12 ans de prison pour le père violeur

C’est une nouvelle affaire de pédophilie qui a occupé les jurés de la cour d’assises, la semaine dernière. Les faits remontent à près d’une dizaine d’années pour certains et ont pris place dans l’un des quartiers bonnevillois. À cette époque, une jeune fille dénonçait les agressions sexuelles que commettait sur elle, et une de ses amies, son beau-frère, au domicile duquel elle vivait. À ce moment-là, les deux jeunes filles n’ont pas été crues et réduites au silence. Quelques années plus tard, leur agresseur, devenu père, violait sa propre fille régulièrement depuis l’âge de 9 ans et jusqu’à ses 15 ans, âge où elle trouva le courage d’avouer les crimes et de déclencher l’ouverture d’une enquête. Plusieurs amies de sa fille ont elles aussi été victimes de cet homme jugé dangereux et pervers par la plupart des experts.

Coup de théâtre au procès : l’homme reconnaît ses actes

Des faits que ce dernier a toujours niés, tout au long de l’instruction, ce même si un certain nombre de preuves jouait en sa défaveur et notamment le récit d’un même mode opératoire par toutes les victimes, qui ne se connaissaient pas entre elles.
Cette énergie à nier l’évidence est tombée le troisième jour du procès devant les jurés de cour d’assises. Pour les 20 ans de sa fille, il a décidé de lui offrir la vérité et a reconnu les faits qui lui étaient reprochés, après quatre ans de dénégation complète, offrant, du même coup, aux cinq parties civiles présentes à l’audience un peu de satisfaction. Le doute est enfin levé sur les accusations qu’elles portaient.
Le huis clos, qui avait été prononcé en début de procès, a alors été levé. Au final, l’homme a été condamné à 12 ans de prison ferme. Une condamnation assortie d’un suivi sociojudiciaire qui lui interdit d’entrer en contact avec des mineurs et le contraint à une obligation de soins.
En outre, il devra payer plus de 60 000 euros de dommages et intérêts aux diverses parties civiles.
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