l'avais que très peu revu depuis qu'il avait deux ans. Je ne voulais pas le décevoir" se défend l'accusée.
Son meilleur ami confirme à la barre la "personnalité double" d'Audrey Chabot : "son visage changeait brutalement, elle se murait, prenait peur."
Personne dans son entourage ne se doutait qu'elle avait été enceinte à deux reprises. Ni son compagnon ni son employeur qui a fourni aux gendarmes une vidéo. En tenue estivale, elle apparait avec seulement un léger embonpoint, un mois avant la naissance du premier bébé qu'elle a tué quelques jours après sa naissance. Après lui avoir donné un prénom, et même avoir envoyé son fils acheter des couches pour ce bébé censé être "celui d'une amie".

Depuis son incarcération il y a deux ans, l'accusée suit des soins psychologiques chaque semaine. "Je travaille sur moi, j'arrive maintenant à expliquer les choses. Je me sens le droit d'exister, de plus me laisser faire. Maintenant j'ai conscience que j'ai besoin de ça."
Audrey Chabot a également révélé sa décision de se faire "ligaturer les trompes" pour devenir stérile.

10h55 : Audrey Chabot, en pleurs, s'explique
Le procès d'Audrey Chabot s'est ouvert vendredi matin à 9 heures devant la cour d'assises de l'Ain. Petite et menue, cheveux blonds mi-longs, elle est entrée, tête baissée, dans le box des accusés. Très tendue, la gorge nouée, elle a écouté, les yeux dans le vague, le récit de la découverte des corps des deux bébés dans son congélateur, le 24 mars 2013 à Ambérieu.

La voix brouillée par les pleurs, elle a expliqué: «j'avais conscience d'être enceinte mais je faisais comme si de rien n'était. J'étais convaincue que mon compagnon ne voulait pas d'enfant. J'avais pris la pilule au début puis j'oubliais. Je me déshabillais rarement pendant les rapports sexuels. Je grossissais peu mais si on m'interrogeait je disais que je mangeais trop. Quand j'ai tué et congelé les bébés j'allais leur parler, ça me semblait important et je m'en voulais».
http://www.leprogres.fr/ain/2015/02/27/suivez-en-direct-le-proces-des-bebes-congeles

Meurtre de deux Congolais: un procès au goût d’inachevé

Un accusé, absent, condamné à 20 ans de prison, l’autre acquitté. Quatorze ans après la mort mystérieuse de deux Congolais, de nombreuses questions sont restées sans réponse vendredi au dernier jour du procès aux assises de l’Isère.
«C’est un procès des riches contre de petits Noirs et le riche s’en est sorti», a réagi Me Jean-Baudouin Kakela Shibaba, avocat des familles des victimes, à l’issue du verdict.
La cour d’assises de l’Isère a condamné l’homme d’affaires belge Benoît Chatel à 20 ans de réclusion et a acquitté son ancien associé, l’architecte d’intérieur monégasque Alain Deverini.
Les parties civiles n’ont pas caché leur frustration face à cette affaire aux multiples énigmes. D’autant qu’un seul des trois accusés, Alain Deverini, était présent dans le box. Aucune peine n’avait été requise à son encontre par l’avocat général Patrick Quincy qui avait fait part de ses doutes. «Deverini est (...) complice de complice. Cela n’existe pas la complicité de complicité en droit pénal», avait-il estimé.
Il a en revanche été plus sévère à l’encontre de l’homme d’affaires belge Benoît Chatel, escroc patenté, manipulateur, informateur des services secrets français et congolais.  Benoît Chatel «est entièrement responsable, totalement coupable de ce double assassinat commis dans des conditions atroces» qu’il «a commandité, a organisé», a estimé M. Quincy.
Chatel et Deverini, aidés de l’Italien Domenico Cocco qui doit être jugé plus tard, étaient accusés d’avoir fomenté l’assassinat de Philémon Mwami Naluhwindja, chef Maï Maï d’une tribu de la région du Sud-Kivu en République démocratique du Congo (RDC), et d’Aimé-Noël Atembina, conseiller militaire du gouvernement congolais à l’époque de Mobutu.
Leurs corps avaient été retrouvés dans une voiture en feu le 29 décembre 2000, dans un champ de maïs à Chasse-sur-Rhône (Isère). Les trois hommes étaient censés avoir voulu éliminer ces «putschistes» supposés pour protéger leurs affaires en RDC, selon la thèse de l’accusation.
Mais on a appris à l’audience que Philémon Mwami, qui n’était pas un opposant à Kabila, a vraisemblablement été tué par erreur, ayant remplacé in extremis un général mobutiste, Kpama Baramoto Kata, au rendez-vous de Lyon.

"Titanic judiciaire"
On ne sait en revanche toujours rien des deux tueurs, «deux Maghrébins de Vénissieux» selon Cocco, qui n’ont jamais été retrouvés. Qui plus est, le mobile des assassinats reste nébuleux quatorze ans après les faits, aux dires mêmes des enquêteurs.
L’absence de Benoît Chatel, principal mis en cause, laisse aussi un goût amer aux parties civiles. Après sa mise en examen, l’"indic» de l’office des stups n’a cessé de voyager en dépit d’un contrôle judiciaire qui le lui interdisait. Il serait aujourd’hui à Lubumbashi, dans le sud-est de la RDC, selon Philippe Chansay-Wilmotte, avocat belge d’une partie civile, qui conseille par ailleurs l’actuel président de la RDC, Joseph Kabila. 
«Dans cette affaire, il y a des points d’interrogation partout», a lancé Me Alain Fort, avocat de Deverini, qui n’a eu aucun mal à dénoncer «un Titanic judiciaire». «Ce que je n’accepte pas c’est qu’on mettre la responsabilité du naufrage du Titanic sur un passager de seconde classe», a-t-il tonné.
L’implication de Deverini, au casier judiciaire vierge, reposait essentiellement sur ses déclarations: il avait demandé à Cocco «d’éradiquer le problème des Noirs». A l’audience, le décorateur d’hôtels de luxe et de casinos s’est défendu en plaidant l’ignorance et la naïveté.
La défense a aussi mis en avant les autres pistes possibles de l’assassinat, comme le trafic d’uranium auquel se livrait Philémon Mwami ou le rôle trouble des services secrets.

Me Fort s’est félicité du verdict de la cour d’assises qui «répare la tourmente judiciaire qui s’est abattue sur Alain Deverini pendant quinze années». «Cette décision a le mérite de lui rendre son honneur», a-t-il salué.
http://www.leprogres.fr/france-monde/2015/02/27/meurtre-de-deux-congolais-un-proces-au-gout-d-inacheve

vendredi 27 février 2015

Empoisonnement à la méthadone: 30 ans de réclusion requis contre un marginal

Trente ans de réclusion criminelle ont été requis vendredi à l'encontre d'un marginal de 36 ans jugé devant la cour d'assises de Seine-et-Marne pour l'empoisonnement avec de la méthadone de deux femmes. Le verdict est attendu dans la soirée.
"Cet individu a mis au point un cocktail particulier, pour provoquer un état de soumission chez ses victimes, qui a été mortel", a déclaré l'avocat général Emmanuel Dupic, rappelant que l'empoisonnement était un "vieux crime", "spécifique" et "gravement puni par la loi car il est lâche". L'accusé, un homme originaire de la Réunion qui a été un temps SDF à Meaux (Seine-et-Marne), est poursuivi pour deux empoisonnements, dont l'un précédé ou suivi d'un viol. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Delphine et Rachelle, les deux victimes, qui étaient des connaissances de l'accusé, ont toutes deux succombé à un an d'intervalle à un mélange d'alcool et de méthadone. Ce marginal, que tous ont décrit comme un homme "à femmes", qui pouvait être "violent" et aimait préparer "ses rhums arrangés maison", a été l'un des derniers à les avoir vues vivantes. Niant les avoir empoisonnées, il a soutenu tout au long du procès que Rachelle s'était suicidée dans sa salle de bains et que, "paniqué", il avait découpé son corps avec une scie et décidé de brûler ses restes dans un bois. Et ce n'est que lorsque des traces de son sperme seront retrouvées dans le corps de la seconde, Delphine, qu'il admettra avoir eu une relation avec elle, consentie selon lui. "Son discours, fait de mensonges, a été évolutif. La banalité et la légèreté avec lesquelles il raconte ce qu'il a fait au corps de Rachelle, son absence de repentir, vous devez en tenir compte", a ajouté M. Dupic à l'adresse des jurés, estimant l'accusé "dangereux". "Il a choisi d'être un bourreau. Il s'en est pris aux faibles, aux femmes fragiles et fragilisées. L'élément intentionnel c'est le viol. Il a administré cette substance à dessein de commettre un crime", a plaidé de son côté Me Isabelle de Bourbon Busset, avocate des parties civiles.

