Il tente de prendre une arme
«Je n'ai pas relevé de trace d'un massage cardiaque. Et ma mère n'a pas eu droit à l'ambulance des pompiers alors qu'un médecin, urgentiste, réanimateur, son mari, le docteur Messmer était près d'elle» était venu expliquer le Docteur Ludovic Sinaya, fils d'Anne Marie. Pour refermer ce dossier qui parasitait l'affaire centrale celle de l'exécution au fusil de chasse de Messmer, l'avocat général Bruno Albouy avait exhorté les jurés à condamner sur des preuves. Le jour du crime,. «Jean Bastouil est parti comme un chasseur. Il s'est habillé. Il s'est armé en chasseur comme pour une battue pour supprimer un animal dangereux» a argumenté Bruno Albouy avant de retenir la préméditation flagrante et de requérir une peine de cinq à dix ans, finalement suivie par les jurés. «Décision scandaleuse dont nous allons interjeter appel, si toutefois Jean Bastouill vit assez longtemps. Car il a tenté de se suicider après le verdict. Je suis inquiet» a commenté Maître Etienne Nicolau l'avocat de Bastouill. Le retraité de Rivesaltes, abasourdi, puis vindicatif, s'est rebellé dans le box en criant, «donnez-moi une arme, donnez-moi une arme» en tentant d'arracher celle de l'un des policiers pour se suicider, avant d'être évacué de la salle d'audience.http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/13/2010865-perpignan-jean-bastouill-a-tres-mal-accepte-sa-condamnation.html
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