samedi 21 décembre 2013

Affaire Girollet : le suspect sur les lieux du crime lors de la reconstitution

Un an et demi après son arrestation comme suspect dans le crime de la jeune étudiante en médecine de Replonges, Anne-Sophie Girollet, 20 ans, Jacky Martin a été conduit ce jeudi après-midi sur les lieux du meurtre commis le 19 mars 2005 à Mâcon.
Après avoir été présenté au juge d’instruction, Mme Sappey-Guesdon, Jacky Martin a été emmené sur les bords de Saône à l’endroit où la Peugeot 405 aurait été mise à l’eau avec le corps de la jeune fille, ce 19 mars 2005 en fin de soirée.
Ce soir-là, Anne-Sophie s’est produite lors d’un gala de danse, à Mâcon, devant sa maman et son petit ami. À la fin de la représentation, au volant de sa voiture, elle quitte le parking du théâtre de Mâcon. Il est 23 h 30, plus personne ne la reverra.
Le 2 avril, quinze jours après sa brutale disparition, le corps d’Anne-Sophie Girollet flotte dans la Saône, non loin de sa berline. C’est un couple de cyclistes qui donne l’alerte. L’autopsie indique qu’elle a été tuée avant d’être jetée à l’eau après avoir violemment été frappée au visage et au thorax.
Sept ans après cette tragédie, en 2012, un rebondissement intervient. C’est une infime partie d’ADN retrouvée sur l’autoradio de la Peugeot et jusqu’alors inexploitable qui viendra relancer l’affaire grâce à un laboratoire d’analyses de Bordeaux. « On ne veut pas que notre histoire tombe dans l’oubli », avaient, en 2009, réaffirmé les parents d’Anne-Sophie Girollet, domiciliés à Replonges. Une ville que fréquentait Jacky Martin.
Le suspect numéro un, arrêté en juin 2012, conteste les faits qui lui sont reprochés. En septembre 2013, d’autres analyses scientifiques, liées à des prélèvements sur des scellés de l’époque, confortaient la thèse des enquêteurs en direction de Jacky Martin, 50 ans, domicilié à Mâcon. Jusqu’à son implication dans ce meurtre, cet homme sans emploi, père d’un garçon, était connu des services de police pour des faits de vols de voiture essentiellement et une participation avec d’autres personnes à des faits de violences contre une personne âgée.

http://www.leprogres.fr/ain/2013/12/21/affaire-girollet-le-suspect-sur-les-lieux-du-crime-lors-de-la-reconstitution

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