Pour son ex-compagne, jugée à ses côtés pour "complicité" dans la disparition du cadavre de Rachelle, l'avocat général a requis une peine de 16 mois d'emprisonnement avec mandat de dépôt, estimant que l'accusé n'avait pu "découper le cadavre sans elle". Le verdict est attendu dans la soirée.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/2015/02/27/empoisonnement-la-methadone-30-ans-de-reclusion-requis-contre-un-marginal-664485.html

Ain - En direct. «Quand j'ai tué et congelé les bébés, j'allais leur parler

Cour d’assises de l’Ain. Audrey Chabot, 34 ans, est jugée à partir de vendredi pour avoir tué ses deux bébés en 2011 et 2012 à Ambérieu. Elle avait déjà purgé huit ans de prison après la mort d’un autre nouveau-né, en 2002.

Jour 1 : vendredi 27 février

Audrey Chabot, en pleurs, s'explique
Le procès d'Audrey Chabot s'est ouvert vendredi matin à 9 heures devant la cour d'assises de l'Ain. Petite et menue, cheveux blonds mi-longs, elle est entrée, tête baissée, dans le box des accusés. Très tendue, la gorge nouée, elle a écouté, les yeux dans le vague, le récit de la découverte des corps des deux bébés dans son congélateur, le 24 mars 2013 à Ambérieu.
La voix brouillée par les pleurs, elle a expliqué: «j'avais conscience d'être enceinte mais je faisais comme si de rien n'était. J'étais convaincue que mon compagnon ne voulait pas d'enfant. J'avais pris la pilule au début puis j'oubliais. Je me déshabillais rarement pendant les rapports sexuels. Je grossissais peu mais si on m'interrogeait je disais que je mangeais trop. Quand j'ai tué et congelé les bébés j'allais leur parler, ça me semblait important et je m'en voulais».

http://www.leprogres.fr/ain/2015/02/27/suivez-en-direct-le-proces-des-bebes-congeles

Travail dissimulé : six agriculteurs à la barre

Les deux puis trois associés respectifs de deux Gaec (Groupement agricole d'exploitation commune), ainsi qu'un exploitant agricole, soit six agriculteurs de Soulomès, ne se sont toujours pas remis de leur convocation à la barre du tribunal correctionnel de Cahors, hier. Les six agriculteurs comparaissaient pour un dossier où ils étaient soupçonnés d'avoir eu recours au service d'un septième homme sans procéder à la déclaration préalable d'embauche de celui-ci. Cette affaire avait été révélée à la MSA (Mutualité sociale agricole) sur dénonciation anonyme
«Profondément marqués par cette situation», selon les propos de leur avocate,
Aurélie Pinardon, les six prévenus ont été parfaitement défendus, dans un premier temps, par leur victime présumée.
C'est assez original pour le souligner.
«Je ne comprends pas que je puisse être leur victime. Je les connais depuis des années, j'ai même travaillé pour leurs parents. Ils n'avaient pas de déclarations d'embauches à faire puisque je n'étais pas leur salarié, mais travailleur indépendant inscrit au registre du commerce. Je travaillais sur rendez-vous en déclarant mes missions, en payant mes charges sociales à la MSA et en fournissant toujours des factures aux agriculteurs», lance le travailleur.
«Il était déclaré comme prestataire de services. La MSA a souligné qu'il ne produisait pas de devis pour ces différents travaux chez les agriculteurs, ni de contrats. Il travaillait en autonomie totale», a indiqué Béatrice Almendros, présidente du tribunal. Cela n'était en rien illégal dans ce mode de fonctionnement.
«La MSA n'a pas considéré cette autonomie, mais plutôt un lien de subordination entre les agriculteurs et ce travailleur. Nous pouvons considérer que l'infraction n'est pas caractérisée», a conclu le ministère public. La relaxe a été demandée par Aurélie Pinardon et obtenue par les six agriculteurs. Soulagés, ils ont donc fêté cette décision avec leur «victime». Insolite !
http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=43727&WS=291720_2501986&WA=9537

Faites Entrer l'Accusé / Tissier L ' Etrangleur

Procès: l'accusé a "scié", mais pas empoisonné

"Après le premier coup de scie, c'était trop tard": un homme qui comparaît à Melun pour l'empoisonnement de deux femmes a froidement expliqué aujourd'hui pourquoi il s'était débarrassé du corps de l'une d'elle, qu'il affirme avoir retrouvé morte dans sa salle de bain.

"J'ai chopé la scie et j'ai commencé à découper. Je voulais pas faire ça mais après le premier coup de scie, c'était trop tard", a raconté avec assurance l'accusé, au troisième jour de son procès devant les assises de Seine-et-Marne.

Ce marginal de 36 ans originaire de la Réunion, habitué des squats et un temps SDF à Meaux, n'est pas poursuivi pour meurtre mais pour l'empoisonnement avec de la méthadone, un substitut de l'héroïne, de deux femmes qui fréquentaient le même milieu que lui et sont décédées dans des circonstances obscures à un an d'écart. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Rachelle, une jeune trentenaire d'origine africaine, avait été retrouvée en août 2011, son corps découpé en morceaux et en train de brûler dans un bois près de Meaux.

Après un dîner arrosé chez un ami en présence de l'accusé, cette femme décrite comme "pleine de vie" et "généreuse" termine la soirée chez lui. "On a bu deux verres, j'ai fumé un joint et je me suis endormi", raconte-t-il avec un fort accent créole. "Quand je me suis réveillé, j'avais la tête dans le cul. Dans la salle de bain, je l'ai vue par terre, le cou gonflé. J'ai paniqué direct".

"Pourquoi n'avez-vous pas appelé les secours?", questionne la présidente. "Si j'appelais, je perdais tout", explique l'accusé, déjà incarcéré par le passé pour des faits de violence.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/26/97001-20150226FILWWW00370-proces-l-accuse-a-scie-mais-pas-empoisonne.php

Faites Entrer L accusé Sur La Trace De David Miss Toub

jeudi 26 février 2015

La justice refuse de libérer Georges Ibrahim Abdallah, détenu depuis 30 ans

L'ex-chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL) avait été condamné à perpétuité en 1984 pour complicité dans les assassinats de deux diplomates à Paris. La justice a rejeté jeudi pour la dixième fois sa demande de libération.
Pour la dixième fois, c'est non. La chambre d'application des peines de la cour d'appel a refusé jeudi après-midi de libérer Georges Ibrahim Abdallah, détenu depuis 1984. L'ex-chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), aujourd'hui âgé de 62 ans, avait été condamné à perpétuité pour complicité dans les assassinats, en 1982 à Paris, de deux diplomates, l'Américain Charles Robert Ray et l'Israélien Yacov Barsimantov.

Son avocat, Me Jean-Louis Chalanset, a indiqué que son client allait se pourvoir en cassation. Pour lui, la décision de la cour d'appel est "très régressive" dans ses motivations, par rapport à celles rendues précédemment. Une nouvelle fois, la demande a été déclarée irrecevable au motif que Georges Ibrahim Abdallah n'avait pas fait préalablement l'objet d'un arrêté d'expulsion. Mais la cour d'appel a ajouté à cet argument le fait que l'ancien militant "ne regrettait pas les actes pour lesquels il avait été condamné" et rappelé qu'il n'avait pas indemnisé les ayant-droit des victimes, a expliqué Me Chalanset.

Une seule fois, en 2012, une décision favorable avait été rendue par le juge d'application des peines, puis en appel, mais la Cour de cassation avait finalement déclaré la demande irrecevable.

Affaire Mathis: le père du petit garçon devant les assises en juin prochain

Sylvain Jouanneau, le père du petit garçon disparu en septembre 2011, comparaîtra devant les assises du Calvados du 1er au 5 juin pour "enlèvement et séquestration aggravés sur un mineur
Sylvain Jouanneau aura tout tenté pour échapper aux procès d'assises. Le père de Mathis, exerçant le métier de maçon, s'est toujours intéressé au droit et dans sa cellule de la maison d'arrêt de Caen, il a eu tout loisir d'approfondir ses connaissances dans ce domaine et multiplie les recours devant la justice. Deux pourvois ont été rejetés par la justice. Le procès aura bel et bien lieu. La cour d'appel de Caen a officialisé l'information ce mardi: le père du petit garçon, disparu en septembre 2011, comparaîtra du 1er au juin prochains devant les assises du Calvados pour enlèvement et séquestrations sur un mineur.

