Violences conjugales et alcool
L’audition du prévenu révélant publiquement donc des faits de violence conjugale pour lui et surtout une alcoolisation presque chronique de la défunte qui tendait à rendre le couple des plus disharmonieux en certaines circonstances . Une accumulation de témoignages des gens présents dans la discothèque ce soir-là, comme d’autres témoins instillant un doute dans la conduite de l’enquête.Pas de ceinture de sécurité
Puisqu ‘il fallut une autopsie et les conclusions d’un médecin légiste pour lever en 2010 définitivement une autre version que celle du décès consécutif à un simple accident de la circulation. Que l’époux avait fait sienne rapidement préconisant même dans un premier temps dans les jours de novembre 2006 une crémation refusée par la justice dans l’attente d’autres résultats et examens. Sept ansplus tard,dans une salle d’audience étrangement silencieuse et ayant dans son dos assis aux premiersrangs, la famille de son épouse décédée avec d’ailleurs une photo portée à bout de bras par une parente Philippe Rives a tenté d’accréditer la thèse accidentelle. Justifiant par exemple le non-port de la ceinture de sécurité dans la voiture de son épouse par sa forte ébriété.,l’état dans lequel il l’avait ramassé alors qu’elle était assise au milieu de la chaussée pour la porter jusqu’à la voiture. Sans être complètement affirmatif avec, il est vrai, une dilution mémorielle qu’explique l’intervalle entre les faits et le passage en justice, il a tenté de s’expliquer, de se justifier parfois de façon hésitante et bien peu convaincante. Avec parfois des arguments des plus simplistes. Ceux-ci n’ont pas convaincu l’avocat Bordelais, Adrien Bonnet, qui affirma que : «le dossier est truffé de mensonges. La vérité, vous ne la connaîtrez jamais» Et pour appuyer ces dires il évoquait une blessure ressemblant à une strangulation et le mystère temporel. Puisque la voiture avait quitté le parking de la discothèque à 5 h 30et l’accident était survenu à 6 h 25 deux kilomètres plus loin seulement. Il remettait à la présidente ses conclusions avec les demandes de dommages formulées par les huit membres de la famille d’Anne Krzyzoniak. Au nom du ministère public Bernard Lambert revenait sur les circonstances aggravantes dues à la consommation de cannabis et surtout sur des contradictions sur la version ses faits avec les auditions dans les heures suivant le drame et celles réalisées bien plus tard. Des contradictions sur de nombreux points. Il requérait donc 6 mois de prison avec sursis et une suspension du permis de conduire d’un an pour Philippe Rives. Très pugnace en défense Georges Cathala démontait point par point les arguments abordés par la partie civile et le ministère public. Dont le taux de présence des traces de cannabis chez son client. Affirmant même que son confrère bordelais naviguait à vue dans ses argumentations. Le jugement a été mis en délibéré au mardi 9 juillet.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/13/1648539-laguepie-etait-elle-morte-avant-l-accident.html
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