Voici l'article de la voixdu nord juste avant la délibération des jurés....
Béatrice Matis, accusée du meurtre de Monique Lejeune, a été entendue hier, à partir de 17 heures. Sa personnalité, son emploi du temps le jour du drame. Une femme au caractère trempé qui ne comprend pas pourquoi on s'attarde autant sur des détails. Les jurés non plus d'ailleurs.
« J'avais déjà évoqué le sujet avec Monique, peu après les fêtes de Noël. C'était rue Mollien. On devait se revoir pour finaliser l'organisation d'une fête pour rassembler les enfants... » Béatrice Matis se rend chez Monique Lejeune le 7 février 2003. Un soir où la Coulonnoise est seule, car le reste de la famille est à Paris. « Je voulais qu'elle persuade mon ex-mari, car c'est elle qui décidait.
» La victime lui aurait répondu qu'elle attendait quelqu'un, qu'elle n'avait pas le temps. « J'ai dit OK, on se revoit demain... » Monique Lejeune aurait trébuché dans l'allée en raccompagnant l'accusée, « s'est rattrapée à mon bras et m'a griffé ». Béatrice Matis explique ainsi la présence de son ADN sous les ongles de la victime.
Lorsqu'elle est entendue une première fois par les inspecteurs, l'accusée ne raconte pas cette version. « Pourquoi mentir ? » interroge le président. « Par peur. j'ai paniqué, je sais je n'aurais pas dû. » Pourquoi ne pas en avoir parlé à ses filles ? « Je n'en sais rien, je ne sais pas... » Jusqu'au jour où Béatrice Matis revient sur ses déclarations, plusieurs semaines après le drame en se rendant elle-même au commissariat. Les jurés sont fatigués de ces imprécisions depuis le début du procès. On baille, on se tient la tête, on soupire. Béatrice Matis raconte sa version après des heures et des heures de contradictions. Arrive le moment des aveux dans la voiture des enquêteurs : « Je n'ai jamais dit que j'avais tué Monique. Jamais. » La dame de 65 ans ne lâche rien. Les débats entre défense et avocat général vont bon train dans une ambiance des plus lasses.
« Lors de cette première audition, non seulement vous ne dîtes pas que vous avez vu la victime, mais en plus, vous mentez sur les horaires, pourquoi ? » continue l'avocat général. « Ben vous voyez, j'étais dans tous mes états devant les policiers. J'étais traumatisée ... », assure Béatrice Matis qui ne contredit pas ses déclarations de l'époque. « Qu'est-ce qui vous empêchait de dire la vérité ? Pourquoi attendre un mois et demi ? » reprend, une nouvelle fois Guillaume Dupont. « Mais je ne sais pas... » Dans son box, l'accusée ne comprend pas les questions ni leur but. Les jurés en ont assez de ces discussions qui ne mènent à rien. Une réalité depuis quatre jours. Comme hier matin, quand l'avocat général s'est attardé sur les chiens de Monique Lejeune, retrouvés enfermés dans la cuisine de la victime le lendemain du drame. L'un d'eux, un doberman, était dressé pour passer à l'attaque... sous-entendue, que s'ils étaient enfermés, c'est bien parce que Monique Lejeune connaissait suffisamment bien le meurtrier, pour le laisser entrer, mais pas assez proche du cercle familial pour que les chiens le laissent tranquille. Sauf que Me Alice Cohen-Sabban, pour la défense, rappelle aux jurés que la porte de la cuisine était ouverte à l'arrivée des inspecteurs. Patatras. Une autre hypothèse est soulevée par le propriétaire des chiens, le fils de la victime : « L'épagneul breton était capable d'ouvrir des portes... » Voilà l'exemple de débats menés à l'audience. C'est en s'appuyant sur ces différents éclairages que le jury du Pas-de-Calais va devoir se prononcer cet après-midi. Béatrice Matis risque 30 ans de prison
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=b%C3%A9atrice%20matis%20&source=web&cd=3&ved=0CEcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.lavoixdunord.fr%2FLocales%2FCalais%2Factualite%2FSecteur_Calais%2F2010%2F11%2F24%2Farticle_proces-de-beatrice-matis-les-jures-fatig.shtml&ei=41fJToPaDcad-QbHhrQ3&usg=AFQjCNGTCt6NUtK3zVK8xdgqCFhzlG2gFQ&sig2=8BQMqbIsiZzaQGkrNIEmOQ» La victime lui aurait répondu qu'elle attendait quelqu'un, qu'elle n'avait pas le temps. « J'ai dit OK, on se revoit demain... » Monique Lejeune aurait trébuché dans l'allée en raccompagnant l'accusée, « s'est rattrapée à mon bras et m'a griffé ». Béatrice Matis explique ainsi la présence de son ADN sous les ongles de la victime.
Lorsqu'elle est entendue une première fois par les inspecteurs, l'accusée ne raconte pas cette version. « Pourquoi mentir ? » interroge le président. « Par peur. j'ai paniqué, je sais je n'aurais pas dû. » Pourquoi ne pas en avoir parlé à ses filles ? « Je n'en sais rien, je ne sais pas... » Jusqu'au jour où Béatrice Matis revient sur ses déclarations, plusieurs semaines après le drame en se rendant elle-même au commissariat. Les jurés sont fatigués de ces imprécisions depuis le début du procès. On baille, on se tient la tête, on soupire. Béatrice Matis raconte sa version après des heures et des heures de contradictions. Arrive le moment des aveux dans la voiture des enquêteurs : « Je n'ai jamais dit que j'avais tué Monique. Jamais. » La dame de 65 ans ne lâche rien. Les débats entre défense et avocat général vont bon train dans une ambiance des plus lasses.
« Lors de cette première audition, non seulement vous ne dîtes pas que vous avez vu la victime, mais en plus, vous mentez sur les horaires, pourquoi ? » continue l'avocat général. « Ben vous voyez, j'étais dans tous mes états devant les policiers. J'étais traumatisée ... », assure Béatrice Matis qui ne contredit pas ses déclarations de l'époque. « Qu'est-ce qui vous empêchait de dire la vérité ? Pourquoi attendre un mois et demi ? » reprend, une nouvelle fois Guillaume Dupont. « Mais je ne sais pas... » Dans son box, l'accusée ne comprend pas les questions ni leur but. Les jurés en ont assez de ces discussions qui ne mènent à rien. Une réalité depuis quatre jours. Comme hier matin, quand l'avocat général s'est attardé sur les chiens de Monique Lejeune, retrouvés enfermés dans la cuisine de la victime le lendemain du drame. L'un d'eux, un doberman, était dressé pour passer à l'attaque... sous-entendue, que s'ils étaient enfermés, c'est bien parce que Monique Lejeune connaissait suffisamment bien le meurtrier, pour le laisser entrer, mais pas assez proche du cercle familial pour que les chiens le laissent tranquille. Sauf que Me Alice Cohen-Sabban, pour la défense, rappelle aux jurés que la porte de la cuisine était ouverte à l'arrivée des inspecteurs. Patatras. Une autre hypothèse est soulevée par le propriétaire des chiens, le fils de la victime : « L'épagneul breton était capable d'ouvrir des portes... » Voilà l'exemple de débats menés à l'audience. C'est en s'appuyant sur ces différents éclairages que le jury du Pas-de-Calais va devoir se prononcer cet après-midi. Béatrice Matis risque 30 ans de prison
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