Le 4 septembre 2011, Nathalie Barré signale la disparition de son fils, Mathis, âgé de 8 ans. Le père, Sylvain Jouanneau, a emmené son fils en week-end et ne la pas ramené chez sa mère comme il était convenu. Il est interpellé trois mois plus tard dans le Vaucluse. Depuis, il s'en est toujours tenu à la même version des faits: il affirme avoir confié le petit garçon à une personne de confiance et prétend qu'il est en sécurité.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/2015/02/26/affaire-mathis-le-pere-du-petit-garcon-devant-les-assise-en-juin-prochain-663387.html

Condamné pour avoir giflé sa fille : audience mouvementée pour la nouvelle juge

Pour la deuxième audience de l'année du tribunal de police de Castelsarrasin, la nouvelle juge de proximité, Annie Gollot, qui remplace Claude Palermo-Chevillard depuis le 1er janvier, a poursuivi la découverte de sa nouvelle mission avec une pléiade d'affaires ne manquant pas de sel.

Il «terroriserait» son voisin

Assistée du greffier Régis Polloni et de l'officier du ministère public, le capitaine Christian Guilhaumon, la juge rappelait les faits d'un vieux contentieux entre deux sexagénaires de Bourg-de-visa qui en étaient venus aux mains, en mai dernier. Une affaire clochermerlesque qui allait prendre un plus d'épaisseur : René G., 69 ans, entendu comme victime et agresseur, étant défendu par l'une des meilleures pénalistes du barreau montalbanais, Me Charlotte Lévi. Face à eux Jean-Pierre B., 64 ans, également auteur et victime présumés, était représenté par l'actuel bâtonnier, Me Jean Stremoouhof. Seul à la barre, René G. expliquait avec ses mots les raisons de son agression par son voisin, un ancien maçon à la retraite qui n'avait pas daigné se présenter à l'audience. «Je loue une maison à des saisonniers espagnols qui sont arrivés sans rien dans le village. Ils avaient besoin d'une machine à laver, je leur en ai prêté une jusqu'à un incident qui a déclenché cette affaire», témoignait le sexagénaire rappelant que son voisin, situé au bout d'une impasse du bourg où il possède quatre habitations, le terrorisait depuis plus d'une décennie. Alors que mes locataires m'avaient appelé pour un problème de prises avec cette machine, Jean-Pierre B. qui m'attendait sur les lieux, m'a pris à partie.» Le ton monte, et René G. reçoit un coup au visage brisant ses lunettes et son polo arraché. Des explications qui ne convainquaient pas l'OMP qui requérait pour des gifles et coups réciproques une peine égale de 150 € d'amende aux deux parties. Une requête qui mettait hors d'elle, Me Lévi qui plaidait la légitime défense de son client. «Le ministère public coupe la poire en deux. Mais dans cette affaire, il faut tout de même rappeler que mon client qui vient porter assistance à ses locataires, se retrouve accueilli par Jean-Pierre B. qui le prend à partie, soi-disant parce qu'il exploiterait ses saisonniers… au final c'est quand même lui qui reçoit les coups, et voit ses lunettes cassées, mon client a juste eu un geste de réflexe de légitime défense face à un homme violent qui n'avait rien à voir avec l'affaire qu'il venait traiter.» Le bâtonnier Stremoouhof qui prenait la défense de l'ancien maçon de Bourg-de-Visa tentait d'influer la décision de la juge en plaidant une peine de réconciliation, en évitant d'entrer dans le fond du dossier. «L'objectif de votre décision vu que nous sommes dans une justice de paix, ce n'est pas de mettre de l'huile sur le feu et que René G. revienne chez lui en disant qu'il a gagné ce procès.» Et d'insister de manière surprenante à une équité de peine : «Je vous demande donc une peine d'amende avec sursis pour les deux. Il y aura ainsi égalité, la balle au centre.» Sans attendre la suspension de l'audience comme le veut l'usage, la juge de proximité rendait, sans attendre, son verdict convaincu par la bonne foi du sexagénaire et les arguments de son avocate, en relaxant René G. de poursuites pour violences. Elle lui octroyait, par ailleurs, 300 € au titre des dommages-intérêts et 300 € au titre de ses frais de justice. Quant à Jean-Pierre B., il était condamné à 150 € d'amende.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/26/2055930-audience-mouvementee-pour-la-nouvelle-juge-de-proximite.html

Deux balles pour 25.000 € ?

Nancy. Pourquoi ? La question taraude depuis de longues années. Pourquoi Turgay Firik, entrepreneur dans l’électricité apparemment sans histoire, aurait-il commis l’irréparable un soir d’été ?
Tout commence le 27 juillet 2011. La femme de la victime signale la disparition de son mari, Laurent Royer. La veille, le quinquagénaire domicilié à Jezainville, ancien boulanger de l’Epi d’or rue Saint-Jean à Nancy, est allé chez son notaire pour signer l’acte de vente d’un immeuble au profit de Turgay Firik. Depuis, il n’a plus donné de nouvelle, est injoignable. Le même soir, la voiture de Laurent Royer est retrouvée sur le parking de la gare de Pont-à-Mousson. Le mystère s’épaissit. L’inquiétude grandit. Un témoignage fera bouger les lignes quelques jours plus tard. A son retour de vacances, une habitante de Blenod-les-Pont-à-Mousson fait une déposition troublante. Le 27 juillet au soir, elle a entendu deux coups de feu et un cri s’échapper de l’entreprise voisine, puis, elle a aperçu deux individus près d’une brouette sur laquelle reposait le corps d’un homme nu… Elle identifie le premier homme sans problème comme Turgay Firik, désigne le second sur planche photographique. Il s’agit du jeune frère de l’accusé. Ses proches qui ont aperçu la scène de façon plus parcellaire, confirment.
Le 11 août, les gendarmes envahissent la société de Turgay Firik avec force moyen : trois équipes cynophiles, un hélicoptère et une unité de Rosny-sous-Bois dépêchée avec un géo-sondeur. Les résultats ne se font pas attendre : le corps de Laurent Royer est retrouvé, enseveli face contre terre, dans l’enceinte de l’entreprise. Il présente deux plaies par balle. L’une mortelle, à la tête ; l’autre dans le dos.
Turgay Firik finit par avouer avoir tué l’homme avec lequel il était en affaires. Pour se protéger, se défend-il. Il était dans l’incapacité de donner le dessous-de-table de 25.000€ attendu par Laurent Royer. Celui-ci, furieux, l’aurait alors menacé et fait mine d’aller chercher une arme dans sa voiture.
La version ne tient pas selon les médecins légistes. La balle létale a été tirée à bout touchant, affirment les experts. Son jeune frère, lui, campe sur ses positions, il n’a jamais vu la victime ce soir-là. Ni morte, ni vivante. Il répondra quand même du délit connexe d’ avoir fait obstacle à la manifestation de la vérité à partir de lundi.

Mis en cause dans un autre meurtre

À ses côtés et pour trois jours, Turgay Firik, 44 ans, comparaîtra aux assises pour homicide volontaire. Etrange personnalité que la sienne. Cet homme, frappé par un grave accident de la circulation en septembre 2006, est impliqué dans une seconde affaire criminelle. En mai 2012, un juge d’instruction de Metz l’a mis en examen pour le meurtre d’un ancien sidérurgiste, par ailleurs collecteur d’argent pour la communauté turque à Pont-à-Mousson, découvert sans vie dans un canal de Moselle en Moselle en 2010  Des faits qu’il nie cette fois.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2015/02/26/deux-balles-pour-25-000

mercredi 25 février 2015

Procès Bettencourt: jugement en délibéré au 28 mai à 14 heures

Le Tribunal correctionnel de Bordeaux a mis ce mercredi son jugement en délibéré au 28 mai à 14 heures dans le procès pour «abus de faiblesse» aux dépens de la milliardaire Liliane Bettencourt, au terme de quatre semaines et demie de débats, qui ont vu des peines de prison ferme requises contre quatre des dix prévenus.
Le procès hors normes, ouvert le 26 janvier, s’est clos ce mercredi avec les plaidoiries des avocats des principaux accusés, l’ancien ami et confident de l’héritière du groupe de cosmétiques L’Oréal, François-Marie Banier, et l’ex-gestionnaire de sa fortune, Patrice de Maistre. Leurs avocats ont plaidé la relaxe.

http://www.leprogres.fr/france-monde/2015/02/25/proces-bettencourt-jugement-en-delibere-au-28-mai-a-14-h

La DGSE nie tout implication dans le meurtre de deux Congolais en Isère

La Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) n'a "rien à voir" avec le meurtre de deux opposants congolais en 2000 à Chasse-sur-Rhône en Isère, a assuré mercredi un ancien haut responsable du service de renseignement français devant la cour d'assises de l'Isère
La DGSE n'a rien à voir ni de près ni de loin avec l'incident intervenu à Chasse-sur-Rhône", a déclaré à la barre le général Gérard Martinez, ancien directeur adjoint du renseignement à la DGSE.

