dimanche 29 juin 2014

L'affaire Julie Gayet/Closer rebondit mardi devant la justice pénale

Quatre personnes comparaissent mardi devant la justice pour «atteinte à l'intimité de la vie privée»...
Le conflit opposant Julie Gayet à Closer, qui a révélé sa liaison avec François Hollande, rebondit sur le terrain pénal: quatre personnes comparaissent mardi devant la justice pour «atteinte à l'intimité de la vie privée». La comédienne ne sera pas présente à l'audience prévue à 13h30 devant le tribunal correctionnel de Nanterre, selon son avocat Jean Ennochi.
Une enquête avait été ouverte à Nanterre après la publication le 17 janvier dans l'hebdomadaire d'une photo de Julie Gayet au volant de sa voiture, une semaine après les révélations du magazine people sur sa liaison avec le chef de l'État.

Géolocalisation

Mi-avril, le parquet avait décidé de renvoyer devant la justice le paparazzi Sébastien Valiela, auteur des premiers clichés volés de François Hollande et de Julie Gayet, son beau-frère et collaborateur Laurent Viers, Carmine Perna, directeur général de Mondadori Magazines France - qui édite Closer - et Laurence Pieau, directrice de la rédaction du journal. Ils sont poursuivis pour «atteinte à l'intimité de la vie privée», une infraction passible d'un an de prison et 45.000 euros d'amende.
«De nombreux éléments, notamment le témoignage de Julie Gayet et la géolocalisation, permettent d'indiquer que Laurent Viers est l'auteur du cliché» incriminé, avait déclaré à l'AFP le procureur de la République de Nanterre, Robert Gelli. Les deux responsables du magazine sont, quant à eux, poursuivis pour avoir utilisé cette photo «sans le consentement de la comédienne», avait-il ajouté.

«Une chasse à courre» contre «un gibier»

«C'est une affaire simple», relève Me Ennochi, «prendre un cliché volé d'une personne dans un lieu privé comme un véhicule constitue un délit». «Ces gens-là ont pris tous les risques, brûlant même des feux rouges» pour faire cette photo, note le conseil qui rappelle qu'une enquête est toujours en cours à Paris pour «mise en danger de la vie d'autrui». Julie Gayet, propulsée à la une de la presse mondiale, s'était sentie harcelée par les paparazzi. «Une véritable traque» a été organisée contre elle, «une chasse à courre» contre «un gibier», avait affirmé en mars son avocat. Sollicité, Closer n'a pas souhaité s'exprimer avant l'ouverture des débats.
Laurent Viers comparaît également pour «faux» et Sébastien Valiela pour «complicité de faux» car la police a retrouvé, au cours d'une perquisition au domicile du premier, une fausse carte de journaliste fabriquée à partir du document authentique de Sébastien Valiela. Julie Gayet, très discrète sur sa vie privée, a lancé une véritable offensive judiciaire depuis la révélation de sa liaison avec le président de la République.

http://www.20minutes.fr/societe/1412375-l-affaire-julie-gayet-closer-rebondit-mardi-devant-la-justice-penale

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