samedi 21 juillet 2012

Connu de la justice, il ne sortait jamais sans son arme "prête à tirer"

Être pris avec une arme de poing n’est jamais bien vu par la justice. Mais quand, en plus, on a été condamné par trois fois aux assises, dont une fois pour complicité d’assassinat, et que l’arme a le numéro de série limé, c’est partir en audience avec un sérieux handicap.
"J’avais peur pour ma sécurité", explique le prévenu aux magistrats du tribunal correctionnel d’Alès. L’homme, âgé de 50 ans, est loin d’être un inconnu pour la justice. Il avait même défrayé la chronique judiciaire en 2003 pour l’assassinat d’un Alésien sur fond de guerre des machines à sous.

"Une arme prête à tirer", relève la présidente Christine Santini
Le 27 mai 2012, le Gardois conduit sa voiture en état d’ébriété. Derrière lui les policiers n’ont pas de mal à deviner qu’il est alcoolisé, la voiture accélérant et freinant sans raison. Le conducteur est stoppé. Sur lui, il a ce pistolet 22 long rifle, une cartouche engagée.
Aux magistrats, le Gardois affirme que, depuis son retour, il a été suivi à plusieurs reprises par un proche de la victime de l’assassinat. Le passé du prévenu ne plaide pas en sa faveur. Alors qu’il était sorti de prison après sa condamnation aux assises, quelques mois plus tard il est pris sur un cambriolage en réunion. Après avoir purgé sa peine de prison, il tombe à nouveau pour le port de ce pistolet.
À l’audience, le substitut du procureur de la République, Patrick Bottero, relève la récidive légale et demande une peine plancher de 4 ans de prison et un mandat de dépôt à l’audience. Le ministère public estime que le casier du prévenu démontre "l’appartenance au banditisme. Il n’a pas décroché."
Le tribunal a condamné le prévenu à un an de prison. Et à l’annulation de son permis pour la conduite en état d’ébriété.

http://www.midilibre.fr/2012/07/16/le-repris-de-justice-avait-une-arme-sur-lui,534647.php

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