De cet imbroglio, le président du tribunal a fait une longue instruction hier à la barre puisque le prévenu avait refusé jusqu’à présent de s’exprimer sur le sujet. Et le prévenu, tout comme sa compagne, nie tout en bloc: «Je ne suis pour rien dans tout cela. Je ne suis jamais allé dans ce garage. Quelqu’un a utilisé le chéquier et les papiers de ma compagne mais ce n’est pas moi. Ni elle d’ailleurs.» Pourtant, un policier aurait bien reconnu ce garçon au volant d’une Mercedes semblable en ville à Castres. Et puis le courtier qui a assuré la transaction désigne effectivement les prévenus comme les acheteurs du véhicule.
Un faisceau d'éléments
Le vice-procureur Mao reconnaît que c’est un faisceau d’éléments qui accuse le couple sans preuve formelle: «Mais à tout moment dans ce dossier, c’est vous Monsieur qui etes présent ou désigné. A chaque élément gênant, vous reprochez aux enquêteurs d’avoir mal mené leurs investigations. Mais vous avez tout de la typologie de l’escroc.»Maître Etelin ne va pas pour autant baisser les bras: «Ce dossier est complètement vide. Oui il aurait fallu une vraie instruction. Oui il aurait fallu des confrontations. Mais aujourd’hui, vous nous demandez simplement de faire preuve d’imagination en l’absence de preuve matérielle et vérifiée. Cette procédure ne démontre rien. Et elle n’apporte pas la preuve qu’il a été le bénéficiaire de cette escroquerie. Ce n’est même pas lui qui profite aujourd’hui de ce véhicule.»
Cause entendue par le tribunal qui a finalement décidé hier en fin d’après midi de relaxer les deux prévenus. En attendant certainement un nouveau jugement en appel.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/08/29/1697579-castres-ou-est-passe-l-escroc-de-la-mercedes.html
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