Deux hommes, jugés depuis lundi par la cour d'assises de l'Isère, sont accusés d'avoir fomenté l'assassinat de Philémon Naluhwindja, chef Maï Maï d'une tribu de la région du Kivu en République démocratique du Congo (RDC), et d'Aimé-Noël Atembina, conseiller militaire du gouvernement congolais à l'époque de Mobutu.

L'un des deux accusés, Benoit Chatel, homme d'affaires belge aujourd'hui disparu, avait au cours de l'enquête révélé ses liens avec la DGSE et affirmé que les victimes étaient suivies et écoutées par le service français.

"Il a gonflé la relation (avec la DGSE, ndlr), soit pour se faire mousser, soit pour faire un écran de fumée sur d'autres activités", a affirmé le général Martinez. Selon lui, M. Chatel n'était pas une "source rémunérée" de la DGSE mais un simple "contact" qui fournissait des "informations à caractère politique" sur la RDC.

La DGSE cherchait alors des renseignements sur l'impact du pillage des ressources de la RDC sur la poursuite des combats dans le pays. C'est dans ce cadre qu'elle a travaillé avec Benoit Chatel, qui disposait d'un carnet d'adresses "intéressant" sur place, selon Gérard Martinez.

"Il n'a pas apporté  d'information ou de renseignement critique" et "le contact n'a duré qu'un an", prenant fin une fois connue l'implication de Benoit Chatel dans les meurtres de Chasse-sur-Rhône, a-t-il indiqué.

Les deux victimes n'étaient pas suivies, a aussi précisé Gérard Martinez, même si l'une d'entre elles était connue de la DGSE pour son implication dans un trafic d'uranium.

Enfin, il a affirmé que la DGSE n'était pas informée d'une collaboration de Benoit Chatel avec les services de renseignement congolais. Mais "tout le monde ici peut s'en douter après coup (...) A l'évolution de la situation, on peut faire des supputations", a-t-il ajouté.

Jugé par défaut, M. Chatel serait mort, selon ses avocats. La dernière trace de lui est une photo d'avril 2012 qui le montre en RDC aux côtés d'hommes d'affaires et d'un ancien ministre.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/2015/02/25/la-dgse-nie-tout-implication-dans-le-meurtre-de-deux-congolais-en-isere-662761.html

EN DIRECT. Procès Bettencourt: «Il n' a fait que régulariser des situations de faits qui existent»...La défense de de Maistre, ex-gestionnaire, à la barre

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Le procureur de la République a requis 3 ans d'emprisonnement pour François-Marie Banier et 3 ans d'emprisonnement dont 18 mois avec sursis pour Patrice de Maistre. Ils sont tous les deux jugés pour des faits d'abus de faiblesse au préjudice de la première fortune de France, Liliane Bettencourt, aujourd'hui âgée de 92 ans et placée sous tutelle. Le premier était son ami intime et a bénéficié de largesses à hauteur de 400 millions d'euros, entre 2006 et 2011, et le second, son gestionnaire de fortune, aurait touché 12 millions d'euros.
  • 15 h 10 «Il n' a fait que régulariser des situation de faits qui existent»
    «Il n' a fait que régulariser des situation de faits qui existent.» Il faut rattraper des situation de faits, c'est comme ça que fonctionnent les choses chez les Bettencourt.
    Va gérer Thetys et Clymene, deux holdings des Bettencourt, puis la fondation puis la fortune personnelle de Liliane Bettencourt.
    Il est décrit comme brillant dans son domaine. Et comme il y avait satisfaction, il y a eu confiance. On lui a confié certaines choses et on l'a solllicité sur des points personnels.
      permalien
  • 15 h 05 : La carrière de De Maistre 
    Parle de son parcours professionnel. Il a été expert-comptable, audit, et il deviendra commissaire aux comptes (Il a eu en charge Airbus, l'Oréal et d 'autres grands comptes). Il a été entrepreneur, financier dirigeant de Deloitte, un des 4 plus gros cabinets de conseil-audit. A 50 ans il a voulu tourner la page, créer son propre service.
    Il accepte de devenir gestionnaire de fortune, de façon temporaire, en 2003. Il va moderniser, réorganiser les opérations de contrôle sur la comptabilité, gérée auparavant à l'ancienne. Il régularise et fait croitre le portefeuille de cette immense fortune.  permalien
  • 15 h Défense de Patrice de Maistre
    Maitre Christophe Cariou Martin, un des avocats de Patrice de Maistre, l'ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt commence à plaider.
    Patrice de Maistre est quelqu'un de sensible, avec un coeur. Il a été éprouvé avec 88 jours de détention, le seul prévenu à avoir été en détention. Ceux qui prennent ce trop-plein d'émotion pour de la mièvrerie ne savent pas ce que c'est que de souffrir moralement. Il connaît un épuisement nerveux après quatre ans d'enfer, insiste l'avocat.
      permalien
  • Suspension jusqu'à 14 h 50.  permalien
  • 13 h 36 conclusion
    «Elle a allumé un incendie et elle n'est pas là pour l'éteindre» a dit maître Normand. Liliane B ne voulait pas que le procès se tienne, rapporte maître Cornut-Gentille. En 2010, elle n'en peut plus de cette affaire et c'est pour ça qu'elle ne veut plus le voir. «Prenez votre décision pour que tout le monde retrouve sa sérennité», conclut-il. permalien
  • 13 h 24: il demande la relaxe
    «Jamais je n'ai vu quelqu'un aussi mal traité, en particulier par les médias. (...) Il a énormément d'amis et c'est un type formidable», explique son avocat.
    Revient sur la santé de Liliane B : «c'est par les actes qu'on peut juger les capacités de jugement», ont dit les experts, pointe l'avocat.
    Sur le testament,Banier a considéré qu'il n'aurait jamais du s'en mêler. Il accuse les deux avocats qui ont organisé cet acte. Demande la relaxe permalien
  • 13 h 10 : «Un enfant qui n'est pas arrivé à maturité»
    «Il m'a intéressé et m'a apporté beaucoup de vie, de pagaille», dit Liliane B au sujet de Banier. Elle parle d'une amitié irresistible qu'elle a eu, mais avec le début de l'affaire elle préfère prendre ses distances, a t-elle expliqué sur le plateau de Marc-Olivier Fogiel.
    «Est-ce que c'est un manipulateur cynique? S'il était un manipulateur, il aurait aussi dissimulé or il ne sait pas mentir, cela fait partie de son caractère», estime son conseil.
    Maître Jean Michel Normand a dit de lui c'est «un enfant qui n'est pas arrivé à maturité»  et c'est vrai, selon son avocat. C'est ce que Liliane B aimait chez lui.  permalien
  • 13 h 06 : Qui est Liliane Bettencourt? 
    Au cours de sa vie, l'héritière de l'Oréal est surtout connue pour être la première fortune de France. Elle n'a pas été reconnue pour elle-même, elle a été enfermée dans des carcans, estime l'avocat. Sa rencontre avec François Marie Banier va tout changer. Il n'est pas conventionnel, fantaisiste.  permalien
  • 12 h 58 «Qu'est ce que c'est pour Liliane Bettencourt que 200 millions? c'est rien»
    1997 à 2009 : c'est 200 millions de dons pour Banier (hors assurances vie mais il ne les a pas touché, explique l'avocat).  «Il faut regarder la relation à l'argent chez les Bettencourt. Qu'est ce que c'est pour Liliane Bettencourt que 200 millions? c'est rien» Il rappelle que L'Oréal, c'est l'entreprise de France qui a eu la plus grande croissance. Il pointe que pendant qu'elle donnait 200 millions, sa fortune s'accroissait mécaniquement.  
  • http://www.20minutes.fr/bordeaux/1548583-20150225-direct-proces-bettencourt-avocats-banier-parole

Jugé pour avoir noyé et congelé deux bébés

Elle venait de sortir de prison après un premier infanticide en 2002. Une mère de 34 ans comparaît une nouvelle fois, à partir de vendredi, devant les assises de l'Ain pour deux autres meurtres de nouveau-nés, retrouvés dans son congélateur.

Mère par ailleurs d'un adolescent, elle est poursuivie pour "homicides volontaires sur mineurs de 15 ans" et encourt la réclusion à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 22 ans.

Le 24 mars 2013, le petit ami de cette serveuse de restaurant découvre un petit corps dans le congélateur du modeste appartement où elle vit à Ambérieu (Ain). Il alerte les gendarmes, qui retrouvent sur place un deuxième corps congelé.

Placée en garde à vue, Audrey Chabot, "très abattue" selon les enquêteurs, reconnaît avoir accouché à l'automne 2011 et 2012 à l'insu du père des enfants, qui ne vivait pas avec elle. Deux petits garçons, nés viables, qu'elle avoue avoir noyés dans le bac à douche. Une semaine après sa naissance pour le premier.

