Sans se démonter,Gérard(1), père de 46 ans domicilié à Broquiès qui comparait pour « agression sexuelle incestueuse sur mineure de 15 ans par un ascendant » et « corruption de mineur de plus de 15 ans » répond que, si, il se rend compte mais qu'en même temps, il n'est pas allé aussi loin que ce que sa fille lui reproche (des caresses sur le sexe). Sans compter, ajoute-t-il, que « ma fille est en colère après moi. Mais la seule fois où je lui ai touché le sexe, et à mon fils aussi, c'est quand je leur donnais le bain alors qu'il était bébé ».
Un an de prison et cinq ans de suivi sociojudiciaire requis
Non, décidément, Jean-Marc ne semble pas comprendre ce que la justice lui reproche. Ni même qu'il se trouve face à un magistrat du ministère public qui requiert contre lui un an de prison ferme, un suivi sociojudiciaire de cinq ans et l'inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles.Car si la substitut du procureur de la République Caroline Bascoul (Photo DDM, archives) estime que le prévenu doit réaliser qu'il a outrepassé « un interdit universel » et que ses actes ont eu des graves conséquences sur sa fille aujourd'hui âgée de 17 ans. Elle est toutefois bien consciente que ce dernier doit se soigner. Un expert psychiatrique, mandaté par l'enquête, affirme, en effet, que Jean-Marc ne prend pas toute la mesure de ses actes, à cause « d'une notion floue de l'inceste ».
Le prévenu, qui n'a pas d'avocat, conclut alors son procès d'une étrange de manière : « Si c'est ma faute… ». Puis après un long silence : « Je m'incline ».
Non, Jean-Marc n'a pas compris.
Le tribunal le condamne à six mois de prison avec sursis.
(1) Prénom d'emprunt
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/24/1223296-agressions-sexuelles-six-mois-avec-sursis-pour-le-pere-incestueux.html
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