"C'est un homme sans histoire, serviable, jamais violent, qu'on appelle communément Papy Marcel. Il avait nourri une relation passionnelle avec la victime qui l'a froidement congédié", explique Jean-François Delmas l'avocat de l'accusé.
"Cet amour là était impossible"
"Elle la grande bourgeoise, lui le prolétaire. Même s'ils se connaissaient depuis longtemps, cet amour-là était impossible, pour elle tout du moins", souligne-t-il.
Selon l'avocat, le vieil homme diminué par "quelques absences et des problèmes d'audition" est accusé de "meurtre sur personne vulnérable." Un crime passible de la réclusion criminelle à perpétuité.
Veuf depuis 2004, il est le père de deux enfants dont l'un est en dépression sévère depuis la révélation des faits. "Son épouse était une amie d'enfance de la victime, Nicole El Dib qui avait fait un riche mariage. Les deux couples se fréquentaient régulièrement et partaient de temps en temps en voyage", a indiqué l'avocat.
"Les débats risquent d'être compliqués, hormis sa surdité, ce qu'il a fait lui fait horreur et il cherche à l'occulter pour pouvoir mourir tranquillement même si cela est impossible", a-t-il précisé.
Le 7 décembre 2011, le corps de Nicole El Dib, 82 ans, qui présentait de nombreuses traces de coups violents et de strangulation, avait été retrouvé par le gardien dans le ruisseau qui traverse sa propriété.
Confondu par l'analyse ADN de traces de sang retrouvées sur sa montre abandonnée sur la scène de crime, le vieil homme avait reconnu une partie des faits expliquant qu'il avait été humilié par la victime et qu'il s'était rendu chez elle de nuit pour lui infliger une correction.
Le verdict est attendu vendredi en fin de journée.
http://www.sudouest.fr/2014/03/25/reims-un-homme-de-93-ans-juge-pour-le-meurtre-d-une-octogenaire-1503990-7.php
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