Didier Barbot, reconnu coupable de l'assassinat de son épouse en 2013, ne fera pas appel de sa condamnation par la cour d'assises de Loire-Atlantique à 30 ans de réclusion, rendant celle-ci définitive, a annoncé aujourd'hui son avocat.
«Il n'y aura pas d'appel de sa part», a affirmé Franck Boezec, l'un des avocats de M. Barbot, agriculteur de 42 ans. La cour d'assises l'a condamné le 25 janvier à trente ans de réclusion criminelle et prononcé une peine de 25 ans de réclusion à l'encontre de sa maîtresse et coaccusée, Stéphanie Livet, 40 ans, des peines conformes aux réquisitions du ministère public. Stéphanie Livet, qui n'a pas encore fait connaître sa décision, a jusqu'à jeudi soir pour interjeter appel.
Les amants ont été reconnus coupables d'avoir attiré Anne Barbot, alors âgée de 38 ans, dans le garage de son habitation à Vritz (Loire-Atlantique), pour la tuer. La victime y avait été frappée et étranglée, puis son corps, placé dans le coffre de sa voiture, avait été brûlé dans une forêt, à environ 15 km de là, dans la nuit du 15 au 16 mars 2013.
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