Douze Quimpérois, principalement d’anciens marginaux, sont jugés par la cour d’assises des mineurs du Finistère, à Quimper, à partir de demain, mardi. Ils sont accusés à des degrés divers de séquestration, actes de torture et de barbarie, complicité et non-dénonciation de crime. Le procès doit durer trois semaines.
Coups, humiliations, sévices…
Les faits remontent à fin 2008 et démarrent avec une banale histoire de dette de stupéfiants, due par un Quimpérois de 34 ans, fragile psychologiquement, à un jeune dealer de 20 ans. Ce dernier s’était installé dans son appartement avec son amie de 17 ans, puis aurait régulièrement invité des amis. Pendant trois semaines, il aurait fait vivre un véritable calvaire à sa victime : coups, humiliations, sévices… Trois des ravisseurs ont été jusqu’à graver au fer les initiales de leurs prénoms sur son bras.
Huis clos ?
Le procès se déroulera vraisemblablement à huis clos. Deux des accusés, poursuivis pour violences volontaires, étaient mineurs au moment des faits.
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