Dans les deux cas, les investigations et analyses ADN ont conduit à Franck Gaud. Ce dernier, qui bénéficie de la présomption d'innocence, ne reconnaît pas le premier meurtre et maintient que le second est un accident, alors qu'il était venu sur les lieux avec un fusil pour se suicider.
Parce que la première victime était homosexuelle et que la seconde avait été vue par un témoin sur un lieu de rencontre des homosexuels, même si rien dans son parcours ne démontre qu'il l'était.
En présence des familles et proches des deux victimes, qui se sont constituées partie civile, Franck Gaud a été longuement interrogé par le président Michel Regaldo-Saint Blancar. Il a d'abord répondu calmement et clairement à toutes les questions concernant son enfance, son parcours scolaire et sa vie avec sa compagne avec laquelle il a eu deux enfants. Il a évoqué avec la même voix posée la rupture douloureuse avec cette dernière et la déstabilisation qui a suivi et l'a poussé dans la consommation de stupéfiants.
« Je suis hétérosexuel »
Il s'est en revanche emporté lorsque le président puis l'avocat général, Jean-Louis Rey lui ont demandé s'il était homosexuel. Il a indiqué à plusieurs reprises lors de l'instruction avoir eu une telle relation. « J'ai dit ça pour qu'on arrête de me poser cette question. Ça a commencé à la première audition. Alors j'ai fini par répondre ça pour qu'on passe à autre chose mais je suis hétérosexuel. » Plusieurs fois il a évoqué l'homosexualité en des termes transpirant une agressivité mal contenue. Ce qui avait conduit le président Régaldo-Saint Blancard à le rappeler à l'ordre.
Reprise de l'audience aujourd'hui à 9 heures. Le procès se déroule jusqu'au 9 septembre.
http://www.sudouest.fr/2011/09/02/-488234-4583.php
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