L'affaire prend un tour plus sordide lorsqu'il s'avère que cette jeune femme a déjà été condamnée, en 2005, par la cour d'assises de l'Ain, à 15 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat d'un précédent nouveau-né. Un bébé, d'un autre père, dont elle avait accouché clandestinement dans les toilettes, le 28 mars 2002.

Sa propre mère, qu'elle avait chargée de dissimuler le corps dans un sac abandonné dans une maison en ruines, s'était vu infliger 18 ans de réclusion criminelle.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/25/97001-20150225FILWWW00041-juge-pour-avoir-noye-et-congele-deux-bebes.php

mardi 24 février 2015

Affaire Barbot : le couple diabolique renvoyé aux Assises

Deux ans après la mort d'Anne Barbot, dont le corps avait été retrouvé carbonisé dans le coffre de sa voiture, l'enquête est close. Le mari de la victime et sa maîtresse vont être jugés l'un et l'autre pour assassinat.
L'affaire commence par une disparition inquiétante : celle d'Anne Barbot. Cette disparition, Didier son mari, l'a signalé aux gendarmes. Avec quelques amis, il se mobilise afin de retrouver sa femme. Ratissage, distribution d'affiche, Il témoigne même face caméra... L'enquête va révéler qu'il ne s'agit pas d'une disparition, mais d'un assassinat bien Orchestré.

Le corps de la victime est d'abord retrouvé calciné dans le coffre de sa voiture à quelques kilomètres de son domicile. La thèse du crime ne fait alors plus aucun doute. Mais qui a tué Anne Barbot ? Après plusieurs mois d'investigations, les soupçons des gendarmes se portent sur le mari de la victime. mais il était pas seul. Stéphanie Livet qui habite la même commune entretien une relation intime avec Didier Barbot. Elle est sa complice. Tous les deux ont tendu un piège à Anne Barbot.

Quelle est la responsabilité exacte des deux suspects dans cette affaire. C'est à cette question que la justice doit répondre. Didier Barbot et Stéphanie Livet comparaîtront pour assassinat devant la cour d'assises de Loire-Atlantique. Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/2015/02/23/affaire-barbot-le-couple-diabolique-renvoye-aux-assises-661495.html

Braqueur de flics

Un jeune homme a essayé de se suicider en braquant un revolver à gaz sur des policiers de Dombasle puis de la BAC. Mais il n’a finalement pas pris une balle. Juste une condamnation.
On s’en tire gentiment, je trouve, dans cette affaire. Car il aurait pu y avoir de la casse ! », résume Christian Haouy. C’est effectivement un miracle qu’il n’y ait eu ni mort, ni blessé grave dans le dossier que le président du tribunal correctionnel de Nancy a examiné ce lundi.
Le déroulement des faits est une espèce de crescendo délirant qui laisse pantois. Tout démarre dimanche vers 2 h du matin. Cela part d’une histoire de cœur et de jalousie.
Mickaël Volff, 26 ans, un délinquant du secteur de Lunéville, ne supporte pas que son ex-petite amie ait une liaison avec un habitant de Dombasle. Les deux hommes ont déjà échangé des beignes durant la journée du samedi devant une grande surface. Mickaël Volff vient pour la revanche. Son beau-frère et un ami sont avec lui, complètement ivres. « J’ai rien compris à ce qui se passait », soutient d’ailleurs le beau-frère qui a pris le volant avec plus de deux grammes.
Il a conduit tout le monde à Dombasle. Rue de la Mothe. Au domicile du rival de cœur de Mickaël Volff. Ce dernier était là pour en découdre. Contrairement à ses comparses, il n’avait pas bu. Il était sobre. Et armé. Il avait trois couteaux sur lui. Il avait aussi une hache. Avec laquelle il a essayé de défoncer la porte de son adversaire. « La victime était avec son fils de 8 ans et a essayé de se coller à la porte pour qu’elle ne lâche pas. Heureusement, une voisine a été réveillée par le bruit et a hurlé pour demander à ce que l’on arrête ce boucan. Cela a mis en fuite les assaillants. Sinon, je ne sais pas ce qui se serait passé », raconte Me Caroline Stando, l’avocate du rival du prévenu.
Mickaël Volff s’est enfui en voiture avec ses deux comparses. Ils ont été rattrapés par une patrouille de police. Le jeune homme jaloux est aussi sec sorti en exhibant un impressionnant revolver. Il l’a braqué sur une policière. L’arme était en réalité une réplique qui fonctionne avec des cartouches de gaz. « Mais rien ne pouvait indiquer aux policiers qu’elle n’était pas dangereuse », insiste Me Caroline Martin, l’avocate des forces de l’ordre.

Un policier ouvre le feu

Le collègue de la policière braquée, a donc dégainé son arme de service. Bien réelle et bien dangereuse. Mais Mickaël Volff n’a pas obtempéré. Il a gardé son revolver à gaz à la main et a continué à le pointer sur la policière. Le collègue de celle-ci a fini par ouvrir le feu. Sans viser le prévenu, ni le toucher. Cela a quand même eu pour effet de le mettre en fuite.

Un peu plus tard dans la soirée, il a été retrouvé par une patrouille de la brigade anti-criminalité. Même scénario ou presque. Le jeune homme a de nouveau brandi son revolver à gaz. Les hommes de la BAC ont tenté de le maîtriser en lui tirant dessus à deux reprises avec un taser c’est-à-dire un pistolet à impulsion électrique. Cela n’a eu aucun effet. Car les petits pics électrifiés de l’arme n’ont pas réussi à traverser son blouson.
Les policiers ont alors dû se rabattre sur une interpellation « à l’ancienne », dixit le président Haouy. Ce qui signifie : coup de pied, clé de bras et plaquage au sol. D’où le visage tuméfié de l’intéressé dans le box du tribunal où il est resté hagard et peu bavard. « J’étais tellement désespéré que je voulais que la police me tire dessus », avait-il confessé auparavant durant sa garde à vue.
Une explication plausible. Le jeune homme est en effet dans une impasse et pas seulement du point de vue sentimental. Déjà condamné une dizaine de fois, il était recherché depuis deux mois pour avoir brisé le bracelet électronique qui lui avait été imposé pour pouvoir retrouver la liberté.
« Trop, c’est trop », s’exclame le vice-procureur Nativel qui réclame 2 ans de prison ferme. « Trop, c’est trop », réplique, en écho, l’avocat de la défense, Me Sébastien Schmitt, qui tente, lui, de faire baisser la sanction. Mais le tribunal a suivi les réquisitions : 2 ans ferme. Le beau-frère du prévenu a, lui, pris 6 mois ferme et le comparse qui les a accompagnés ivre a eu droit à 6 mois avec sursis.
http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2015/02/24/braqueur-de-flics

Procès Bettencourt : vers la relaxe d'Eric Woerth

Au procès Bettencourt, l'avocat de l'ex-ministre UMP Eric Woerth a réclamé la relaxe de son client, qu'il estime comme une "anomalie" dans ce dossier.

Si l'avocat d'Eric Woerth a demandé la relaxe de son client, un de ses confrères a lui demandé au Tribunal correctionnel de Bordeaux de ne pas se laisser influencer par "la démesure de l'argent". Jean-Yves le Borgne, avocat d'Eric Woerth, s'est délecté de plaider en faveur d'un prévenu pour lequel le Parquet a requis la relaxe. "Il fallait peut-être que le dossier ressemblât à autre chose que ce qu'il tait vraiment (...) tant il est savoureux, croustillant, qu'il y ait un nom qui tout à coup surdimensionne le dossier", a-t-il ironisé.
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Prévenu secondaire parmi les dix hommes jugés dans ce volet "abus de faiblesse" de l'affaire Bettencourt, Eric Woerth, député de l'Oise, est poursuivi pour "recel" d'une somme qui lui aurait été remise alors qu'il était trésorier de campagne de Nicolas Sarkozy, par l'ex-gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre. L'ex-chef de l'Etat, mis en examen en 2013, a finalement bénéficié d'un non-lieu.

