L'accusé a fondu en larmes à l'évocation de son « enfance difficile » par son avocat. Mohamed Bou Eloifa, 32 ans, a comparu devant la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine pour deux viols, dont un sur une femme de 77 ans, deux tentatives et deux agressions sexuelles dans les rues de Rennes, en mai et juin 2007. Jamais le plombier chauffagiste n'avait eu maille à partir avec la justice auparavant.
Peu avant le premier viol, ce Tunisien venait de vivre une rupture douloureusement ressentie : « J'avais la rage, la colère. J'en voulais à la Terre entière... » La présidente, Nicole Faugère, s'étonne : « Pourquoi s'en prendre seulement aux femmes ? » L'accusé baisse la tête et murmure confusément : « Je ne sais pas, je ne peux pas l'expliquer. J'étais comme guidé... »
« Aucun plaisir à faire ça »
Des explications, Mohamed Bou Eloifa n'en aura pas donné, durant ces quatre jours d'audience. L'avocat général, Yves Boivin, et les parties civiles ont essayé d'arracher des éclaircissements. Ils se sont heurtés à un bloc de silence et d'incompréhension. « Je suis pourtant sincère quand je vous dis que je ne sais pas, insiste le plombier. Ce qui est sûr, c'est que je n'ai eu aucun plaisir à faire ça. »
L'expert psychologue, Loïck Villerbu, lui est venu en aide en réfutant la qualification de « pervers et de psychopathe ». La défense a ajouté que « sa vengeance n'était pas réfléchie et construite. Il n'a pas le profil du prédateur. La répétition des faits n'est qu'une fuite en avant. Il aurait pu tomber dans la dépression. Il est tombé dans la violence. »
Pour l'accusation, « il cherche à satisfaire son propre bonheur au mépris des autres, reproche Yves Boivin. Il attaque ses proies sans se poser de questions. » Le magistrat s'est interrogé sur « l'existence d'autres victimes qui ne se sont pas manifestées », avant de requérir « une peine d'au moins douze ans ». Les jurés ont ajouté une année supplémentaire.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Treize-ans-de-reclusion-pour-le-violeur-en-serie-_3636-1797182_actu.Htm
Peu avant le premier viol, ce Tunisien venait de vivre une rupture douloureusement ressentie : « J'avais la rage, la colère. J'en voulais à la Terre entière... » La présidente, Nicole Faugère, s'étonne : « Pourquoi s'en prendre seulement aux femmes ? » L'accusé baisse la tête et murmure confusément : « Je ne sais pas, je ne peux pas l'expliquer. J'étais comme guidé... »
« Aucun plaisir à faire ça »
Des explications, Mohamed Bou Eloifa n'en aura pas donné, durant ces quatre jours d'audience. L'avocat général, Yves Boivin, et les parties civiles ont essayé d'arracher des éclaircissements. Ils se sont heurtés à un bloc de silence et d'incompréhension. « Je suis pourtant sincère quand je vous dis que je ne sais pas, insiste le plombier. Ce qui est sûr, c'est que je n'ai eu aucun plaisir à faire ça. »
L'expert psychologue, Loïck Villerbu, lui est venu en aide en réfutant la qualification de « pervers et de psychopathe ». La défense a ajouté que « sa vengeance n'était pas réfléchie et construite. Il n'a pas le profil du prédateur. La répétition des faits n'est qu'une fuite en avant. Il aurait pu tomber dans la dépression. Il est tombé dans la violence. »
Pour l'accusation, « il cherche à satisfaire son propre bonheur au mépris des autres, reproche Yves Boivin. Il attaque ses proies sans se poser de questions. » Le magistrat s'est interrogé sur « l'existence d'autres victimes qui ne se sont pas manifestées », avant de requérir « une peine d'au moins douze ans ». Les jurés ont ajouté une année supplémentaire.
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