Le tribunal correctionnel, ce monsieur de 59 ans connaît bien. Il y est passé trois fois en quelques mois d’intervalles pour les mêmes faits: alcool au volant. Le 26juillet, c’est au volant de sa voiture sans permis qu’il est contrôlé à Origny-Sainte-Benoîte. Il a 1,50gramme d’alcool dans le sang
«                      Je revenais de chez ma copine. J’avais bu quatre kirs blancs. » Il ne nie pas. «                      Je bois pour oublier                     », explique-t-il presque timidement à la barre du tribunal. «                      Je bois pour oublier ma femme immolée par le feu et c’est moi qui l’aie éteinte. Dès que c’est son anniversaire, j’y repense.                     » Un chagrin qu’il noie dans l’alcool.
«                      Les gendarmes vont ont pris le 26 juillet ; s’ils étaient passés le 26 août ? » lance la substitut du procureur. L’homme reste muet. «                      Sa problématique, c’est l’alcool                     », reprend-elle avant de requérir à son encontre quatre mois de prison ferme. «                      Je suis au chômage, j’ai été licencié économique. Quarante-deux ans que je travaillais dans le bâtiment                     », poursuit le prévenu, qui assure ne plus avoir de voiture et suivre des soins psychologiques.
Le tribunal a décidé de confondre sa peine avec une précédente et de le condamner à deux ans de contrainte pénale avec un suivi et une obligation de soins et un sursis de six mois. «                      C’est un peu votre chance là, commente le président de l’audience du jour. Sinon, c’est six mois de taule.                     »
http://www.lunion.com/node/583116
 
 
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