"Concomitance" n'est pas "causalité"

Pour "défendre un homme, un honneur", l'avocat s'est attaché à démonter les hypothèses de charges. "Recel de quoi ?", s'est-il interrogé, soulignant que diverses sommes avaient été évoquées, de 50.000 à 400.000 euros. Financement politique? "On a vérifié dans les comptes de campagne s'il y avait des dépenses couvertes par des fonds dont on ne connaît pas la nature, il n'en est rien. Dans les comptes d'Eric Woerth et de sa famille, rien !".
Recel d'un "abus de faiblesse", imputé à Patrice de Maistre ? Il a rappelé que son client ne connaissait pas alors la milliardaire et que son état de vulnérabilité lui était donc "totalement étranger".
Enfin, l'avocat a balayé les "coïncidences" entre deux rendez-vous entre MM. de Maistre et Woerth et le rapatriement de sommes depuis les comptes Bettencourt en Suisse.
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10 jours de ses revenus
Plus tôt, Me Benoît Chabert, conseil du notaire Patrice Bonduelle, poursuivi pour "complicité d'abus de faiblesse", a également plaidé sa relaxe, exhortant les juges à ne pas se laisser égarer par "la démesure de l'argent". Il a aussi relativisé les largesses prodiguées de Liliane Bettencourt, sommes vertigineuses évoquées depuis quatre semaines au procès : son budget annuel de vacances, a-t-il rappelé, était de 2,6 millions d'euros, ses dividendes annuels de quelque 360 millions d'euros.
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Les plaidoiries de la défense se poursuivent mardi, avec notamment les avocats de Pascal Wilhelm et de Martin d'Orgeval, compagnon du principal prévenu, François-Marie Banier, ex-confident de Liliane Bettencourt. Agée de 92 ans, la vieille dame est la grande absente du procès car souffrant de la maladie d'Alzheinmer et mise sous tutelle.

lundi 23 février 2015

Procès Bettencourt : l'avocat d'Eric Woerth réclame la relaxe

Ouverture à Grenoble du procès du mystérieux meurtre de deux Congolais

Ce lundi 23 février s'est ouvert le procès du meurtre de deux opposants congolais, dont les corps avaient été retrouvés calcinés il y a 14 ans en Isère, la cour d'assises ayant décidé qu'un des accusés serait jugé ultérieurement, faute d'avocat.
Seuls deux des trois accusés, l'homme d'affaires Benoît Chatel et l'architecte d'intérieur monégasque Alain Deverini, seront donc jugés jusqu'à vendredi.

Benoît Chatel, qui serait mort selon ses avocats, sera jugé par défaut. "Je n'ai aucun renseignement sur ce qu'il devient, où il est. Le dernier renseignement utile sur M. Benoit Chatel date d'avril 2012 en République démocratique du Congo", a indiqué le président de la cour d'assises, indiquant n'avoir jamais reçu d'acte de décès concernant M. Chatel.

Le troisième accusé, Domenico Cocco, un Italien proche du milieu selon l'accusation, était lui présent à l'ouverture du procès mais sans son avocat, Massimo Bianchi, hospitalisé pour une durée indéterminée. La cour d'assises a décidé "la disjonction de l'accusation" le concernant: "le cas de M. Cocco sera examiné au cours d'une autre session", a indiqué le président.
Les trois hommes sont accusés de complicité dans l'assassinat de deux opposants congolais il y a plus de 14 ans, dont les auteurs n'ont jamais été retrouvés.

Le 29 décembre 2000, un Renault Scenic était découvert en flammes, frein à main serré, dans un champ de maïs fauché à Chasse-sur-Rhône. A l'intérieur, deux hommes tués de deux balles dans la tête et dans le cou: Philémon Naluhwindja, chef Maï Maï d'une tribu de la province du Kivu en République démocratique du Congo (RDC), et Aimé-Noël Atembina, conseiller militaire du gouvernement congolais à l'époque de Mobutu.

Selon l'accusation, Benoit Chatel aurait fomenté cet assassinat avec son associé Alain Deverini pour protéger leurs intérêts en RDC, les deux victimes préparant un coup d'Etat à l'encontre du régime de Laurent-Désiré Kabila - finalement assassiné à son tour 18 jours plus tard. Leur homme de main, Domenico Cocco, se serait chargé de recruter deux tueurs lyonnais pour effectuer la basse besogne, moyennant la somme de 200.000 francs (30.500 euros).

Les avocats de la défense estiment que l'enquête n'a pas suffisamment creusé les autres pistes, comme une implication des services secrets, un trafic d'uranium, voire le rôle d'Al-Qaïda.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/2015/02/23/ouverture-grenoble-du-proces-du-mysterieux-meurtre-de-deux-congolais-661169.html

Une avocate radiée du barreau de Lyon pour un million d'euros de surfacturations

Une avocate a été radiée du barreau de Lyon pour avoir surfacturé ses honoraires à des clients pour un montant d'environ un million d'euros.
"Ce n'est pas la sanction mais les faits qui sont exceptionnels. Comme ils sont graves, le conseil régional de discipline a adopté la sanction la plus grave", a commenté Me Frédérique Paoli, secrétaire générale de l'ordre des avocats de Lyon. Ce sont des clients de l'avocate, dont le nom n'a pas été rendu public, qui ont contesté auprès du bâtonnier ses honoraires jugés exorbitants car facturés de 20 à 30 fois plus cher que ceux habituellement pratiqués à Lyon pour des dossiers de divorce, de succession ou encore de garde d'enfant. Selon Le Progrès, la note d'un dossier a ainsi pu grimper à 300.000 euros, ce qu'a confirmé Me Paoli.
"Prise dans une spirale", l'avocate incriminée a expliqué devant ses pairs avoir "perdu la tête" et être "dépressive", selon cette même source.

L'avocate a été radiée du barreau le 10 février et son cabinet a fait l'objet d'une liquidation judiciaire en juin 2014. Une dizaine d'ex-clients se sont fait connaître auprès de l'ordre. Des suites judiciaires à l'encontre de l'ex-avocate sont possibles.
http://www.lindependant.fr/2015/02/23/une-avocate-radiee-du-barreau-de-lyon-pour-un-million-d-euros-de-surfacturations,1995310.php

Procès Bettencourt: dernière ligne droite avec les plaidoiries de la défense

Après quatre semaines de débats intenses dans un procès hors normes, c'est la dernière ligne droite qui commence lundi à Bordeaux avec, jusqu'à mercredi, les plaidoiries de la défense des dix prévenus, soupçonnés d'avoir profité à divers degrés de la vulnérabilité de Liliane Bettencourt, la femme la plus riche de France.
La ribambelle d'avocats de la défense devrait plaider jusqu'à mercredi, avant la mise en délibéré de la décision par le Tribunal correctionnel de Bordeaux, alors que Liliane Bettencourt, âgée de 92 ans, souffrant de la maladie d'Alzheimer et placée sous tutelle, est la grande absente du procès ouvert le 26 janvier.
L'avocat de l'ex-ministre UMP, Eric Woerth, pour lequel le Procureur adjoint Gérard Aldigé a requis vendredi la relaxe, devrait ouvrir le bal de ces plaidoiries. Le député de l'Oise est poursuivi pour "recel" d'une somme que lui aurait remise en 2007 l'ex-gestionnaire de fortune de la milliardaire, Patrice de Maistre, alors qu'il était trésorier de la campagne du futur président Nicolas Sarkozy, initialement mis en examen dans cette affaire puis finalement mis hors de cause.
Les conseils de l'avocat Pascal Wilhelm et de l'entrepreneur audiovisuel Stéphane Courbit, tous deux poursuivis pour "abus de faiblesse" aux dépens de Liliane Bettencourt, pour l'avoir notamment incité à réaliser un investissement de 143 millions d'euros dans la société de M. Courbit, devraient également plaider lundi. Le Parquet a requis la relaxe en faveur des deux hommes.
Se succèderont ensuite jusqu'à mardi les avocats de Carlos Vejarano, gestionnaire de l'île seychelloise d'Arros (deux ans de prison et 375.000 euros d'amende requis), du compagnon du photographe François-Marie Banier, Martin d'Orgeval (trois ans de prison dont 18 mois avec sursis et 375.000 euros d'amende), ainsi que des notaires Jean-Michel Normand (un an avec sursis et 50.000 euros d'amende) et Patrice Bonduelle (relaxe).
Mercredi, la parole sera à la défense des deux principaux prévenus. D'abord l'homme de confiance de la milliardaire, Patrice de Maistre, poursuivi pour des "abus de faiblesse" portant sur 12 millions d'euros et "blanchiment". Le Procureur adjoint a réclamé à son encontre trois ans de prison dont 18 mois avec sursis et 375.000 euros d'amende.
Et, enfin, le photographe François-Marie Banier, principale cible du Parquet, contre lequel la peine maximale de trois ans de prison et 375.000 euros d'amende a été requise. L'ex-confident de Liliane Bettencourt est poursuivi pour "abus de faiblesse", soupçonné d'avoir obtenu de la vieille dame plus de 400 millions d'euros (assurances-vie, donations, oeuvres d'art, etc..), et "blanchiment".
Concernant l'ex-infirmier de la milliardaire, Alain Thurin, entre la vie et la mort depuis une tentative de suicide le 25 janvier à la veille de l'ouverture du procès, le Parquet a demandé qu'il soit jugé ultérieurement, même s'il a rappelé avoir requis un non-lieu à son égard à l'issue de l'instruction.
Outre "l'abus de faiblesse", trois autres volets de l'"affaire Bettencourt" seront jugés ultérieurement à Bordeaux: du 23 au 25 mars, le volet "trafic d'influence", dans lequel sont renvoyés Patrice de Maistre et Eric Woerth, et, les 8 et 9 juin, le volet "violation du secret professionnel", qui verra comparaître la juge d'instruction Isabelle Prévost-Desprez. Pour "atteinte à la vie privée", l'ancien majordome Pascal Bonnefoy et cinq journalistes doivent comparaître à une date encore indéterminée.
http://www.nicematin.com/france/proces-bettencourt-derniere-ligne-droite-avec-les-plaidoiries-de-la-defense.2114632.html

dimanche 22 février 2015

Suicide d'un adolescent en détention : l'Etat responsable, selon la justice administrative

