Au début du mois passé, l'homme, maçon au chômage, s'est livré à des agressions sexuelles sur trois garçons : deux sont âgés de 10 et 13 ans et le troisième, s'il n'est plus mineur, est considéré comme vulnérable.
« J'avais perdu le ciboulot »
Ce mercredi, à la barre du tribunat correctionnel de Rodez, Christian reconnaît l'ensemble des faits. À savoir des attouchements à travers les pantalons de ces trois victimes, rencontrées à deux jours d'intervalle. Pour autant, il ne sait pas « ce qui[lui] est passé par la tête ». Certes, en 2009, déjà, il a commis de tels actes à Millau et depuis, il voit un psychiatre et suit un traitement « qui marche bien ». « La dernière fois, j'avais perdu le ciboulot. Là, c'est involontaire », lâche-t-il à la barre. L'avocate de la partie civile (les parents), Me Gosset, ne cache pas son inquiétude, « pour l'avenir des enfants » et « parce que le traitement du prévenu, depuis cinq ans, ne sert à rien ». Le ministère public, qui n'accorde « aucun crédit » à la version du prévenu, requiert 3 ans de détention, dont un an assorti d'un sursis et mise à l'épreuve. S'il ne nie pas la nécessité d'une condamnation, l'avocat de la défense pose la question du quantum de la peine. Pour Me Galandrin, le prévenu doit être condamné mais, à ses yeux, « le sursis avec mise à l'épreuve s'impose ».Peine perdue : le tribunal condamne Christian à 3 ans de prison ferme et à un suivi sociojudiciaire de 5 ans à sa sortie de détention, avec, notamment, interdiction de paraître à Saint-Geniez-d'Olt
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/11/1144239-trois-ans-ferme-pour-le-marmot-tripoteur.html
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