L'affaire portait sur le licenciement de M. Ciot, le 26 mai 2011, de son poste de conseiller technique à la présidence du département des Bouches-du-Rhône, alors présidé par M. Guérini.
Ce licenciement, assorti de 65.000 euros d'indemnités, était décrit comme "bidon" par le ministère public, comme un acte de complaisance effectué pour permettre à M. Ciot de se présenter aux législatives de 2012.
Lors de l'audience en appel, l'avocat général s'était interrogé sur l'absence de motif, l'absence de préavis et l'absence d'entretien préalable, alors que M. Ciot soutenait qu'il désirait garder son emploi.
M. Ciot, qui venait à l'époque de remplacer M. Guérini à la tête de la fédération PS des Bouches-du-Rhône, un poste qu'il occupe toujours, "nourrissait des ambitions politiques", avait souligné l'avocat général.
Une loi venait d'être votée, en avril 2011, imposant aux collaborateurs des collectivités territoriales de démissionner au moins un an avant l'échéance électorale.
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