samedi 22 mars 2014

Agnès Le Roux voulait révéler les "traficotages" du monde des casinos

"J'ai rencontré une seule fois Agnès Le Roux, en septembre 1977 dans un café parisien" confie vendredi à la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine Philippe Gavy, l'un des fondateurs du journal Libération.
"Elle était en colère contre sa mère qui, disait-elle, la spoliait. Elle a commencé à me raconter une série de traficotages intervenant dans l'établissement familial du Palais de la Méditerranée et dans d'autres casinos. Elle était d'accord pour que je publie tout cela dans un journal, Faire bleu, que je voulais lancer. Pour ce projet, j'étais également à la recherche de financements et Agnés, selon une amie, pouvait apporter des fonds. On devait se revoir dans quinze jours mais Agnès n'est pas venue. J'ai appris qu'elle avait fait une tentative de suicide. Je ne l'ai jamais revue. Dans ce contexte, sa disparition m'a troublée".

"Agnès" intervient son petit frère et confident Jean-Charles "ne connaissait pas ce monde des casinos qu'elle avait tendance à rejeter. Ses informations ne pouvaient venir que d'Agnelet"
"Celui-ci " se souvient son ami d'enfance Georges Blot "était un avocat quelconque. Il est entré dans la famille Le Roux comme un loup avec un sourire de publicitaire, il était gentil avec tout le monde, rampait devant la mère d'Agnés, Renée, pour obtenir un poste au Palais de la Méditerranée" poursuit avec verve et parfois grandiloquence l'ex-époux de Patricia Le Roux.

"C'était le gourou aux mains rouges d'Agnés. Il est la seule personne sachant où elle est". Georges Blot ouvre toutefois une seconde piste en indiquant que Fratoni, patron du casino rival Ruhl, aurait mal pris "la réconciliation d'Agnès avec sa mère".
"Il pouvait craindre un revirement d'Agnès pouvant lui faire perdre le contrôle du Palais de la Méditerranée. Il n'est pas complétement étranger à sa disparition".


http://www.nicematin.com/nice/agnes-le-roux-voulait-reveler-les-traficotages-du-monde-des-casinos.1663372.html

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