Un "défaut de surveillance adaptée" par l'administration pénitentaire est à l'origine du suicide en décembre 2010 d'un jeune âgé de 17 ans en détention provisoire à Tours, a jugé jeudi le tribunal administratif d'Orléans qui a condamné l'Etat à verser 47.000 euros à la famille de la victime.
L'adolescent avait été incarcéré une première fois à Tours le 2 mars 2010, après avoir été mis en examen pour viol avec violence. Après deux mois et demi de détention, il avait été placé dans un centre éducatif fermé à Montpellier.
Lors d'une confrontation le 16 décembre 2010, la victime présumée avait reconnu que le jeune garçon ne l'avait pas violée, a expliqué à l'AFP l'avocat de la famille, Me Christophe Moysan. Le mis en examen avait alors annoncé qu'il n'avait pas l'intention de regagner le centre éducatif fermé et le juge d'instruction avait ordonné son incarcération à la maison d'arrêt de Tours.
Le lendemain soir, il était retrouvé pendu dans sa cellule. Dans une note, le juge d'instruction avait alerté le personnel pénitentiaire sur "le risque suicidaire" du jeune garçon. Mais ce document n'a pas été pris en compte.
Par ailleurs, un surveillant a constaté que le comportement de l'adolescent avait changé quelques heures avant que celui-ci ne mette fin à ses jours, le décrivant comme anxieux et abattu, a relevé le tribunal administratif. Le jeune détenu a demandé à se rendre à l'infirmerie mais le personnel médical "n'a pas compris l'état exact du jeune homme", ont encore relevé les juges administratifs. 
Pour le tribunal, ces "dysfonctionnements ont conduit à un défaut de surveillance adaptée, constitutif d'une faute de l'administration pénitentiaire". La justice pénale, également saisie, devra se prononcer "et nommer les responsables", a conclu Me Moysan.

http://www.lindependant.fr/2015/02/20/suicide-d-un-adolescent-en-detention-l-etat-responsable-selon-la-justice-administrative,1994185.php

Procès Carlton : DSK a "eu le sentiment d'être écouté

Le tribunal correctionnel de Lille a annoncé vendredi la date à laquelle le jugement de Dominique Strauss-Kahn, dans l'affaire du Carlton, sera mis en délibéré. Le procureur a requis la relaxe "pure et simple".
Le 12 juin, à 11 heures précises, Dominique Straus-Kahn sera fixé sur son sort. Le tribunal correctionnel de Lille a annoncé ce vendredi la date à laquelle le jugement de l'ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) sera mis en délibéré.
"Durant ces audiences, c'est la première fois dans la procédure que j'ai pu m'exprimer et que j'ai eu le sentiment d'être écouté. Je vous en remercie", a déclaré l'ancien patron du FMI, lors de la dernière prise de parole qui lui était accordée.  
Dominique Straus-Kahn comparaissait en février aux côtés de treize autres prévenus, dont certains de ses amis du nord de la France. Il est soupçonné d'avoir été "l'instigateur" de rencontres avec des prostituées entre 2008 et 2011 à Lille, Paris, Bruxelles et Washington. Durant trois semaines d'audience, il a nié les faits qui lui sont reprochés, assumant au cours des débats une sexualité "plus rude" que la moyenne et un vocabulaire de "corps de garde".
La relaxe requise pour DSK
Faute de preuves suffisantes, plusieurs parties civiles ont renoncé lundi à lui réclamer des dommages et intérêts. Le procureur de Lille, qui avait demandé un non-lieu à son endroit à l'issue de l'enquête, a requis mardi sa "relaxe pure et simple".
L'ex-ministre des Finances encourt jusqu'à dix ans de prison et 1,5 million d'euros d'amende.
 

samedi 21 février 2015

Jacques Pradel ressort le dossier de l’affaire de Bruay-en-Artois sur RTL

Il y a dix ans, le meurtre de Brigitte Dewèvre était prescrit. L’une des plus grandes affaires criminelles du siècle passionne le présentateur de « L’Heure du crime » sur RTL et ses auditeurs. Lundi, Jacques Pradel ressort le dossier et a invité Serge July, journaliste, Pascal Cauchy, historien et Charles Libman, avocat.
Le 5 avril 1972, Brigitte Dewèvre était assassinée, laissée nue et mutilée dans un terrain vague de Bruay-en-Artois. Un crime qui est devenu « l’une des plus grandes affaires criminelles du siècle » selon Jacques Pradel. Mais pourquoi traiter ce dossier à l’antenne, une nouvelle fois ? « Parce que les auditeurs nous le demandent », reconnaît le présentateur de l’émission L’Heure du crime. « On laisse la possibilité aux auditeurs de s’exprimer sur les affaires qui les ont marquées. Celle-là revient tout le temps. »
Jacques Pradel justifie également son choix en rappelant que les délais de prescription pénale allaient probablement refaire l’actualité prochainement. Et que l’affaire de Bruay était un cas unique. « C’est un des plus grands fait divers, la France était coupée en deux, c’était la première affaire médiatisée, les premiers directs, un vrai feuilleton… » La voix de RTL n’était pas en France à l’époque des faits. Il a vécu ça des Pays-Bas où il travaillait dans une radio. « Je suivais l’actualité de là-bas, je suis rentré en 1973. J’ai surtout le souvenir de ce petit juge comme on l’appelait avec cette bouille à la télé et son accent du sud. »
Quarante-trois ans après les faits, les principaux protagonistes ont presque tous disparu. La mère de Brigitte Dewèvre, Marie-Thérèse, est morte en mars 2013, dix ans après son mari Léon. Deux mois plus tard, Auguste Ollier, ancien de la police judiciaire de Lille et personnage incontournable, est également décédé. Ne restent aujourd’hui que des souvenirs, d’intimes convictions, des images jaunies, « un cold case pour l’éternité » qui passionne encore.
http://www.lavoixdunord.fr/region/jacques-pradel-ressort-le-dossier-de-l-affaire-de-ia32b54077n2675510

Gendarmes tuées dans le Var : perpétuité pour le meurtrier


Abdallah Boumezaar, poursuivi pour le meurtre et l'assassinat de deux femmes gendarmes en 2012 à Collobrières (Var), a été condamné à la prison à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 30 ans par la cour d'assises du Var.

Inès Farhat, 22 ans, la compagne à l'époque de l'accusé, était jugée à ses côtés depuis le 10 février pour sa complicité dans l'un des homicides, une complicité que les deux accusés ont toujours niée. Elle a été reconnue coupable et condamnée à 8 ans d'emprisonnement.

En juin 2012, Audrey Bertaut, 35 ans, et Alicia Champlon, 28 ans, avaient été appelées pour un cambriolage et une tentative suivie d'une agression. Elles s'étaient rendues dans le logement que le couple occupait depuis peu à Collobrières. Là, une rixe avait éclaté, mettant aux prises le jeune homme et Audrey Bertaut. Il avait fini par subtiliser son arme et la tuer dans l'appartement, avant de poursuivre sa collègue et de la tuer dans la rue,
des faits qu'il reconnaît.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/20/97001-20150220FILWWW00450-gendarmes-tues-dans-le-var-perpetuite-pour-le-meurtrier.php

vendredi 20 février 2015

Affaire du Carlton : DSK fixé sur son sort le 12 juin

Le tribunal correctionnel de Lille a annoncé vendredi la date à laquelle le jugement de Dominique Strauss-Kahn, dans l'affaire du Carlton, sera mis en délibéré. Le procureur a requis la relaxe "pure et simple".
Le 12 juin, à 11 heures précises, Dominique Straus-Kahn sera fixé sur son sort. Le tribunal correctionnel de Lille a annoncé ce vendredi la date à laquelle le jugement de l'ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) sera mis en délibéré.
Dominique Straus-Kahn comparaissait en février aux côtés de treize autres prévenus, dont certains de ses amis du nord de la France. Il est soupçonné d'avoir été "l'instigateur" de rencontres avec des prostituées entre 2008 et 2011 à Lille, Paris, Bruxelles et Washington. Durant trois semaines d'audience, il a nié les faits qui lui sont reprochés, assumant au cours des débats une sexualité "plus rude" que la moyenne et un vocabulaire de "corps de garde".
"Durant ces audiences, c'est la première fois dans la procédure que j'ai pu m'exprimer et que j'ai eu le sentiment d'être écouté. Je vous en remercie", a déclaré l'ancien patron du FMI, lors de la dernière prise de parole qui lui était accordée.
La relaxe requise pour DSK
Faute de preuves suffisantes, plusieurs parties civiles ont renoncé lundi à lui réclamer des dommages et intérêts. Le procureur de Lille, qui avait demandé un non-lieu à son endroit à l'issue de l'enquête, a requis mardi sa "relaxe pure et simple".
L'ex-ministre des Finances encourt jusqu'à dix ans de prison et 1,5 million d'euros d'amende.
 

