mardi 30 juillet 2013

Narbonne : les ravages de l’alcool sur une famille recomposée

Un homme de 40 ans a été condamné lundi pour violences conjugales à 12 mois de prison dont huit avec sursis. L'homme avait déjà été jugé en 2011 pour des faits similaires. 
Ayant déjà écopé, en septembre 2011, de trois mois de prison avec sursis pour des violences sur sa précédente compagne, Laurent, cuisinier au chômage de 40 ans, a récidivé. L’homme, originaire de la région parisienne et récemment installé dans le Narbonnais, a été jugé, lundi, pour violences conjugales.
Des coups de poing au visage


Samedi 27 juillet, il a asséné des coups de poing au visage de sa nouvelle conjointe. Ce n’était pas la première fois. Les voisins, les sapeurs-pompiers et les gendarmes ont été les témoins involontaires de violentes disputes. Une fois, la femme avait menacé de "faire du mal" à elle-même en s’ouvrant les veines, mais aussi aux enfants.
Chaque fois, une grande quantité d’alcool est ingurgitée, par elle comme par lui. Le problème, c’est le sort des enfants : les trois filles que la femme a eues d’une précédente union (13, 7 et 6 ans) et un petit garçon commun.
"Si tu crèves demain, je rigolerai !" 
S’il éprouve une adoration pour son fils de 2 ans et demi, Laurent ne supporte pas les filles. À l’une d’entre elles, il avait lancé : "Si tu crèves demain, je rigolerai !" Une enquête est en cours pour étudier la possibilité de placer les enfants…
Le prévenu reconnaît les faits mais en rejette la responsabilité sur la victime : "Depuis que je l’ai rencontrée, je n’ai que des problèmes." Sans cautionner sa violence, son avocat explique que Laurent a essayé de protéger sa compagne contre son alcoolisme et ses tendances suicidaires. Me Rémy Garcia voulait éviter la prison ferme à son client, proposant du sursis avec mise à l’épreuve.
Incarcération immédiate
Mais le tribunal en a décidé autrement. Laurent a été condamné à 12 mois de prison dont huit avec sursis. Soit 4 mois ferme, auxquels s’ajoutent les trois mois du sursis qui a été révoqué. Avec exécution immédiate et donc l’incarcération.
Le parquet n’avait pas requis la “peine plancher” de deux ans, la trouvant disproportionnée. Mais 15 mois dont six avec sursis.

http://www.midilibre.fr/2013/07/29/les-ravages-de-l-alcool-sur-une-famille-recomposee,740122.php

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