Procès du Carlton: Un avocat compare l'affaire de proxénétisme à Outreau

Au dernier jour du procès dit du Carlton, Me Hubert Delarue a tiré à boulets rouges sur le dossier de l'instruction contre son client, René Kojfer, ancien chargé des relations publiques de l'hôtel lillois, en allant jusqu'à comparer cette affaire de proxénétisme au fiasco judiciaire d'Outreau.
«Et si ce dossier était au proxénétisme ce que le procès d'Outreau était à la pédophilie?», lance l'ancien avocat d'Alain Marécaux, l'un des acquittés d'Outreau (Pas-de-Calais), dès le début de sa plaidoirie. Sur son client René Kojfer, vieil ami du souteneur Dodo la Saumure et celui par qui l'enquête a débuté, Me Delarue s'étrangle de voir qu'il a été présenté comme un «proxénète international». La «plus grande affaire de proxénétisme en France», argumente l'avocat, ne porte que sur «trois cas avérés de chambre réservée».

«Une hypocrisie invraisemblable»

Il se déplace à grand pas, tantôt près du banc des avocats, tantôt à la barre au plus près des juges du tribunal correctionnel de Lille. Il hausse la voix, fait des grands gestes, tout d'un coup murmure presque, imite les policiers: Me Hubert Delarue mime ce qu'il nomme un «vaudeville invraisemblable». Voilà lancée en à peine quelques minutes l'une des critiques les plus assassines à l'encontre de l'instruction, de l'ensemble des plaidoiries des avocats de la défense.
Rappelant que le dossier avait été criminalisé dans un premier temps avec la notion de proxénétisme aggravé en bande organisée, Me Delarue se demande pourquoi il n'a pas fini devant une cour d'assises. «Nous sommes au coeur d'un débat de société (...) peut-être appartient-il au peuple de juger. Pour une large partie, ce procès baigne dans une hypocrisie invraisemblable», estime-t-il. Ancienne «chèvre» (collaborateur) pour la police, René Kojfer possède d'une manière générale un entregent conséquent à Lille. Le procureur l'a qualifié de «joyeux bonhomme de la prostitution lilloise».
«Vous saviez tout des péchés, des conduites un peu débauchées, qu'il fréquentait des prostituées», accuse Me Delarue. «On considérait bien que ses errements n'étaient pas punissables, sinon on n'aurait pas laissé sévir pendant quinze ans un proxénète international», ajoute-t-il. Conclusion de l'avocat: ce n'était pas René Kojfer qui était visé, mais bien l'ancien patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, l'un des 14 autres prévenus du procès en cours, que son client pourtant ne connaît pas.

http://www.20minutes.fr/societe/1545659-20150220-proces-carlton-avocat-compare-affaire-proxenetisme-outreau

Procès Bettencourt. En Direct : Le procureur demande 3 ans d'emprisonnement pour François-Marie Banier...La relaxe pour Eric Woerth

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Les dix prévenus qui comparaissent principalement pour abus de faiblesse au préjudice de la milliardaire Liliane Bettencourt et blanchiment, encourent des peines maximales de cinq ans de prison. François-Marie Banier est considéré comme le prévenu principal. Pascal Wilhelm, l'ancien avocat de Liliane Bettencourt, et Patrice de Maistre, ancien gestionnaire de fortune, ont été particulièrement ciblés par les avocats des parties civiles dans leurs plaidoiries.
L'ancien ministre du budget Eric Woerth, poursuivi pour recel d'une somme qui lui aurait été remise par Patrice de Maistre et qu'il aurait utilisée pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, risque également 5 ans d'emprisonnement.
  • Ce live est maintenant terminé, merci de l'avoir suivi.  permalien
  • Suspension d'audience. Reprise lundi à 9 h 30 pour les plaidoiries de la défense.  permalien
  • 16 h 02 Les autres réquisitions. 
    Contre De Maistre qui devait être le protecteur : 3 ans dont 18 mois avec sursis, 375 000 euros d'amende et confiscation d'un immeuble saisi

    D'Orgeval : même peine, 3 ans, 18 mois et 375.000 euros d'amende

    Carlos Vejarano : 2 ans d'emprisonnement et 375.000 d'amende.

    Jean-Michel Normand : 1 an d'emprisonnement avec sursis et 50.000 euros d'amende permalien
  • 16 h : Il requiert trois ans d'emprisonnement et 375 000 euros d'amende pour Banier 
    Pour rappel : Peine maximale abus de faiblesse : 3 ans
    Peine maximale blanchiment  : 5 ans
    Considérant Immense préjudice moral infligée à Liliane Bettencourt, la peine juste pour Banier, c'est le maximum trois ans d'emprisonnement et 375.000 euros d'amende. La confiscation de ses assurances-vie, de l'ensemble immobilier  ( rue vaugirard et rue servandoni à Paris) permalien
  • 15 h 56 Une atteinte à la personne de Liliane B 
    Difficile de fixer des peines, surtout dans un dossier où les préjudices matériels sont importants, commence le procureur. Cependant, il ne s'agit pas d'une affaire d'argent mais d'une atteinte à la personne de Liliane Bettencourt. Elle a été dépossédées de sa famille, de ses soutiens, par un chef de meute, François-Marie Banier, responsable de la destruction d'une famille entière.  permalien
  • 15 h 43 : Relaxe demandée pour Eric Woerth par le procureur
    Au tour d'Eric Woerth «qui a fait basculé une affaire d'abus de faiblesse en affaire d'état», selon le procureur. Les magistrats instructeurs ont estimé les charges suffisantes pour le renvoyer.Il est soupçonné d'avoir remis ou transmis une somme dans le cadre de la campagne de Nicolas Sarkozy. Il n'est pas précisé quel délit aurait été commis par les magistrats instructeurs, laissant le choix au tribunal de juger. «Il faudrait prouver que cet argent est passé entre ses mains», estime le procureur. Il y a des coincidences mais pas de preuves pour lui. S'il a reçu de l'argent , il faudrait prouver que cet argent provienne d'une infraction pénale commise au préjudice de Liliane Bettencourt. Eric Woerth n'a jamais rencontré Bettencourt avant la remise d'argent, il n'a pas pu donc connaître personnellement la situation de faiblesse de Liliane Bettencourt.  permalien
  • 15 h 36 : Relaxe aussi demandée pour Stéphane Courbit
    Stéphane Courbit est poursuivi pour abus de faiblesse. Il parait improbable qu'une juridiction puisse retenir une charge contre Stéphane Courbit, car il faudrait prouver que cela a été «gravement préjudiciable» à Liliane Bettencourt, selon le procureur. Il aurait fallu que l'homme d'affaires ait connaissance de l' état de faiblesse de la milliardaire, qu'il n'a rencontrée qu'une fois.
      permalien
  • 15 h 31 : Et pour Alain Thurin 
    Il n'aurait pas été informé de la disposition testamentaire dont il est bénéficiaire. «Il n'a pas voulu être un Banier bis et a refusé cette disposition», résume le procureur qui veut lui accorder le bénéfice du doute. La relaxe est demandée aussi.  permalien
  • 15 h 25 : Relaxe demandée pour Pascal Wilhelm
    Pour lui c'est une faute déontologique mais pas pénale qu'a commise Pascal Wilhelm. Cet ancien avocat de Liliane Bettencourt etait aussi celui de Courbit. Il a fait faire un investissement de 143 millions d'euros à la milliardaire dans une société de Courbit. Pour le procureur cela ne relève pas du pénal. Il demande la relaxe pour Pascal Wilhelm.  permalien
  • 15 h 19 : Non lieu demandé pour les autres prévenus dont Woerth
    Pour les autres prévenus : Woerth, Bonduelle, Courbit, Thurin et Wilhelm, le procureur avait requis un non lieu qu'il confirme.
     

http://www.20minutes.fr/bordeaux/1545311-20150220-proces-bettencourt-direct-requisitions-ministere-public-developpees-vendredi